Laval Martel, membre du Conseil des arts de Saguenay (CAS), se veut rassurant à propos des risques de la Ville de Saguenay d'influencer les décisions de l'organisme subventionnaire.
«Les deux élus font partie du processus. En fait, depuis le début, il y a trois élus qui siègent au Conseil des arts. Ce qu'on voulait, c'est garder un contact avec les conseillers municipaux.» Le conseil serait aussi constitué de 5 membres représentant le milieu culturel, et d'un membre représentant le milieu des affaires.
«C'est la même chose pour les trois Conseils des arts qui existent au Québec. Mais celui de Montréal travaille pour une autonomie plus grande. On rêve aussi d'une plus grande autonomie, mais on accepte les règles pour que les élus apprennent à faire confiance au milieu.»
Toutefois, selon Martel, le fonctionnement du Conseil des arts implique qu'il fasse des recommandations, mais c'est le conseil exécutif de la ville qui approuve ou non ses propositions. S'il n'influence pas les choix, il en dispose.
Les réponses tardives
À propos des réponses que les artistes et organismes attendaient du CAS à propos de subventions à venir, Laval Martel assure qu'elles sont sur le point de parvenir aux principaux intéressés. On aurait voté aujourd'hui le statu quo – soit la distribution des mêmes montants que pour l'année financière précédente.
«On avait demandé des augmentations qui doivent encore être
négociées. Ça viendra. On a demandé 320 000$ chaque année pendant trois ans. Mais on
était très conscients que les organismes avaient besoin de ça. Ça devrait aller
en accéléré.»