Lors d'une récente discussion, fortuite comme je les aime, Sébastien Harvey, directeur du centre d'artistes Espace Virtuel, m'a fait une fleur en me donnant un aperçu de ce qui s'en vient dans la programmation d'EV. On aura d'abord droit aux installations de Virginie Laganière (elle fait dans l'art technologique. J'ai trouvé ceci pour ceux qui veulent s'informer sans googler)… Mais le phénomène le plus intéressant, pas pour son art, mais pour sa simple présence, sera sans doute Pierre Durette.
«Nous avons été très heureux de recevoir son dossier», m'a affirmé Harvey avec enthousiasme. Je comprends. Il est rare de voir des artistes qui mettent un pied dans le réseau des centres d'artistes quand ils en ont déjà un dans le réseau des galeries commerciales. Il s'agit rarement de vases communicants. Ce n'est pas exclusif (Martin Bureau s'avance régulièrement sur tous les fronts, on a d'ailleurs pu le voir au cours des dernières années au Lobe et au Symposium de Baie-Saint-Paul), mais c'est une curiosité.
Est-ce que ce sera une rencontre pertinente? L'avenir nous le dira, quand nous aurons son travail sous les yeux. Difficile de se faire une idée sur le web. Mais ce sera certainement une rencontre intéressante.
Oeuvre de Pierre Durette
Dévotion 19 (2008), crayon de couleur sur papier, 61 X 66 cm. (source)
Une fesse d’agneau suait son gras sur le charcoal tandis que je trempais la lèvre dans une coupe de rouge