Langage Plus se retrouve au seuil de tous les possibles depuis son déménagement. Ayant dorénavant pignon sur rue, avec une façade entière de vitrines donnant sur la rue Collard, le centre d'artistes sera mieux que jamais outillé pour susciter la curiosité du public. Les projets sont nombreux. À condition de trouver le financement adéquat, pourraient être mis sur pieds une multitude de services pour les artistes et pour le public: des salles d'exposition, une bibliothèque en arts contemporains, une salle vidéo, une salle de projets, des ateliers d'artistes, des archives qui pourraient voir naître des programmes de recherche en développement de public ou en muséologie, même une salle multifonctionnelle permettant la présentation de spectacles ou l'exposition d'installations gigantesques, offrant la possibilité de collaborer avec des festivals incontournables comme le Festival Regard sur le court métrage ou le Festival de musique de création.
Visant de plus en plus une action axée au niveau international, en permettant des résidences d'artistes provenant de tous les horizons, le centre est conscient des difficultés qui se présenteront à lui. "Il faudra aller au-delà de la langue", mentionnait Jocelyne Fortin, directrice du centre. Un objectif qui redonne tout son sens au nom du centre, Langage Plus.
Il est aussi question de mettre sur pied un service éducatif en arts plastiques qui pourrait ouvrir ses portes quatre matins par semaine à des enfants de la région. Le projet est encore embryonnaire, et il faudrait évidemment s'entendre avec la commission scolaire pour y donner suite, mais on envisage de susciter l'intérêt des jeunes en leur permettant de créer eux-mêmes en s'inspirant des oeuvres présentées dans les salles d'exposition. "Parce que pour démocratiser, il faut passer par le FAIRE.", lançait la directrice comme un slogan lors du vernissage de vendredi dernier.
Beaucoup d'intervenants étaient alors sur place, dont Gérald Scullion, maire de la ville d'Alma, qui a été d'une aide appréciable dans l'évolution du dossier de Langage Plus. Il insistait alors d'ailleurs sur l'importance de la culture dans son plan de revitalisation du centre-ville d'Alma.
Généralement, quand l’année se brise au récif de décembre, il me vient un désir fou d’en finir avec elle