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Une lectrice m'a fait parvenir par courriel une réflexion fort pertinente dont je vous transmets cet extrait:
Il y a déjà eu une exposition d'oeuvres d'étudiants en arts du cégep qui pour certaines, auraient pu être censurées et elles ne l'ont pas été. Pourquoi? On m'a dit que c'est parce que les oeuvres étaient à l'intérieur de la galerie, ce qui n'était pas le cas, je crois, des oeuvres de Gareau qui ont été enlevées. À ce que je sache également, c'est à cause d'une plainte de d'autres locataires de l'immeuble, que ville Saguenay a été dans l'obligation d'intervenir. Les oeuvres auraient été dans la galerie et personnes n'auraient eu le droit de les faire enlever. C'est ce que l'on m'en a dit. (C.G.)
Cette situation particulière de la 2e salle, qui est aussi un corridor, est certainement problématique. Mais qu'est-ce qui doit primer? Est-ce un corridor où l'on accroche des oeuvres? (ce qui serait le cas si seulement la surface du mur était louée pour le centre d'artistes) Est-ce plutôt une galerie servant aussi de corridor? (ce qui semble être le cas puisque c'est l'espace, et non le mur qui est loué pour le centre d'artistes)
Je crois sincèrement que tous ceux qui empruntent ce corridor savent sans l'ombre d'un doute qu'ils traversent une galerie, et qu'ils s'exposent aux terribles méfaits que peuvent provoquer des oeuvres d'art.
Mais au bout du compte, le problème n'est pas de savoir qui s'est plaint, ni s'ils (ou elles) avaient raison de le faire. Lorsqu'il est question de morale, c'est à la fois tout le monde est personne qui a raison.
Le problème que vous soulevez si justement, celui du lieu physique occupé par Espace Virtuel et de sa proximité avec des lieux accueillant des adolescents, est peut-être la piste d'une solution… Peut-être est-il nécessaire qu'Espace Virtuel soit relocalisé? Autrement, le centre devra continuer de censurer les oeuvres qui y sont présentées.