Quand un spectacle à grand déploiement, sis à Drummondville, s'intitule La Fantastique Légende, c'est pas loin des Chinois qui copient les grands maîtres pour faire de l'argent sur leur dos. Si j'avais collaboré personnellement, de près ou de loin, à La Fabuleuse Histoire, je n'en démordrais pas. Ça s'appelle se faire du capital sur le dos d'un autre.
Monsieur Caron, le 20 juillet 2006 vous terminiez votre article concernant la Fabuleuse Histoire d’un Royaume, en écrivant ceci : Si toutes les communautés du Québec étaient aussi fières, notre culture se porterait sans doute mieux. Alors pourquoi monter aux barricades parce que d’autres régions s’inspirent, même de très près, à l’aventure de la Fabuleuse?
En Abitibi il y a « Le Paradis du Nord ». Ce spectacle relate les faits marquants du développement et de la colonisation de l’Abitibi-Témiscamingue. Je détecte moi aussi, une grande similitude avec La Fabuleuse histoire d’un Royaume, comme celle que vous dénoncez pour le spectacle à Drummondville, « La Fantastique Légende ou Légendes Fantastiques. »
Et cet été en Outaouais, il y aura un spectacle nommé L’écho d’un peuple qui racontera quatre siècles d’histoire française en Amérique du Nord et en Ontario. Dans un immense théâtre à ciel ouvert, aménagé pour l’occasion, 1 000 personnages et 300 comédiens retraceront, au fil de 14 tableaux, l’histoire franco-ontarienne.
Les Acadiens ont aussi leur spectacle historique. À Caracquet il y a le spectacle « Les Défricheurs d’eau » qui met en scène 8 comédiens professionnels et plus d’une soixantaine de figurants.
Par les années passées, il y a eu des spectacles du genre en Mauricie et à Sept-Îles aussi, je crois. Est-ce qu’il y a un droit d’auteur sur le genre de spectacle à produire et une interdiction à avoir un titre trop similaire à un autre ?
Pour ceux et celles qui aiment les grands spectacles historiques, est-ce un problème que d’avoir du choix avec le Paradis de l’Abitibi, le Royaume Saguenéen, La fantastique de Drummundville, L’Écho de l’Outaouais et les Défricheurs de Caraquet etc.?
Inspirer les autres, au risque d’être copié, vaut mieux que le contraire. Monsieur Ghislain Bouchard a sûrement eu quelques sources d’inspirations pour la Fabuleuse. On ne réinvente pas la roue complètement à chaque fois.