Une gentille dame de la bibliothèque nationale du Québec a retourné mon appel juste un peu trop tard pour que je puisse compléter ma chronique de cette information… Mais je vous la transmets tout de même.
Selon les chiffres de la bilbiothèque nationale, il se publie en moyenne 400 romans québécois pour adultes au Québec (contre 150 qui sont destinés aux enfants). C'est trop pour la lecture d'un seul homme – à moins qu'il soit vraiment très, très zélé et qu'il ne fasse que cela de sa vie (d'où cette impression de crouler sous les nouveautés à chaque année) mais c'est quand même très peu comparativement au nombre de manuscrits soumis.
Oui, nous assistons à une démocratisation de littérature, chacun osant de plus en plus prendre sa propre plume plutôt que de s'abreuver à l'encre des autres… Et il sort chaque année beaucoup de livres parmi lesquels il faut faire un choix éclairé, parce qu'il est facile de s'y tromper. Par contre, cette démocratisation n'est pas aussi effective qu'on pourrait le croire dans le milieu de l'édition. Ont émergé plusieurs "petites" maisons d'édition dans les dernières années, d'autres se sont épuisées… Ce qui fait qu'au bout du compte, le nombre de romans publiés est sensiblement le même. C'est-à-dire qu'il n'y a pas plus de portes à ouvrir qu'auparavant, et le seuil de chacune de ces portes ne peut être traversé que par une personne à la fois .
Alors pour ceux qui seraient tentés de croire que les romanciers de coeur ou de papier ont la vie facile…