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Au plus lourd la poche (ou comment bannir la culpabilité de notre vocabulaire)

Je ne peux pas croire que les journalistes ne sont pas écoeurés de toujours nous récrire le même article au début janvier à propos de la quantité de personnes qui, en proie à une soudaine culpabilité, s'inscrivent dans des salles d'entraînements, espérant faire fondre quelques kilos cumulés à la pointe de la fourchette.

Et je ne peux pas croire que les gens ne sont pas franchement las de toujours relire le même damné article.


Et une autre pour la route.
 

Oui, j'en ai bu de la bière. Jusqu'à plus soif. Et j'en ai mangé de la tourtière, des pâtés, de la dinde, même certains mets dont l'aspect était tout aussi difficile à identifier que gras. Jusqu'à plus faim. Et c'est pas des affaires de personne que je me donne ou non un coup de pied dans le derrière pour faire de l'exercice parce que j'ai trop bouffé dans le temps des Fêtes. On s'en balance que dans deux semaines ou dans deux mois j'arrête d'y penser. Ça ne regarde personne si mon vélo stationnaire s'empoussière dès février. Je ne suis pas un athlète. Et je considère que ce que je fais pour ma santé, c'est déjà ça de pris. Qu'on vienne pas me taper sur les doigts (pour ne pas dire sur les nerfs) parce que je ne suis pas un entraînement régulier jusqu'à la fin de mes jours. J'exècre trop la routine pour croire que je serais capable de le faire.

Quand il faut que ça sorte… À bon entendeur, salut!

Et à bon lecteur, bonne année. Faites-vous aller le gras du body aussi souvent, aussi longtemps que vous le voulez. Et pas du tout si ça vous enchante, votre corps mou et la farniente.