Je me disais que comme le film No Country For Old Men a été louangé pour son adaptation du roman, il serait intéressant de lire avant de voir. J'ai pas fini de lire, mais j'y reviendrai sans doute. En attendant, je suis tombé sur ceci:
"Loretta m'a dit qu'elle avait entendu à la radio quelque chose sur le pourcentage d'enfants de ce pays qui sont élevés par leurs grands-parents. J'ai oublié combien ça faisait. Un assez fort pourcentage je crois. Les parents ne voulaient pas les élever. On a discuté de ça. Ce qu'on s'est dit c'est que quand viendrait le tour de la génération suivante si ces gens-là non plus ne voulaient pas élever leurs enfants alors qui allait s'en charger?"
[Source: Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, Éditions de l'Olivier, (coll. "Points"), Trad. de l'anglais (No Country For Old Men) par François Hirsch, 2006, p. 152.]
J'aime bien qu'un roman me garoche en pleine gueule ce genre de réflexion. Ça fesse.