Il y a quelques semaines, il y a cette gamine – un peu jeune, un peu belle, un peu ingénue, un peu pas mal pleine d'espoir et un peu fâchée, sans doute, d'avoir son père sur les talons – qui est venue se présenter au bureau pour me parler du festival de la chanson de Sainte-Ambroise. L'organisation exigeait des candidats qu'ils fassent du P.R. pour mousser l'intérêt des médias à propos de leur événement.
Ça coûte sans doute moins cher qu'un relationniste de presse. Mais en même temps, ne mordons pas trop fort, c'est formateur. Ça leur fait vivre l'expérience d'une rencontre avec les médias.
La petite a fait bonne figure. Elle m'a rappelé ces jeunesses que je trouvais dans les classe de secondaires 4 et 5 (à cette époque où j'enseignais), qui avaient la tête pleine de rêves, et qui n'étaient pas le moins du monde obnubilés par les obstacles que la réalité vous fout invariablement dans les pattes (vous savez, cette fixation qu'on a sur l'impossibilité de faire les choses, celle qui vient avec l'expérience).
N'empêche, la petite pourrait bien être l'une de celles qui se démarquera pendant le festival. Si ça vous chante de vous faire chanter ça, le concours parrainé par Marie-Élaine Thibert est en cours jusqu'au 21 août. À Saint-Ambroise, évidemment.