Non, je ne vais pas me perdre sur une plage obscure du sud des États-Unis, où les jeunes nymphettes exposent le galbe pour le plaisir de pouvoir dire qu'elles l'ont déjà fait un jour, avant de se rendre compte qu'il n'y a rien de glorieux à montrer le sein quand on a les pieds dans les vômissures de la veille.
Je prends juste quelques jours de "congé" – appelons ça comme ça – pour profiter de cette relique de notre passé catho qu'on appelle encore Pâques. Pas de chocolat pour moi – une allergie à laquelle je me suis faite depuis le temps.
Je vais me réfugier dans le sous-sol du cottage minuscule de ma chère maman, où je mettrai peut-être une bûche dans le poêle, devant lequel je lirai jusqu'à ce que je sue tellement que le livre me glissera des mains. J'ai prévu Le Jardin de Peter Pan, de Pierre Gobeil, dont je vous reparlerai sans doute à mon retour. Mais aussi quelque vieille chose poussièreuse qui traîne dans ma bibliothèque, sans doute. J'irai avec l'inspiration du moment, lorsque viendra le temps de faire mon bagage. Ou alors j'écrirai. Pour faire changement…
Et je continuerai de déflorer mon iPod touch pour pousser un peu plus loin mes expérimentations (voir Je me iPod touch, 1re partie). Vous en reparlerai dans ma prochaine chronique.
En attendant, je vous souhaite du bon temps avec vos proches. Vous en faites pas trop pour la neige. On s'en sortira. J'ai vu les yeux ravis de mon plus jeune ce matin au moment d'ouvrir le store. Mon p'tit Lion du Nord, comme j'aime l'appeler. Je sais qu'il va s'ennuyer de l'hiver… Alors je prends mon mal en patience.
Allez, à bientôt. Vous n'aurez même pas l'impression que je me serai absenté.