On répond à ma chronique:
"Dommage qu'au moment où vous écriviez votre article pour le VOIR de cette semaine du 29 octobre 2007, que vous ayez déjà oublié la sagesse qui régnait dans un certain magasin général d'un de vos très proche parent." (C.Girard)
Je ne crois pas avoir mentionné que mon grand-père aurait laissé quiconque se faire injurier dans son magasin. Sa sagesse était de garder dans sa cuisine ce qu'il pensait de la politique ou de la religion plutôt que de le révéler dans son commerce. Et s'il faisait ainsi, c'était, je crois, pour ne pas que les esprits s'échauffent. Ce qu'il fallait comprendre de cette image, c'était que chacun, peu importe sa religion ou ses idées politiques, a droit au respect et à sa juste part du bien commun et de l'espace public. Les démonstrations publiques et les bondieuseries comme la prière dans les lieux de décision comme la mairie ne peuvent, à mon sens, que créer des frictions.
Me revient une phrase lue sur un mur lors de ma dernière escapade métropolitaine: "L'homme voit ce que l'on fait, mais Dieu sait pourquoi on le fait." Une bonne façon de traduire l'adage qui dit que "C'est l'intention qui compte." Donc pas le geste…
« … « La haine s’immisce subrepticement. . des types renfrognés, des zélés de Dieu, des jeunes en mal d’exposure, des féministes ratées, des tarés athées profitent de cette tribune pour aller débiter leurs insanités… »
» Je ne crois pas avoir mentionné que mon grand-père aurait laissé quiconque se faire injurier dans son magasin…
Ce qu’il fallait comprendre de cette image, c’était que chacun, peu importe sa religion ou ses idées politiques, a droit au respect et à sa juste part du bien commun et de l’espace public. »
Alors monsieur, même ceux et celles que vous identifiez d’une manière assez peu nuancé, ont aussi le droit de parole à la commission Bouchard/Taylor. Comment aurait-on pu éviter les dérapages ? C’est le pendant moins glorieux et à risque de la démocratie. Quand la population s’exprime, le risque est là d’entendre le meilleur comme le pire.
Est-ce que votre article contribuera à mettre de l’huile sur le feu ou à conscientiser de manière plus respectueuse ? Peut-être les commentaires que vous recevrez apporteront quelques éléments de réponses à ce questionnement.
Voir référence
http://www.lefigaro.fr/reportage/20071103.FIG000000391_le_quebec_a_peur_de_perdre_son_ame.html?091612