Interdiction du téléphone cellulaire au volant, un peu plus de sévérité pour l'alcool et la vitesse au volant, limiteurs de vitesse à 105 km/h pour les camions lourds… (voir l'article Québec prend les moyens pour réduire le nombre de victimes sur les routes ) Ne manque plus que des réflecteurs pour les orignaux pour qu'enfin la route du Parc arrête de faire peur aux gens de l'extérieur.
Anecdote: Un homme de Québec rencontré la semaine dernière semblait croire que ça devait prendre au moins trois heures à traverser le "Parc". C'est beau s'il ne s'imaginait pas que c'est un chemin de terre qui relie notre ville "nordique" à la Capitale… L'impression d'être Jacques Cartier de retour à la Cour, essayant d'expliquer sa découverte à un groupe de demoiseaux s'imaginant encore que l'horizon est peuplé des monstres les plus horribles.
Des fois je me dis qu'il faudrait partir en croisade pour faire découvrir les beautés de cette route qui pourfend la forêt et fait frissonner l'échine aqueuse de dizaines de lacs… C'est sûr que ce n'est pas le temps, avec tous les travaux… Mais quand ce sera fini, il y aura un gros travail didactique à faire avec tous ces urbains branchés qui n'ont vu le monde qu'au bout d'une souris sans fil ou sur le trajet de leur autobus de ville.
Je vais dire quelque chose de gros. Je vous avertis, ce sera dur à avaler. Des fois je me dis que c'est heureux qu'il y ait autant de jeunes de la région qui investissent la Capitale et la Métropole. Portant fièrement les couleurs saguenéennes, ambassadeurs officieux d'une région qui mérite qu'on la connaisse un peu mieux… Qu'est-ce que les grandes villes du Québec penseraient de nous si personne n'avait jamais traversé la Réserve faunique des Laurentides…
Monsieur Caron, je comprends le sens de votre commentaire sur les jeunes qui quittent et qui deviennent des ambassadeurs, mais faut-il vraiment quitter pour jouer ce rôle ? Chapeau aux artistes qui décident d’oeuvrer à partir de la région, avec un rayonnement qui déborde la région. Les exemples dans différentes disciplines artistiques ne manquent pas, comme dans d’autres secteurs d’activités également.
L’idée n’est pas de traverser le parc en quittant la région pour aller oeuvrer ailleurs, mais d’oeuvrer dans la région et rayonner au-delà du Parc des Laurentides.