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De Vaillancourt à Obama

Quand je suis passé au CNE hier après-midi, deux groupes scolaires faisaient la visite de l'exposition rétrospective de l'oeuvre d'Armand Vaillancourt.

Dehors, survêtus de tabliers improvisés – des sacs de poubelle éventrés pour laisser sortir la tête et les bras – ils avaient l'humeur à la fête et à la création. Des toiles étendues sur le parvis du centre culturel, pour éviter les dégâts, et de longues bandes de plastique scotchées aux vitrines attendaient leur contribution.

Des étoiles, des oiseaux, une planète Terre, des petits bonshommes en ronde autour d'un soleil, et des couleurs, aussi, juste pour le plaisir de mettre des couleurs. De l'imaginaire débridé. Le CNE a bien compris l'essence du message d'Armand Vaillancourt, je crois. Je regrette de n'avoir pas apporté mon appareil photo avec moi.

Lors de sa conférence au CNE (dont j'avais parlé ici), au tout début de l'exposition Sculpture de masse, Vaillancourt nous avait révélé avec amusement qu'il avait des enfants un peu partout autour du monde. Devant cette petite troupe de jeunes peintres, j'ai pensé: "Il ne savait pas si bien dire."

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Pendant le travail de création de cette poignée d'écoliers, j'ai entendu un jeune s'écrier à propos du dessin d'un autre: "Il a fait Barack Obama!". Le thème, c'était la paix, je crois. Ou la liberté. L'un dans l'autre, ça en dit long sur l'effet Obama.