J’avais précédemment écrit un beau billet mais voilà, c’était à propos de ça. C’était punché et plutôt pertinent mais bon, je juge que vous êtes aptes à vous faire une opinion par vous-même de cette histoire.
En vous remerciant.
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6 commentaires
vous vous rappelez de Ti-Jean de La Fontaine qui a pondu -voilà moultes années- la fable classique des Animaux malades de la pest qui se termine par cette déclaration :
selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
J’adore! 🙂
D’avoir dû passer par les tribunaux n’est certainement pas un choix fait de gaieté de cœur.
Une seule façon permettrait de vraiment savoir à quoi s’en tenir relativement au boycott (erronément appelé «grève»): l’obligation faite à tous les établissements scolaires (dont les étudiants sont actuellement privés de cours) de tenir – sans délai – un vote secret, avec des mesures de sécurité et d’encadrement appropriées (afin de prévenir toute fraude ou intimidation possibles).
Qu’il soit démontré si oui ou non il y a effectivement une majorité d’étudiants qui optent sciemment, sans contrainte ou crainte de représailles, de sécher leurs cours et de la sorte fortement risquer de compromettre à la fois leur session, leur planification estivale (travail d’été ou voyage) – et cela indépendamment du bien-fondé ou pas de la revendication concernant le coût des études universitaires.
Y a-t-il réellement une majorité d’étudiants favorables à ce que leurs porte-parole clament à répétition? Ou plusieurs sont-ils coincés dans un mouvement duquel ils estiment qu’il pourrait être hasardeux pour eux d’oser se dissocier publiquement? Un vote secret tenu dans des conditions éminemment démocratiques permettrait – ce qui est à espérer – d’avoir enfin l’heure juste. Et très possiblement des surprises…
Autrement, ne reste que le dernier recours des tribunaux pour celles et ceux estimant que leurs droits sont brimés. Solution déplorable, mais c’est ça ou laisser tout le pavé à d’autres pour lesquels l’expression d’une vraie démocratie semble n’être qu’une préoccupation assez secondaire. Hélas.
M. Perrier,
question candide qui prévoit une courte réponse et non un épitre:
être étudiant, seriez-vous en faveur d’une rencontre au sommet entre l’Empereur et ses ouailles ou un Crois ou Meurs dde l’impératrice.
Monsieur Graton, ni l’une ni l’autre de vos options soumises (rencontre avec l’Empereur ou le Crois ou Meurs) ne correspondent à mes inclinations.
Un simple vote véritablement démocratique de la part de tous les étudiants, un vote mené dans des conditions libres de toute influence indue de qui que ce soit, voilà ce qui me serait acceptable.
Et un tel vote libre ne me semble pas avoir été tenu.
Que voulez-vous… je suis un incurable et buté militant en ce qui concerne le droit sans contrainte de chacun d’exprimer sa position. Ce que l’on appelle de la démocratie.
je me rappelle les éditos de Gerard Filion et – par la suite- ceux de Claude Ryan dans le quotidien Le Devoir.
Filion, tout se résumait par un sujet, un verbe et un complément direct.
Ryan ? Tout débutait par un ‘ Nonobstant… »
vous vous rappelez de Ti-Jean de La Fontaine qui a pondu -voilà moultes années- la fable classique des Animaux malades de la pest qui se termine par cette déclaration :
selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
J’adore! 🙂
D’avoir dû passer par les tribunaux n’est certainement pas un choix fait de gaieté de cœur.
Une seule façon permettrait de vraiment savoir à quoi s’en tenir relativement au boycott (erronément appelé «grève»): l’obligation faite à tous les établissements scolaires (dont les étudiants sont actuellement privés de cours) de tenir – sans délai – un vote secret, avec des mesures de sécurité et d’encadrement appropriées (afin de prévenir toute fraude ou intimidation possibles).
Qu’il soit démontré si oui ou non il y a effectivement une majorité d’étudiants qui optent sciemment, sans contrainte ou crainte de représailles, de sécher leurs cours et de la sorte fortement risquer de compromettre à la fois leur session, leur planification estivale (travail d’été ou voyage) – et cela indépendamment du bien-fondé ou pas de la revendication concernant le coût des études universitaires.
Y a-t-il réellement une majorité d’étudiants favorables à ce que leurs porte-parole clament à répétition? Ou plusieurs sont-ils coincés dans un mouvement duquel ils estiment qu’il pourrait être hasardeux pour eux d’oser se dissocier publiquement? Un vote secret tenu dans des conditions éminemment démocratiques permettrait – ce qui est à espérer – d’avoir enfin l’heure juste. Et très possiblement des surprises…
Autrement, ne reste que le dernier recours des tribunaux pour celles et ceux estimant que leurs droits sont brimés. Solution déplorable, mais c’est ça ou laisser tout le pavé à d’autres pour lesquels l’expression d’une vraie démocratie semble n’être qu’une préoccupation assez secondaire. Hélas.
M. Perrier,
question candide qui prévoit une courte réponse et non un épitre:
être étudiant, seriez-vous en faveur d’une rencontre au sommet entre l’Empereur et ses ouailles ou un Crois ou Meurs dde l’impératrice.
Monsieur Graton, ni l’une ni l’autre de vos options soumises (rencontre avec l’Empereur ou le Crois ou Meurs) ne correspondent à mes inclinations.
Un simple vote véritablement démocratique de la part de tous les étudiants, un vote mené dans des conditions libres de toute influence indue de qui que ce soit, voilà ce qui me serait acceptable.
Et un tel vote libre ne me semble pas avoir été tenu.
Que voulez-vous… je suis un incurable et buté militant en ce qui concerne le droit sans contrainte de chacun d’exprimer sa position. Ce que l’on appelle de la démocratie.
je me rappelle les éditos de Gerard Filion et – par la suite- ceux de Claude Ryan dans le quotidien Le Devoir.
Filion, tout se résumait par un sujet, un verbe et un complément direct.
Ryan ? Tout débutait par un ‘ Nonobstant… »