Me voilà consacré sportif de salon. Après le hockey des Sags lors de la saison dernière, voilà que je me gave de ces moments olympiques qu'on nous présente à Radio-Can. Il y a toutefois certains irritants qui ont l'heurt de m'exaspérer au point que je me demande si je vais me rendre à la fin des J.O. En vrac, et dans un semblant d'ordre:
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Le format speed sporting (de speed dating) choisi par Radio-Canada pour diffuser les compétitions. Pas moyen d'aboutir, c'est chaque fois un coït interrompu. Impossible de suivre une partie jusqu'au bout, on se fait toujours couper son fun. Et gare aux mauvaises langues, je ne parle pas que du volley-ball de plage féminin.
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L'ambiance schyzophrénique dégagée par les montages à la va-vite qui nous enfilent comme des chapelets de muscles les performances des gymnastes et des plongeurs.
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Les multiples rediffusions des mêmes 30 secondes. Je propose qu'on garde ça pour l'émission du soir et qu'on prenne le temps qui reste pour faire aboutir quelques coïts (voir #1)
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L'animateur de La Zone olympique, Michel Villeneuve, qui donne l'impression de faire ses entrevues avec des bouchons dans les oreilles. (Évidemment, à sa décharge, il ne doit pas être simple d'animer une émission qui s'intéresse à tous les sports olympiques.)
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Cette pannelliste de La Zone olympique, Lyne Bessette, qui semble trouver son plaisir en jouant la sotte de service. On a dû lui dire que son rôle était de poser des questions aux intervenants et aux invités. Mais à tout prix? Pas sûr. Il faut aussi être pertinent.
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Cette façon qu'ont certains commentateurs de chercher à psychanalyser les athlètes à la moindre erreur. Pourquoi faudrait-il que la performance en finale soit influencée par la mort d'un proche, les déboires amoureux, ou autre chose du genre? S'ils se sont tout de même rendus là…
Vous en avez d'autres?