J'ai eu droit à toutes sortes de réactions après ma dernière chronique, où je remettais en question le recours quasi systématique de différents organismes culturels et communautaires aux programmes d'employabilité comme la subvention salariale. Ce que je trouve étrange, c'est que tellement de réactions, bonnes ou mauvaises (surtout des mauvaises), me soient parvenues (presque) exclusivement par courriel.
Nous avons ici une plateforme WEB qui permet les échanges. Si des arguments sont assez bons pour que je les lise, il sont certainement assez bons pour que nos lecteurs en aient connaissance. Si les centres d'artistes et les organismes communautaires ont de bonnes raisons de recourir aussi souvent à des subventions salariales, s'ils y sont obligés parce que les subventions au fonctionnement ne sont pas suffisantes, s'ils ont des obligations particulières qui leur coûte les yeux de la tête, qu'on le dise. Si je me trompe, qu'on le fasse savoir. Une chronique pose une question. Si des réponses existent, il faut les mettre au jour. Pourquoi chercher à toujours régler tout ça sous la couverture?
Je n'ai pas la prétention de croire que je ne me trompe jamais. J'écris cinquante chroniques par année pour ce journal – et je ne compte pas tous ces textes que j'écris pour d'autres revues qui me demandent aussi de prendre position. Chacune de ces amorces peuvent me péter à la figure. Quand on fait mon métier, il faut apprendre à vivre avec ça. Quand je ne l'accepterai plus, je laisserai tomber, et le monde ne s'en portera pas plus mal.
En fait, je suis surtout attristé de voir qu'on ne se sert pas des outils qui sont mis à la disposition de tous pour faire valoir ses arguments. Pourtant, il y en avait pour me clouer le bec. Je vous le jure. Cette atmosphère qui règne dans la région, ce réflexe de silence, c'est ce qui tuera la culture.
Peut-être qu'un jour j'apprendrai à me taire aussi.
Ah yaille yaille,
je devrais me taire justement mais que de couillonade dans se bas monde M. de Caron.
Vous frappé un point cardinaux «LÀ LÀ». C’est l’est. Est comme dans «à droite» du cadran débousolé. Céleste : le cupidon de la mort qui joue son jeu. Lester, verbe qui décrit bien la légerté d’action de notre petites concsiences étroites de parvenus petits bourgeois peureux sangsues parasitiques.
«J’ai peur de perdre ma job».
!#@!#%$#@@?% de gang d’artistes froussard et de sous-buraucrates Kulturel en devenir, qui protèges leurs positions «Deep throat» de manière kafkaienne.
C’est vrai qu’à 9 piasse de l’heure ça ne vaut pas un débat. Mais, ça ne vaut pas non plus de se réduire à l’indecence ridicule du travail pour le travail.
Et je ne peux plus entendre les arguments du genre : « Mais moi j’ai une famille, j’ai des enfants, j’ai un appart, j’ai une voiture, j’ai des comptes ect, ect». TOUT le monde ont des familles, des apprtements, des comptes et des voitures, Ça, ça fait pas de vous quelqu’un de bien spéciale. O.K! C’est dur, mais c’est ça.
Si on aimes pas assez ce millieu là (la culure) pour prendre des chances, être libre et digne, et se battre avec les artistes et les agents culturels pour amiliorer les choses. Changeont de millieu !#!#@#!!?. Y’a des bien meilleurs job ailleurs mes pitous.
Si après avoir fait un Baccalauréat ou une Maîtrise, on avales sans chigner nos 15 000$ par année pour avoir peur de ce que (notre boss,le ministère de la culture ou le chomage) va dire ou pourrait statuer sur nos finances. On est vraiment des loosers et on mérite pas d’avoir une communauté artistique.
Nous sommes en guerre, une guerre pour sauver l’imaginaire en péril, et on a besoin de soldats fiers et de poète idéaliste et visionnaire.
Bon, c’est fait, je vais aller changer l’eau de mon petit poisson et boire une bonne bière au soleil couchant. zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzfuckoffzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz