Un autre excellent concert auquel nous avons eu droit.
De l'improvisation pure et dure. (Pierre Dumont)
De l'improvisation corrompue. (Danielle Palardy Roger)
De l'improvisation impure. (Fred Frith)
Fred Frith et Danielle Palardy Roger, un peu épuisés peut-être après une prestation très physique. |
Quelque chose au centre de tout ça. Bien malin celui qui pourra raconter ce qui s'est passé. En fait, c'était complètement malade. Si quelqu'un peut l'expliquer autrement, qu'il le fasse.
Un peu assourdissant, peut-être. Certains ont semblé un peu agressé. Pour ma part, je crois que la batterie de Danielle Palardy Rogeraurait peut-être pu s'éclipser un peu plus, étouffant parfois certains moments où la guitare de Fred Frith se voulait plus délicate. Il y aurait eu de la place pour un peu plus de silence, peut-être.
Je sais qu'ils sont des musiciens, mais leurs chants presque chamaniques auraient aussi pu être un peu plus présents.
Mais quel beau travail de la guitare. À faire rougir les métalleux. Vraiment impressionnant de voir cet homme jouer avec sa guitare (plutôt que de sa guitare). Voilà ce que c'est que de vraiment maîtriser un instrument (et pas seulement ses cordes).
Ce spectacle était un véritable cadeau à s'offrir. (moi qui voulais être mordant, me voilà étrangement envoûté…)