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La corneille (This black bird called crow)

 

Un jour, on m'a raconté une histoire fascinante que je vous écris illico. Les faits n'ayant pas été vérifiés, il faut aborder ce court texte comme une légende simplement utile à imager mon propos.

Il paraît que les corneilles sont des oiseaux très intelligents et que, si elles avaient quelques plumes colorées plantées dans le troufignon, on pourrait attirer les touristes en leur faisant faire des tours, comme ils font dans le sud avec les perroquets. Z'avez déjà vu la photo d'un perroquet faire du vélo? C'est amusant, y'a pas à dire.

Il paraît même que certaines corneilles seraient à l'origine de feux de forêts. (!!!? Comment?) Elles se seraient rendu compte qu'en prenant un mégot dans leur bec et en le laissant tomber dans les branches, elles arrivaient parfois à enflammer le tout – ce qui est somme toute, pour un esprit comme le sien, fort amusant). Et la corneille de fuir à tire-d'aile en ricanant (vous savez, ce même criaillement lugubre qu'on entend, un dimanche matin, lorsqu'elles viennent d'éventrer une poubelle…)

Il y a des gens comme ça. Qui mettent le feu et qui s'en vont. Il y a des gens qui cherchent à susciter les débats pour la forme – parce que ça paraît donc bien de dire aux gens qu'il faut débattre des grandes idées – mais qui fuient la controverse, préfèrent se défiler.

Il n'y avait rien au bout du tunnel. Pas de lumière. Le black out total, quoi. And the laughs of a black bird.