BloguesPartiellement Martel

À tous les chefs de familles monoparentales…

Je vous lève mon chapeau. Franchement.

J'ai eu à vivre de telles situations dernièrement – un mois complet, et encore pour quelques jours… (ouais, ouais, c'est pas légitime, je savais que tout reviendrait à la normale…) C'est ça, aimer une artiste, faut croire – et je n'en reviens pas comme il faut pédaler quand on est chef de famille monoparentale. Pourtant, mon fiston est un ange, et mon état de pigiste notoire m'offre pourtant un horaire qui devrait faciliter, au moins dans certains cas, la damnée conciliation travail-famille…

Oh, je me débrouille, ne soyez pas inquiets… (Juste au cas où mon amoureuse lirait ce billet avant que je lui reparle: le feu n'est pas pris dans la maison, et on mange même des quatre groupes d'aliments.) Mais j'avoue que si mon travail ne m'obligeait pas à côtoyer le milieu culturel, ça me manquerait royalement. Il me semble qu'il doit être difficile de se convaincre de se faire plaisir, en ouvrant un livre, ou en allant à un spectacle, quand le gazon bat des records de hauteur dans le voisinage, que le linge sale s'amoncèle, qu'il faut penser au chat et à l'oiseau, et aux 47 plantes qui ont besoin d'eau, et quand en plus c'est si important de lire quelques pages à fiston, de jouer au freeze bee sur le cran ou de manger un popsicle assis dans l'herbe.

Je connais des gens qui sont seuls et qui concilient travail, famille et culture sans même sembler essouflés. Eh bien j'ai pensé à vous tout ce temps, surtout quand le soir, épuisé, je m'affalais de tout mon long dans le lit trop grand. Vous m'épatez, simplement.

Chapeau, vraiment.