C'est ce qu'il faut comprendre de la situation du court métrage au Québec. Quand c'est court, ça ne vaut rien.
J'étais emballé par cette initiative annoncée dans nos nouvelles de la journée par Kevin Laforest, ce projet intitulé Pourquoi pas un court. L'idée, qui avait d'ailleurs été énoncée par le plus récent porteparole du festival Regard, Rémi-Pierre Paquin, est plutôt fameuse. Pourquoi ne pas présenter des courts au cinéma, en préprogrammation?
Malheureusement, force est d'admettre que ce sont encore les réalisateurs qui devront éponger le risque. Car les critères énoncés impliquent que les courts métrages soumis soient nécessairement libres de droits… (Évidemment…)
C'est peut-être bon pour un CV, toutefois, pour de jeunes réalisateurs. Je pense à ceux qui collaborent à 3REG, ou à ceux qui ont participé au festival De l'âme à l'écran…