En réaction à ma chronique, une lectrice écrit:
En fait, je dirais que si la cause culturelle est difficile à vendre (ou plutôt difficile à acheter par les décideurs) c'est qu'au fond on a l'impression que ma majorité des gens s'en foutent un peu. Ça n'aide pas trop à obtenir un gain de cause. Comme dit le proverbe : Qui ne dit [mot], consent. De ne rien dire ou faire pour améliorer notre sort ne mènera nulle part, non ?! L'idée serait de se prendre par la main, il faudrait que le reste de la population fasse sa part en criant un peu plus haut et fort l'intérêt qu'elle porte à sa propre culture. (V. Augier)
Je consens, mais je dirai tout de même mot.
C'est une chose d'avoir l'idée de le faire, ça va encore quand vient le temps de le dire, mais c'est autre chose de le faire véritablement. Si tous ceux qui en ont l'idée se levaient pour vrai et tous ensemble, ils réussiraient probablement à convaincre ceux qui seraient restés assis sur leur steak.
Passez le mot, mademoiselle. Autour de vous. Créez des événements, bougez, parlez. Criez pour vrai. D'autres sortiront peut-être du silence aussi. Rien ne sert d'attendre à qui sait courir à point (écrit-il en travestissant l'adage).
(Bon, me voilà piètre agitateur… Mais tout de même.)