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Julien Boily: artiste peintre en 2009

Pas facile de vivre de son art. Ce n'est pas la première fois que je le dis. C'est devenu presque un mantra pour les représentants des médias qui se préoccupent du milieu de la culture.

Pas facile parce qu'il faut sans cesse se fier à des organismes subventionnaires et à leur bonne volonté pour survivre. Ou alors vendre ses oeuvres dans un marché impitoyable, où l'offre est beaucoup plus importante que la demande dans un circuit de galeries achalandé par presque autant d'artistes que d'amateurs d'art.

J'ai rencontré Julien Boily au comptoir d'une S.A.Q. il y a quelques jours. J'avais sous le bras cette bouteille de bon vin espagnol dont j'ai oublié le nom mais qui en valait le coup – j'oublie trop souvent le nom de ceux qui en valent le coup. N'ai pas la mémoire des noms.

Comme j'aime bien le travail de Boily (il avait d'ailleurs accepté de prendre la responsabilité de la couverture de mon recueil de poésie, il y a quelques années), je me suis enquis de ce qui se passait pour lui. Avec ce détachement qu'on reconnaît chez les plus passionnés, il m'a dit qu'il cherche à se départir de certaines de ses oeuvres, des huiles représentant des êtres chimériques, dont je vous donne quelques exemples (avec la permission de l'artiste bien sûr). Il espère réserver une partie de son été pour créer d'autres toiles dans son atelier… Une liberté que je lui souhaite.

 

 

 

 

 

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