Pour un projet de roman, je suis en train de me taper un livre d'histoire traitant d'une petite paroisse de bord de fleuve. Saint-André de Kamouraska, pour ne pas la nommer. Il y a dans ce genre de livre un paquet d'informations sans grand intérêt pour l'usage que j'en fais, dont des listes généalogiques particulièrement lassantes. Toutefois, on y trouve aussi quelques anecdotes fort amusantes…
Et voilà que je découvre qu'un curé avait trouvé une solution fort intéressante pour régler les problèmes liés à la crise des années 20:
"Vendredi, 23 juin, fête du Sacré-Coeur, il souhaite que les paroissiens Lui demandent pardon afin de mériter la fin de la crise, le rétablissement des affaires, le pain pour tous les jours de l'année…"
Il ne vous reste plus donc qu'à vous tourner vers votre curé pour que les marchés reprennent de la vigueur! Oui, bon, bien sûr, il faut être malgré tout patient. C'était en 1922… Bien avant le Krach de 29.
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Tiens, j'en ai une autre drôle pour vous. Le même curé, pauvre diable pris pour officier en pleine époque d'évolution des moeurs, avait d'autres bons conseils à dispenser…
"Le 19 février, après la messe, les dames et filles majeures sont priées d'aller à la sacristie signer la requête pour demander à la législature de ne pas adopter la loi accordant le suffrage féminin…"
Quelle sagesse.
Prier les dames et filles de « voter » pour ne pas voter?!? Wow…