Pour le premier concert du festival, Franziska Baumann (voix et gant sensoriel) et Matthias Ziegler (flûtes et flûtes modifiées) nous ont présenté Voices and Tides. Un show qui tenait presque de la performance artistique. Vous avez aimé?
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1 commentaire
De prime abord, je suis toujours une peu sans voix devant le côté anecdotique d’un instrument inventé. N’ayant aucun point de repère, impossible d’évaluer la maîtrise que le performer a de l’instrument. C’est d’abord ce que j’ai craint lorsque j’ai vu s’amener Franziska Baumann avec son « gant sensible ».
Toutefois, elle aura réussi à me faire oublier mes appréhensions. Le gant en question, dont chaque mouvement provoquait une réaction traitée par ordinateur. Elle arrivait ainsi à filtrer sa propre voix, même à créer de nouveaux sons, dont la complexité aurait sans doute difficilement été possible avec la simple utilisation d’un clavier. On perdait parfois ce qui était à la voix et ce qui était au logiciel. Alors, on pouvait apprécier la maîtrise de l’instrument…
Au bout du compte, j’aurai beaucoup aimé le rapport de la main avec la musique, l’allégorie du toucher, plus pénétrant qu’une véritable caresse grâce aux vibrations sonores. Et je serai sorti de là avec un fantasme bouleversant: imaginons maintenant que le même procédé soit utilisé avec plusieurs danseurs pouvant tous filtrer la voix de la chanteuse, alors que leurs corps chavirés se répondent et se contredisent… Ouch. Mon Royaume pour voir ça.
Et que dire du contrôle des flûtes par Matthias Ziegler, parfois percussives, parfois flûtes à pédales… Décidément, on commençait en force, même si à la longue on aurait apprécié un peu moins de redondance entre les numéros…
De prime abord, je suis toujours une peu sans voix devant le côté anecdotique d’un instrument inventé. N’ayant aucun point de repère, impossible d’évaluer la maîtrise que le performer a de l’instrument. C’est d’abord ce que j’ai craint lorsque j’ai vu s’amener Franziska Baumann avec son « gant sensible ».
Toutefois, elle aura réussi à me faire oublier mes appréhensions. Le gant en question, dont chaque mouvement provoquait une réaction traitée par ordinateur. Elle arrivait ainsi à filtrer sa propre voix, même à créer de nouveaux sons, dont la complexité aurait sans doute difficilement été possible avec la simple utilisation d’un clavier. On perdait parfois ce qui était à la voix et ce qui était au logiciel. Alors, on pouvait apprécier la maîtrise de l’instrument…
Au bout du compte, j’aurai beaucoup aimé le rapport de la main avec la musique, l’allégorie du toucher, plus pénétrant qu’une véritable caresse grâce aux vibrations sonores. Et je serai sorti de là avec un fantasme bouleversant: imaginons maintenant que le même procédé soit utilisé avec plusieurs danseurs pouvant tous filtrer la voix de la chanteuse, alors que leurs corps chavirés se répondent et se contredisent… Ouch. Mon Royaume pour voir ça.
Et que dire du contrôle des flûtes par Matthias Ziegler, parfois percussives, parfois flûtes à pédales… Décidément, on commençait en force, même si à la longue on aurait apprécié un peu moins de redondance entre les numéros…