En fin de semaine dernière, petite sortie en famille. La dernière semaine avait été éprouvante pour tous – pour des raisons que je n'étallerai pas ici – et comme nous aimons tous les trois manger, il n'y avait rien qu'un copieux repas au resto – cher, autant que possible – pour à la fois se rassasier et se faire plaisir.
Nous voilà donc à la Bougresse – je nomme sans autre raison que situer le décor. Tartare de saumon pour moi, escargots pour fiston – qui en raffole, ce qui, j'avoue, est un peu comique – et un potage pour mon amoureuse.
C'est alors que l'icône de la nouvelle à Radio-Canada, Roger Lemay, entre dans le restaurant. Évidemment, j'ai à rencontrer des "vedettes" à longueur d'année, et je ne m'excite plus à la vue d'une "star" de la chanson ou du petit écran. Il y a belle lurette que je me suis rendu compte qu'ils sont du monde aussi plate que moi… Évidemment, Lemay a une prestance que d'autres n'ont pas, il faut le lui donner, mais c'est le genre de prestance qu'il aurait eu même s'il avait travaillé derrière le comptoir du Roi de la Patate à servir des poutines plutôt que des nouvelles. Mais là n'est pas mon propos.
En fait, c'est juste que dans un délire comme ceux qui m'envahissent parfois, je me suis dit que ce serait drôle qu'il y ait une revue à potins au Saguenay. Ça pourrait s'appeler Le Popotin, la revue qui fesse! (Ou quelque chose du genre.) Pas avec de vrais paparazzi et des scribouillards fouille-merde… s'entend. En frais d'insignifiance, on a notre dose, pas besoin d'en rajouter.
Je pense plutôt à un projet artistique qui requerrait la collaboration des artistes de la région pour mettre en scène de faux potins, des histoires folles, des anecdotes à propos des spectacles qui ont été créés ici, des concours impossibles, avec force images et tout le tralala. Vous savez, ces petits tours que se jouent les comédiens pour se déstabiliser lorsqu'ils sont sur scène… Tout ça devrait être présenté, bien sûr, dans un français impeccable, et avec un visuel pas piqué des vers.
Moi je la lirais, cette revue. Pas vous? Ça pourrait être une revue de l'année… Si quelqu'un a envie de la concevoir, je m'abonne.
Rêver ou imaginer une revue ou un journal de plus quand c’est déjà probablement pas évident d’augmenter le nombre de lecteurs et d’encourager aussi le milieu des affaires à acheter de la pub dans un journal comme le VOIR par exemple, c’est encourager au risque, même si l’idée est amusante.
Rien n’empêche que la blogue serve aussi à ce type de popotins artistiques que vous aimeriez lire monsieur Caron, comme aimeraient peut-être le faire certains des lecteurs du VOIR.
Est-ce que les artistes prendraient davantage parole par le biais de popotins à raconter ? Faut VOIR…