Salut jeune militant du Cégep d’Alma,
J’avais précédemment écrit ce texte-là à l’attention du juge Jean Lemelin mais comme je le tutoyais, des amis m’ont conseillé de réajuster le tir, car semble-t-il que j’encourais le risque d’être accusé d’outrage au tribunal. Tsé, je vais être honnête avec toi, c’est vrai que ça peut avoir l’air cool d’être traîné en justice pour un texte mais une fois que le buzz est passé et que les gens trippent sur un autre dossier, toi, tu restes pogné avec ça pis là, la joke commence à être plate.
Faque voilà, finalement, cette lettre-là, je l’adresse à toi.
Tu devineras que je t’écris en réaction avec la décision que le juge Jean Lemelin a prise vendredi passé. Oui oui, l’affaire de la requête en injonction. Tu sais celle qu’une étudiante du Collège d’Alma a demandée car elle se sentait brimée par la grève étudiante?
Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai soudainement eu envie de tout sacrer ça là et de me partir un site internet du genre : «Fuck the system.» Non mais tsé, quand on vit dans une société où tout ce que l’on trouve à faire lorsqu’un groupe d’étudiants inoffensifs se donne la peine de manifester leur désarroi quant au sort qu’on leur réserve, c’est de leur fesser dessus ou des les asperger de poivre de cayenne, et ce, comme si ce n’était que de vulgaires insectes, on finit par se dire: « Ahhh… pis fuck ça. »
Tu me pardonneras aussi la longueur quasi chaotique de la dernière phrase. Je te dis ça car vois-tu, j’ai fait mes études en littérature française et non en droits. De ce fait, bien des choses m’échappent dans le milieu juridique. J’ai encore cette candeur qui fait que je respecte les décisions parfois déstabilisantes des juges. Je tiens pour acquis qu’ils savent juger. Je tiens aussi pour acquis qu’ils aient de la jugeote. De façon générale, du moins.
Je te dis ça car en partant de l’idée que personne n’est infaillible, j’imagine que ça doit arriver à l’un d’eux de rentrer à la maison le soir, de repenser à leur journée et de se dire que telle ou telle décision qu’ils ont prise n’était peut-être pas si bonne que ça. On fait tous des moves poches dans notre vie professionnelle et sais-tu à quoi l’on reconnaît les meilleurs? Ce sont ceux qui se plantent le moins souvent.
Or, sans vouloir le moins du monde remettre en question notre appareil juridique, je me permets quand même de douter par rapport au dénouement de cette histoire du Collège d’Alma. Je vais mettre des gants blancs, mais vite de même, j’ai l’impression que tu t’es tout simplement fait bullshiter.
Je comprends qu’en enculant quelques mouches par ci et par là, c’est pas trop long qu’on finisse par trouver des irrégularités lorsqu’il est question d’un scrutin se tenant dans un cadre scolaire. Ici, on ne parle pas d’un bureau de vote se tenant pendant des élections fédérales. Soyons clairs, j’ai bien peur que les organisateurs de ce scrutin n’aient pas eu le temps de préparer les installations à plusieurs semaines d’avis. Et là, lorsque quelqu’un me sort le fameux argument de la présentation des bulletins de vote, tant qu’à partir là-dessus, pourquoi ne referait-on pas le référendum de 1980?
Outre l’enculage de mouches, j’ai la ferme conviction que ce vote s’est déroulé le plus justement possible. Toi et tes confrères étudiants, vous avez été invités à vous prononcer sur une décision collective, la proposition de grève aura été refusée par six voix, puis une pétition aura entraîné un second vote en faveur de la grève et puis la suite, tu la connais. Un homme de loi a décidé que tout ça, ça ne valait rien. D’ailleurs, je pense à tous ces pays où la démocratie relève de bouffonnerie et j’ai de la peine pour tous ces gens là-bas qui rêvent de justice. Mais bon…
Tu as dû le remarquer, ce revirement de situation m’a énormément attristé. En fait, je me suis inquiété à propos de ce que tu retirerais de cette expérience-là et ça m’a littéralement terrorisé. Pour une fois dans ta courte existence, tes confrères étudiants et toi, vous vous organisiez afin de vous positionner quant à notre société et comme si vous étiez des imbéciles pas du tout aptes à prendre des décisions, on a stoppé votre élan en sortant la grosse artillerie lourde. Les autres étudiants qui s’opposaient à votre mouvement auraient pu s’asseoir avec vous afin d’arriver à une entente mais au lieu de ça, ils ont appelé « papa » qui s’est occupé avec plaisir de vous sacrer une claque en plein sur la gueule.
J’ignore complètement ce qui a motivé une telle décision de la Cour, mais tu peux au moins te contenter d’une chose: on t’a donné une des plus grandes leçons que même le meilleur prof de cégep du monde entier ne pourra jamais t’enseigner.
On t’a appris que notre système est optimisé pour ceux qui n’ont aucune gêne à piler sur les autres pour arriver à leur fin, pour les experts-crosseurs qui multiplient les tours de passe-passe afin de ne jamais payer d’impôt, pour les dirigeants d’entreprises qui s’offrent des primes afin de se féliciter d’avoir jeté des employés à la rue, bref, une société taillée sur mesure pour ceux et celles qui se sacrent de la collectivité.
Tu devrais remercier le système pour ça. En une seule décision de la Cour, on t’a peut-être fait sauver des milliers de dollars en prêts et bourses. Maintenant que tu sais comment ça marche, ne te reste plus qu’à savoir jusqu’à quel point ta conscience sociale te limitera.
Mais bon, sais-tu que je suis fier de toi quand je te vois défier l’injonction de la Cour. Non pas que je veuille t’inciter à te foutre du système judiciaire. C’est juste qu’entre toi et moi, je ne crois pas que ta bravade fera mal à qui que ce soit. Il n’y aura pas mort d’homme à ce que je sache.
Tu sais, tu me redonnes espoir. Tu me démontres que lorsque qu’une histoire mérite d’être réécrite avec un grand « h », il y a encore des gens qui sont prêts à aller au front.
Et surtout, je te souhaite de ne jamais perdre ta fougue. Nous n’en serons que plus riches en tant que société.
En tant que militant d’alma, je suis bien content de votre article, car il va surment redonner du courage a nos troupes ! Merci
Un étudiant ne se sent pas représenté, ni même écouté par un organisme qui doit le représenter. Quelle est la différence fondamentale entre l’étudiant qui milite pour la grève et l’autre qui milite pour avoir droit à ses cours? Personnellement, j’en vois pas. Je ne vois que des associations qui sont soudainement dans le rôle du gouvernement: que faire lorsque ce n’est pas la totalité du groupe qui est d’accord avec la direction prise? Le gouvernement fait la sourde oreille, ils ne négocient pas; mais les associations étudiantes ne sont pas plus exemplaires avec ceux qui ne sont pas d’accord avec la grève.
En agissant de la sorte, les associations étudiantes me démontrent qu’ils ne sont pas mieux que le gouvernement.
Le refus de se plier à l’injonction est une initiative totalement indépendante de l’Association étudiante, à ce que je sache.
À moins d’avoir manqué une déclaration, les représentants d’association ont tous condamné l’injonction. Le refus de suivre l’injonction peut être fait par un groupuscule – cela n’affecte en rien que les associations n’écoutent pas les 35-45% d’étudiants qui ne veulent pas de grève.
Les associations, agissant ainsi, ne montrent aucune grandeur supplémentaire au gouvernement et sont tout aussi intransigeant, et tout aussi inflexibles que le gouvernement qu’ils défient. C’est l’hypocrisie de cette situation que je déplore.
Bon, premièrement, un militant, c’est quelqu’un qui milite pour une cause. Tu ne peux pas comparer les gens qui milite pour la grève et les gens ne veulent pas participer à la grève. Ce n’est pas une cause vouloir retourner dans un confort routinier, c’est un mécanisme de « self-preservation ».
Puis tu ne peux pas non plus comparer les associations étudiante et le gouvernement qui fait à sa tête. L’association étudiante ne gère pas l’ensemble des étudiants comme un organisme ou un gouvernement le fait (des employés sont payé pour gérer les budgets et autres tâches administratives des étudiants).
Donc : Un ensemble d’étudiants (de là le terme association) a une opinion différente d’un autre ensemble d’étudiants. Ils font un vote et blabla vous savez la suite.
Cette situation n’est pas comparable à :
Un homme qui « gère » la province a été élu pour faire x chose puis décide de faire y. La population n’est pas d’accord et il décide de s’en foutre.
Question de Jonathan: «Quelle est la différence fondamentale entre l’étudiant qui milite pour la grève et l’autre qui milite pour avoir droit à ses cours? »
La différence? Bêtement légale?
Les droit fondamentaux à la liberté d’expression, d’association et d’expression, sont protégés par la Charte canadienne, qui est la Loi suprême du pays, et par la Charte québécoise, qui est la Loi prioritaire du Québec.
Le droit d’aller à ses cours (ou le droit à l’instruction, pour reprendre l’idée du juge Lemelin) n’est protégé par aucun texte sacré.
« Le droit d’aller à ses cours…n’est protégé par aucun texte sacré. »
Je me souviendrai de cette phrase quand les étudiants diront que l’éducation est un droit fondamental.
Merci.
Jete cite; « Les autres étudiants qui s’opposaient à votre mouvement auraient pu s’asseoir avec vous ».
Lorsque je m’opposait ouvertement au mouvement de GGI, j’ai essayer plusieurs fois, VRAIMENT essayé de m’asseoir avec les gens en faveur de la GGI, pour leur offrir une alternative, une discussion saine et posée sur le mouvement et si il n’y aurait pas moyen de faire des compromis autre vue la divergece d’opinion TRÈS serrée au cégep d’Alma. Mais la réponse a été « Nous voulons la GGI (grève générale illimité) seulement et rien d’autre. Il n’y a aucunes discussions possibles ni aucuns compromis de fesables la dessus ». Alors voila, ne généralise pas, j’ai essayer de négocier, d’en parler. Par contre, je ne suis pas daccord avec le moyen qu’est cette injonction non plus. Je suis encore certain que tout le monde aurait eut intérèt a accepter le dialogue posé et les compromis dès le départ.
(P.S. Joël, nous avons été a l’école st-sacrement ensemble au primaire.. hahaha)
Tu connais donc mon passé de mascotte Relax? 😉
J’ai peut-être mal compris exactement ce qui s’est passé au Collège d’Alma, mais si j’ai bien compris, un vote contre la grève généralisé à ensuite été suivi par un second vote, moins d’une semaine plus tard, avec moins de participants, pour enfin passer pour la grève mais à 52% (à peu près). Peut-être qu’on peut m’indiquer le paradigme démocratique en cet instance.
Non sans ridiculiser la chose mais cette injonction m’a fait bien rire. Ainsi on écrase la majorité car la décision nous déplaît. Donc, en mon sens si le gouvernement élu au pouvoir ne fait pas mon affaire, pourquoi n’irai-je pas devant les tribunaux pour demander une injonction. Non mais tant qu’à écraser la majorité allons-y. 🙂
Essaie donc pour voir et surtout, tiens-nous au courant! 🙂
Si vous voulez un gouvernement qui coupe dans le gras de la grosse machine de l’état, commencez par allez voter pour ceux qui vont couper dans le gras de la grosse machine de l’état. QS, PQ et PLQ = engrossir la grosse machine de l’état.
Euh… ok…
Il y a une expression que j’aime particulièrement:
Quand on coupe dans le gras, le gras réagit en sortant avec des pancartes.
La question est: pourquoi le gouvernement conservateur, qui a eu accès au pouvoir de façons douteuses, enfin dont les pratiques sont présentement à l’étude, n’est pas sous le coup d’un injonction temporaire de la cours? Deux poids, deux mesures… Suis-je surpris? Pas vraiment…
J’avoue na pas comprendre la logique: l’injonction à lieu à Alma, où c’est un député NPD qui est ici. L’éducation relève du provincial, où c’est le député du PQ qui est à Alma…
Les conservateurs fédéraux ont rien à voir là dedans. Ça tombe dans le royaume de la conspiration du style X-Files de science-fiction.
Je fais juste souligner que la grève d’Alma, sous le coup de l’injonction, a perdu sa « légitimité » pendant qu’au fédéral il n’y a pas d’injonction (et il n’y en aura jamais) alors que des vices de procédures sont relevés dans plusieurs cirscronscriptions.
Bref pourquoi un injonction pour un vote de grève étudiante et rien lorsqu’on parle d’élections fédérales. (http://www.cbc.ca/news/politics/story/2012/02/28/pol-election-calls-tuesday.html si tu n’es pas aux faits…)
Et merci de t’assurer que je connaisse mes député et les champs d’intervention des paliers de gouvernement, c’est sympatique 🙂
Ah, désolé, je viens de lire très attentivement ton commentaire et je vois plus clairement ton point de vue:
D’un côté, des étudiants aboutissent à un choix controversé mis sous injonction, de l’autre, les conservateurs utilisent des pratiques douteuses pour gagner des comtés et sont sous enquête par Élections Canada.
SI j’ai bien compris, tu déplores que les deux ne reçoivent pas le même traitement?
Ma réponse est qu’on adresse pas la même chose. D’un côté, les conservateurs n’empêchent aucunement l’accès à quoi que ce soit, de l’autre, les étudiants, si. D’un côté, Élections Canada rempli son mandant, de l’autre, il n’y a aucun corps électoral qui supervise les mécanismes de vote des étudiants.
« Bref pourquoi un injonction pour un vote de grève étudiante et rien lorsqu’on parle d’élections fédérales. »
Qui parlait d’élections fédérales? Ne parle-t-on pas ici de grève étudiante?
Jonathan, le parti Conservateur et c’est pratique électorales controversées font entrave à un exercice sain et respectueux de la démocratie. Quand il coupe dans le financement des partis d’opposition, c’est dans la libre circulation des idées et dans une pluralité de points de vue pour les Canadiens qu’il coupe.
Quant au vote de grève au Collège d’Alma, c’est presque comme des élections. Même si le taux de participation est bas (comme lors d’une élection nationale) le choix de la majorité votante est observé avec respect, et ça suit tout le monde pour 4 ans. Madame pressée de finir sa session pour être sur le marcher du travail, est une égocentrique qui, via « papa », « écrase la majorité », tel que le décrit Martel.
Enfin, la comparaison a sa place, puisque sans hésiter, un juge, avec un rapport vide de crédibilité (tel qu’exposé par l’avocate qui critique le dossier à RDI) écrase un mouvement démocratique étudiant. Effectivement, il est démontré que les quelques appuis auquel le juge a recours se réfère au code du travail qui n’a pas application dans le cas présent. De toute façon, on sait sur quel ton le syndicat des enseignants du collège a reçu le « jugement ». Enfin de l’autre coté, nous avons une élection fédérale aux pratiques non conformes et ce ne sera pas suffisant pour que le gouvernement craigne de tomber !
« le parti Conservateur et c’est pratique électorales controversées font entrave à un exercice sain et respectueux de la démocratie. Quand il coupe dans le financement des partis d’opposition, c’est dans la libre circulation des idées et dans une pluralité de points de vue pour les Canadiens qu’il coupe. »
« Quant au vote de grève au Collège d’Alma, c’est presque comme des élections. »
Quel est la différence entre les conservateurs qui veulent couper la pluralité d’idées et l’association étudiante qui veut prévenir des étudiants qui ont d’autres idées comme aller à leur cours?
ET, dernier point…
Jamais je n’ai indiqué que les étudiants grévistes sont des bébés gâtés, mais de votre côté, la fille (qui en fait représente une quantité non-négligeable d’étudiants, j’en suis certain), est critiquée comme étant une bébé gâtée par votre commentaire.
Je vois qui à la position la plus moralement intègre.
Les Conservateurs n’ont peut-être rien à voir dans cette décision… Mais si les Libéraux du Québec y étaient pour quelque chose?
Affaire à suivre, je vous le prédis….
C’est facile de critiquer et émettre des hypothèses comme ceux-là. C’est plus difficile de faire suite avec des preuves concrètes.
Je pourrais tout aussi facilement suggérer que les associations étudiantes sont partiellement financés par le Parti Québecois, mais que ce même parti ne déclarera pas cette dépense au Directeur des élections.
Je pourrais également citer les frais de participation aux associations étudiantes qui ont augmentés plus vite que n’importe quel hausse de frais de scolarité mentionné.
Je pourrais également indiquer que les chefs des associations étudiantes se sont faits offrir des hauts postes cadres dans les syndicats, entre autres la FTQ et la CSN s’ils poursuivaient leurs militantisme.
Toutes ces affirmations sont FAUSSES. Mais moi, au moins, j’ai l’honnêteté de l’avouer. Et je ne m’en sauve pas en disant « ben non, c’est ce que je soupçonne… ».
C’est pas compliqué, dans une démocratie, la règle pour prendre un vote est de 50% +1, soit la règle de la majorité. Comme tout le monde est invité à participer aux assemblées: il y a ceux qui participent et ceux qui ne participent pas! Comme les absents ont toujours torts, la règle demeure toujours la même: 50% + 1 des gens présents. Si vous ne voulez pas de grève, allez à vos assemblées! Une démocratie, c’est pas de faire ce qu’on veut chacun pour soi! Ça, c’est de l’anarchie!
J’ajouterais que si le résultat est serré et qu’il ne vous satisfait pas, vous pouvez faire circuler une pétition demandant de reprendre le vote.
M. Lagassé à parfaitement raison.
On reprends le vote jusqu’à ce que les « pour » le remporte. Mais les « contre », eux, qui ont peut-être été confus ou mal-informés (peut-être par les « pour »), on les néglige. Ils ne comptent pas.
Autrement dit: Une association qui décide unilatéralement a un droit de le faire, et ils peuvent être intransigeant. Mais c’est hypocrite d’être inflexible et d’accuser son contre-partie (en occurrence, le gouvernement) d’être inflexible et intransigeant.
TOUS les étudiants sont invités à assister à leurs assemblées générales! Et soit dit en passant, quand il y a un vote, ce n’est pas une décision unilatérale des dirigeants de l’association! Il y en a qui disent vraiment n’importe quoi!
D’accord, mais faudrait cesser de parler de ce fameux vote, et de ces prétendues irrégularités: C’est pas de ça dont parle le jugement Lemelin. Il parle du droit de grève des étudiants, qu’il oppose au droit de la fille vertueuse d’aller à ses cours.
Rien, mais je dis bien rien dans cette décision de Lemelin, que ce soit dans le résumé du dossier aux paragraphes 1 à 5 et ou que ce soit dans ses conclusions (le ratio decidendi, qu’on dit), rien dis-je bien pour être entendu, ne parle d’irrégularités au moment du vote. Rien.
La décision dans l’affaire du Cégep d’Alma est une décision qui, sur le fond, nie le droit de grève des étudiants. Point barre.
C’est pas parce qu’ils l’ont dit à la tivi que c’est vrai.
« Il parle du droit de grève des étudiants, qu’il oppose au droit de la fille vertueuse d’aller à ses cours. »
C’est assez méprisant comme commentaire. On parle de droit d’accès à l’éducation…mais parce que cette étudiante veut aller à ses cours, elle est ostracisée, minimisée, marginalisée. Pourquoi? Au meilleur de ma compréhension: elle ne suit pas les lignes des gens qui sont contre la grève – elle voit cela autrement. « Une opinion différente? C’est inacceptable! » disent les gens qui supportent la grève.
On cite son désir de rentrer sur le marché du travail…comme si accéder au marché du travail, la volonté de faire des sous, de mettre au service des gens ses connaissances acquises était une honte. « Cette fille est une honte à la société – elle veut contribuer!!! » est le ton sous entendu dans les commentaires.
Les étudiants peuvent faire la grève la fin de semaine, les soirs, ils peuvent manifester de 10 000 autres manières – mais surtout, on ne doit pas taper sur tous et toutes qui ont une opinion différente. C’est facile de faire partie d’une masse, c’est difficile d’y faire face et cette fille mérite beaucoup plus d’admiration qu’on lui donne.
Juste pour souligner que la loi anti-scab, au niveau du milieu du travail, interdit aux employés en grêve, lorsqu’elle a été voté, de rentrer travailler et ce afin de préserver le droit de grêve et ses impacts. De plus, faire une grêve les soirs et la fin de semaine, c’est pas une grêve… il y a peu ou pas de cours les soirs et aucun les fins de semaines. Ça c’est des beaux moyens de perssion! Ok tout le monde, on fait la grêve la fin de semaine, Charest n’aura pas le choix de nous écouter!! Bein voyon..!
Dans le fond, on est tous pareil, on fait tous la grêve de la faim à chaque jour… entre les repas et la nuit lorsque l’on dort… Big Deal! comme dirait Pérusse
« loi anti-scab, au niveau du milieu du travail »
Donc, le juge avait raison de se baser sur les articles de loi du travail?
Tout ceci est un débat de société… Un débat sur la démocratie même… Je le répète, dans tout vote, c’est la majorité qui l’emporte et on se rallie… C’est le fondement même d’une démocratie… Pour ce qui sont des poursuites intentées par les étudiants, qui les financent? Le PLQ? Je suis fier du mouvement étudiant qui nous oblige à faire un débat sur le type de société que nous voulons! Moi, je n’en veux pas d’une société où le 1% de la population s’en mette plein les poches! Est-ce normal que le gouvernement dépense près de 600 000$ de publicité pour défendre son budget? 200 000 000$ pour bâtir un aréna qui va servir à un multimillionnaire (PKP)? Est-ce normal d’avoir une société où la seule chose qui compte est le JE, ME MOI?
Primo, C’est mathématiquement impossible de mettre plus que 1% de la population dans la catégorie du pourcentage de la population la plus riche. Et effectivement, le 1% de la population le plus riche resteront les plus riches parce c’est comme ça qu’on les classe: ce sont les plus riches.
Secundo, « JE, ME, MOI » veut reprendre des cours…mais de l’autre côté, il y a les « JE, ME, MOI » qui veulent que ce soit les autres qui payent. C’est pas un argument plus intelligent d’un bord que l’autre.
Finalo: oui, les étudiants en font un débat de société, M. Pierre à raison. Mais il est maintenant envenimé par l’hypocrisie des étudiants. « C’est la majorité qui l’emporte et on se rallie »…Ça sent hypocrite pas mal quand on conteste un gouvernement majoritaire. Ça sent hypocrite quand on veut égalité pour tous – sauf les plus riches. Ça sent hypocrite quand les pauvres réclament l’argent et les services des plus riches mais accusent ces mêmes riches d’être « argent-centriques ». Tout le monde voit que plus d’Argent est bon: soyons honnêtes au moins!
Comme si les riches n’ont jamais fait un sacrifice, n’ont jamais pris un risque, n’ont jamais troqué une once de liberté pour en arriver là où ils sont. Comme s’ils n’avaient jamais rien fait de leur vie, jamais la moindre décision, jamais une seconde de sommeil de moins…comme si l’argent leur était donné du ciel. Comme s’ils ont été aimés de tous et toutes à tous les jours de leur vie…
J’aime les gens avec une vision différente, du guts, avec des balls, et qui sont prêts à tout mettre sur la table pour ce qu’ils croient être une bonne décision et je pense qu’on en a pas assez. Je pense que ceux qui y sont, et qui ont un succès, sont à célébrer et non à détester.
@ Jonathan: Pour reprendre ta dernière phrase, ce n’est pas de détester ceux qui ont du succès! En fait , C’est de trouver anormal que, par exemple, « La rémunération du pdg d’Air Canada, Calin Rovinescu, a bondi de 76% en 2010. Sa rémunération est ainsi passée de 2,58 M$ en 2009 à 4,55 M$ en 2010. », alors qu’ils ont coupé dans les salaires de leurs employés lors de la dernière négociation. C’est là que les choses n’ont plus de sens. Que les banques fassent 23 milliards de profit (au Canada seulement)! De voler les régimes de pension des gens qui ont travaillé toute une vie dans une compagnie (White Birch, Singer)!
Et on nous dit que les frais de scolarité vont augmenter de 75% en 4 ans! Si c’est ça notre choix de société! Ce qui est impressionnant dans notre société, c’est que les droits individuels sont plus importants que les droits de la collectivité: le JE, ME, MOI c’est ça! Moi, je veux aller à mes cours et f*ck les autres!
« les droits individuels sont plus importants que les droits de la collectivité: le JE, ME, MOI c’est ça! Moi, je veux […] et f*ck les autres! »
Attention: cet argument peut être utilisé pour beaucoup de choses contre ta position.
On ne parle pas d’un changement radical de proportion de ce que paye les étudiants en terme de % de leur éducation…on demeure au delà des 80% de l’éducation n’est PAS payé par l’étudiant! Nous ne sommes pas dans une société radicale de droite, le gouvernement dit qu’il faut simplement rajuster les ratios. Une société radicale de droite dirait: « organisez-vous avec votre misère, payez le 50 000$ par an pour votre éducation ». La vaste et écrasante majorité d’un budget étudiant n’est PAS les frais de scolarité…la majorité des étudiants s’endettent avec bien d’autres choses…allant du loyer à l’épicerie. Les frais de scolarité ne représentent qu’une tranche dans le pain.
Si t’as un problème avec AirCan, t’écris une lettre et tu ne les choisis plus. Personne ne t’oblige à voler avec Air Can. C’est le libre marché (c’est ce que je fais). Si t’aimes mieux payer plus cher pour avoir le service AirCan, t’écris une lettre à PDG et tu payes plus cher. Rien ne t’empêche de faire un chèque aux travailleurs quand tu embarques dans l’avion pour les remercier de leur travail.
Le dollar représente le vote le plus directe dans notre démocratie; une chance que nous avons un libre marché. Si les étudiants n’aiment pas les frais de scolarité dans cette province, ils ont le choix d’aller étudier à l’Université Moncton, Saint-Jean, ou St-Boniface si c’est meilleur et moins cher. Libre à eux – liberté totale.
À lire: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/201204/02/01-4511564-combien-ca-rapporte-un-diplome.php
Je résume le discours du texte et laisse moi savoir où j’ai tord…
Ceux qui ont un diplôme, font plus d’argent et donne d’avantage en impôts que ceux qui n’ont pas de diplômes.
C’est bien ça?
Donc pourquoi est-ce que les pauvres, qui donnent leur partie en impôts, devraient payer à la place de ces riches qui ont un diplôme?
Il me semble juste que 15-20% de la scolarité soit payé par ceux qui auront plus tard un plus gros salaire, plutôt que de refiler cette facture à tous, incluant les plus pauvres et les plus démunis?
Comme tu es un peu (beaucoup) de mauvaise foi Jonathan, voici quelque chose que tu comprendras si tu lis bien:
Les contribuables gagnant entre 30 000$ et 49 999$ de revenu ont assumé 21% de la facture fiscale alors qu’ils représentent 23,1% des contribuables. Ils ont versé en 2009 la somme totale de 3,55 milliards d’impôts.
Pour leur part, les citoyens gagnant de 50 000$ à 99 999$ représentaient 18,1% des contribuables. Mais ils ont épongé presque la moitié (47,7%) de la facture fiscale: ils ont payé 8,1 milliards d’impôt provincial.
Bien qu’ils ne soient que 250 000 à gagner plus de 100 000$ au Québec, nos «riches» contribuables ont versé en impôt provincial la jolie somme de 6,9 milliards de dollars. Même s’ils ne représentent que 4,1% des contribuables, ils assument presque 41% de la facture de l’impôt des particuliers.
Si vous faites le décompte, vous constaterez que ces 45% de contribuables ont finalement versé 18,5 milliards d’impôts, soit 1,6 milliard de plus que la facture nette de 16,9 milliards. Il faut savoir que ce 1,6 milliard supplémentaire a été transféré en aide gouvernementale directe aux plus démunis, soit les gens gagnant 20 000$ ou moins.
Ce qui veut dire en clair que plus tu es riche plus tu payes!! C’est clair maintenant!
Oui, c’est bel et bien ce que j’ai compris…plus tu es riche, plus tu payes.
Tout compte fait, tu m’indiques que le système d’imposition mis en place fonctionne très bien. C’est rassurant! Tu fais plutôt l’éloge des riches! Et je les salue et les remercie de contribuer autant!
Pourquoi voudrais tu que l’ensemble, les riches ET les pauvres, payent PLUS pour que les étudiants accèdent à un mécanisme qui va enrichir seulement ceux qui vont à l’université? Suffit, suffit pour les plus pauvres…assez c’est assez. Pourquoi ceux qui gagnent le même salaire que les étudiants devraient contribuer encore plus pour les universitaires qui gagneront plus qu’eux d’ici quelques très courtes années??
Tout compte fait, si le système ci-présent fonctionne bien (c’est ce que tu indiques), et si nous avons déjà des frais de scolarité (que personne protestait l’an dernier…), et si tout subit une certaine inflation (c’est une loi universelle et incontournable…)…mais pourquoi es-tu contre la hausse?
C’est pas que je suis de mauvaise foi – seulement que je ne vois pas où tu veux en venir?!
Réponse à Jonathan… ce ne sont pas tous les étudiants qui choisissent d’étudier dans des domaines qui vont leur donner accès à des professions « libérales ». La majorité des étudiants sont aux études pour APPRENDRE et le savoir n’est pas quelque de quantifiable.
Faire des généralisations comme tu le fais ca s’appelle de la démagogie et ca démontre clairement un manque d’esprit critique… d’où la raison pour laquelle je t’invite à étudier.
Mlle Jasmine,
Mais qu’est-ce qui vous fait croire que je n’ai pas passé par le cycle universitaire? A plus d’une reprise? Dans plusieurs provinces? Avec tous les frais payés de mes poches, via des jobinnes comme nettoyer des bols de toilette et du travail de nuit dans des entrepôts?
Quelles généralisations ai-je fait pour être démagogue?
Nous avons besoins de médecins, d’infirmières, pharmaciens, ingénieurs, etc… Et je ne vois tout simplement pas pourquoi on demande au plus pauvres (en plus des plus riches) de contribuer un sou de plus pour que ces personnes soient formés plus qu’ils ne le font déjà.
C’est une position claire et concrète, non?
Même avec des frais de scolarité rehaussé, rien n’empêche une personne de s’inscrire aux études libres ou tout autre programme…et la société est d’accord pour contribuer une majeur partie, la quasi-totalité des frais encourus – au delà de 80%.
Si un étudiant veut investir son temps et son énergie pour s’éduquer, je suis 100% derrière lui! Tant mieux! Ça ne peut que contribuer! Mais je pense que c’est raisonnable que l’étudiant fasse une contribution symbolique de l’ordre du 10 ou 15 ou 20% des frais d’éducation.
Qu’est-ce qui est aussi catastrophique avec cette vision qui est appliquée dans cette société depuis plusieurs décennies, aux travers des gouvernements unionistes, libéraux, péquistes etc…?
Si ça peut aider Jonathan à comprendre un peu plus!!! Soit dit en passant ! O;u je veux en venir? Que la hausse n’est pas nécessaire!
http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/des-bonnes-nouvelles-pour-notre-1/12343/
Mon très cher M. Pierre,
Vous faîtes malheureusement référence à un article qui, à tous les points de vue, ne supporte pas votre position (et je dois avouer, est écrit avec une connaissance si limitée de l’économie que ça en est gênant…). J’aimerais bien prendre le temps de corriger le tir de cet article mais en réalité, on bifurque de sujet des hausses.
Si vous voulez insinuez qu’il y a des gens qui ont un gros salaire, c’est une évidence même, mais ça n’amène rien au sujet des frais de scolarité. Mais vous avez dit vous-mêmes que « plus tu es riche plus tu payes!! C’est clair maintenant! ». (D’ailleurs, d’après les ratios que je vois dans l’article, les plus riches des riches payent leur juste part). Donc, plus on a de riches, mieux c’est – non?
Si votre argument repose sur le fait que parce qu’il existe des gens qui ont un gros salaire, les étudiants ne devraient pas payer de hausse de frais de scolarité vous évitez toujours de clarifier ce qu’un a comme lien avec l’autre. Si les gens sont de plus en plus riches, c’est en partie dû à l’inflation et donc, la contribution symbolique des étudiants (que personne contestait l’an dernier), devrait donc également suivre cette même courbe. Maintenant, puisqu’elle ne l’a pas fait depuis le gel des frais, il faut faire un rattrapage. Je suis ouvert à discussion sur la durée et l’importance de la hausse, mais vous n’avez aucunement souligné un argument qui me fait réfléchir autrement.
Si votre argument repose sur le fait que les gens éduqués font un plus gros salaire, et donc rapporte plus à la société, je vous indique que jusqu’à présent, les frais de scolarité n’ont aucunement empêché des gens de graduer et de devenir productifs dans la société – donc je ne vois pas d’où vient ni où va cet argument.
Au final, si vous voulez clarifier votre position vous même, ça m’éviterait d’énumérer à votre place comment votre logique ne tient pas réellement route. Ça me donnerait un peu plus de crédibilité.
En fait, c’était rigolo comme texte…on aurait dit qu’il était écrit par un étudiant du secondaire 3. (Si c’était le cas, c’est super mignon et merci de me l’avoir pointé!).
En fait , mon pauvre Jonathan… tu es un démagogue de la même trempe que Éric Duhaime que tu dois admirer… tu mêles tout… Et je suis d’accord avec Mlle Jasmine… relis tout ce que tu écris… et moi, je ne t’invites pas à étudier mais à avoir un esprit critique et du jugement… Surtout, que tu es d’accord avec M. Éric sur les 5 premiers points de son intervention… sauf celui du partage des ressources entre les riches et les moins nantis… alors on voit où tu te loges dans la société… Je, Me, Moi!!!! Alors continue… ça fera une société juste… et surtout plus épaisse!!!!
Très cher M. Pierre
J’aimerais tant que vous expliquez ce que vous croyez ce que ça veut dire être démagogue…
Encore, vous n’exprimez pas réellement vos arguments, vous semblez vous attendre à ce qu’on comprenne intuitivement ce que vous voulez dire. Évidemment, on va nul part ainsi. Je vous suggère d’énoncer vos arguments, tout sumplement.
Éric Duhaime: je ne le connais pas. Il travaille où?
Et « je suis plus ou moins d’accord » signifie qu’il y a un certain consensus qui est atteignable, mais pas un espèce de « passez droit ».
Je viens de revenir de mon collège à Alma pis je suis triste de tout ça. Faudrait que papa parle à ses enfants. Et que les enfants parle aussi à leur papa. Et comme on dit souvent… la vérité…. Réclamons LA RENCONTRE pour commencer quelque part..
On est tous derrière vous! Loin d’essouffler notre mouvement voir votre ingéniosité et la solidarité dont vous faites preuve ne peut que nous « criquer »!!!!!
Pour votre information
1-le recour au tribunaux pour renverser une loi faite par un gouvernement élu se fait souvent. Pensez au recours devant la cours suprème pour invalider des articles de la loi 101. Un gouvernement (ou une association) est régie par une constitution ou par une charte.
2-le droit à l’éducation est aussi protégé par la charte
3-les associations étudiantes ne sont pas couvertes par les lois du travail, il n’existe pas de droit de grève étudiant, c’est un boycotte des cours.
4-Les vrais perdants seront les étudiants, les seuls gagnants seront ceux qui ont à coeur de se préparer un CV pour une future carrière dans la CSN ou ailleurs.
5-SI vous calculer que l’éducation est gratuite à pertir de la maternelle, et si vous calculer les frais d’inscription universitaire pour un bacc de trois ans après la hausse, vous calculerez que l’étudiant aura payer environ 5% des couts de ces études, VOus pouvez aussi comparer avec la Norvège ou le service militaire est obligatoire.
6-Je prépare un nouveau mouvement qui réclamera que les biens alimentaires essentiels soient gratuits pour tous. Le droit à la santé commence par une alimentation saine et accessible pour tous. Il est immorale que les riches s’alimente mieux que les moins biens nantis.
C’est des points percutants.
Malgré que je ne ne suis peut-être pas tout à fait d’accord avec vos points (notamment point 6), tout est au moins assez clair et avec un objectif bien évident; tellement que je pense que nous pourrions en faire un débat constructif et d’en sortir enrichi tous les deux.
Il y aura des élections prochainement, que feront les étudiants qui manifestent si le parti élu est favorable à une hausse des frais de scolarité? Organiser des manifestations? Faire appel aux tribunaux ou accepter le résultat de l’élection?
Le dernier sondage disait que 61% des québécois étaient favorable à une hausse.
D’après M. Pierre, « C’est la majorité qui l’emporte et on se rallie »…Fred Gagnon continue en disant que: « Même si le taux de participation est bas…le choix de la majorité votante est observé avec respect, et ça suit tout le monde… »
Mais j’ai appris, de M. Pierre, que même si la manifestation se poursuit, » le JE, ME, MOI c’est ça! Moi, je veux [ ] et f*ck les autres! », c’est parce qu’on privilégie « les droits individuels » car ils « sont plus importants que les droits de la collectivité », sachant comme Mlle. Jasmine indique que « La majorité des étudiants sont aux études pour APPRENDRE ».
Je les remercie sincèrement d’avoir éclairci le sujet.
@jonathan
« Mais je pense que c’est raisonnable que l’étudiant fasse une contribution symbolique de l’ordre du 10 ou 15 ou 20% des frais d’éducation. »
j’ai comme l’impression que là repose l’essentiel de ton opinion.
ben oui, tu as raison, ce n’est pas débile que l’étudiant paye une partie des frais encourus.
là n’est pas la question.
selon moi, ce pour quoi l’on doit tous être contre la hausse des frais de scolarité se résume à ceci:
1. on devrait viser la gratuité scolaire jusqu’au doctorat. je veux vivre dans une société instruite, cultivée et savante. augmenter de 75% la contribution des étudiants au coût de leur formation est un énorme pas dans la direction inverse. moins de québécois poursuivront leurs études et ça, ça m’ennuie terriblement.
2. le parti libéral gère désastreusement le trésor public. je t’épargne la myriade d’exemples. il est sous enquête pour corruption. il n’a pas la légitimité de demander plus à quiconque. je crois que les revenus du gouvernement sont plus que suffisants et qu’une bonne administration pourrait envisager de diminuer les frais de scolarité.
voilà voilà.
à ton tour.
Gentil Calinours,
Je suis d’accord qu’une augmentation de 75 c’est beaucoup en 5 ans. Et il serait juste de demander une augmentation sur un plus long terme pour pas qu’il y ait une si grosse différence entre 3 promotions consécutives du bac. Nous sommes d’accord.
Vos deux arguments, par contre, n’adressent pas la hausse. Le premier évoque un autre paradigme et le deuxième dénonce un gouvernement que vous n’aimez pas.
Il y a mérite par contre dans un de vos énoncés: plus les frais de scolarité sont hauts, moins il y aura d’étudiants. J’aimerais répliquer que le Québec a les frais de scolarité les plus bas en amérique du nord et en même temps le plus grand nombre de décrocheurs. Les deux ne sont donc pas bien inter-reliés comme paramètres et donc votre argument ne semble pas, a priori, correcte. Le plus grand test sera aux sessions à venir: si le nombre d’étudiants chute drastiquement, je concèderai; mais s’il n’y a pas de baisse réellement significative du nombre d’étudiants, votre argument perdra.
Pour ce qui est de l’argument de gestion des frais publiques, je suis partiellement d’accord…il ne peut effectivement pas demander plus à quiconque – incluant contribuables publiques. Si je me permet de bifurquer légèrement de la question des hausses…même avec un tout nouveau parlement élu…tous les fonctionnaires demeurent exactement les mêmes…les mêmes postes, les mêmes salaires etc…je suis toujours bredouille à savoir ce qui changerait drastiquement quand on fait cet argument. Il n’y aura pas une fée magique qui fera en sorte que les fonctions ne gaspilleront plus parce que le premier ministre est différent. Pour connaître un bon nombre dans la fonction publique, ils font des miracles avec des riens!!
Voila donc
Je te remercie d’être d’accord que ce n’est pas
Oops…trop vite…
Je vous remercie d’être d’accord que ce n’est pas débile que les étudiants payentune partie de leurs frais.
je persiste à défendre mon futur organisme qui exigera que les biens alimentaires soient gratuis pour tous car l’alimentation arrive avant les études universitaires, comment voulez vous étudier le ventre vide. Il est immorale que les riches s’alimentent mieux que les pauvres.
@jonathan
« Vos deux arguments, par contre, n’adressent pas la hausse. »
je rappelle mes deux arguments: l’effet néfaste que la hausse aura sur le nombre d’inscriptions et la l’illégitimité du gouvernement qui tente d’imposer cette hausse.
je n’arrive pas à concevoir que ces deux arguments puissent ne pas être directement reliés à la question qui nous occupe.
ton explication « Le premier évoque un autre paradigme et le deuxième dénonce un gouvernement que vous n’aimez pas » ne me convainc pas. de plus, puisque tu prends le temps de répondre en détail à chacun d’eux par la suite, j’ose croire que finalement, mes arguments, en fait, « adressent » bel et bien la hausse.
à propos de la suite, justement:
« le Québec a les frais de scolarité les plus bas en amérique du nord et en même temps le plus grand nombre de décrocheurs. »
là, par contre, on s’éloigne effectivement du sujet. vouloir imiter pire que soit n’est pas une bonne idée, et le décrochage est une autre paire de manches.
si tu mets en doute le lien entre le prix de quelque chose et la demande pour ce quelque chose, alors là faut le dire clairement, jonathan. et par la suite reprendre ton cahier d’économie de secondaire cinq.
et si tu veux un exemple concret de l’effet d’une hausse drastique des frais de scolarité sur la fréquentation, trouve un article qui décrit la situation en angleterre dans les années quatre-vingt-dix.
« si le nombre d’étudiants chute drastiquement, je concèderai »
je crois qu’il vaut mieux, en particulier lorsqu’il s’agit de l’avenir d’une nation, prévenir que guérir, jonathan. pas toi?
« il ne peut effectivement pas demander plus à quiconque »
ah, bon, alors tu es contre la hausse, alors? désolé pour le malentendu je croyais que tu plaidais pour line beauchamp et autres croches.
« Si je me permet de bifurquer légèrement de la question des hausses »
ok, pourquoi pas, voyons voir…
« même avec un tout nouveau parlement élu…tous les fonctionnaires demeurent exactement les mêmes… »
tu prétends qu’un gouvernement pq ou autre serait aussi corrompu. tu leur fait là un grossier procès d’intention, jonathan, ce qui est évidemment invalide pour appuyer une thèse. « les autres feraient pareil! », c’est encore pire que le fameux « les autres font pareil! »
à ce sujet, cependant, question d’enlever encore un peu d’eau à ton moulin, je crois qu’un gouvernement indépendantiste, qui propose un projet national sincère, serait naturellement plus réticent à dilapider le patrimoine qu’un gouvernement qui est évidemment en place dans le but de faire faire une piasse à ses donateurs.
cordialement,
M. Arseneault,
Je pense que votre point de vue à un certain mérite, mais on ouvrirait un débat sur, entre autres, les subventions au cultures internationales (car on ne pousse pas assez de bananes en hiver dans les plantations canadiennes), de marchés internationaux déjà subventionnés, de transport subventionné, des subventions laitières et pâtissières (est-ce que tout le monde reçoit un « pain et fromage gouvernemental »?), qu’arrive-t-il à ceux qui ont des allergies alimentaires(?), est-ce mieux un « fond de pension » alimentaire (qui ensuite pourrait-il être appliqué en restauration?), on ouvre aussi un débat sur l’alimentation 2-vitesses: doit-on payer du caviar et du champagne à tous? (J’exagère pour exemplifier le point…).
Je suis derrière vous si vous voulez éliminer des taxes sur certaines denrées alimentaires de base en épicerie (entre autres, le lait, le lait maternisé, les fruits et légumes).
Bref: le point à un certain mérite et nécessite effectivement plus de discussions car il a des impacts sur la santé, la culture, l’éducation (comme vous dites) et l’économie; bref c’est intriguant comme concept et si vous arrivez à ouvrir un organisme, je m’informerai plus et serai ouvert à faire une contribution. Mais je ne vous garantirai pas un support aveugle vu les points que j’ai levé.
Tout ceci étant dit, je ne sais pas si ce forum (cette page web sur ce blogue unique) est propice à ce débat – je me sens déjà bifurquer très, très, très loin de mon point original.
Cher Calinours Bienveillant,
Dans la loi de l’offre et la demande, si la demande baisse, on baisse l’offre. Si la demande est à la hausse – l’offre suit. Libre marché. Si 40% des garçons du secondaire lâchent (c’est peut-être plus ou moins…), changer les frais de scolarité universitaires ne changera rien: ils ne se rendent pas à l’université.
Avec une montée des coûts d’enseignements, il faut nécessairement faire plus. Tous les contribuables sont d’accord pour augmenter la quantité d’argent absolue aux universités mais ils s’attendent simplement à une hausse équivalente de la partie symbolique de l’étudiant. Personne – mais personne – n’est contre une participation MASSIVE des contribuables. On demande simplement que les étudiants vivent dans notre époque plutôt que de souhaiter un rêve utopique. La vraie vie, l’inflation, les coûts, les profs qui se font offrir meilleur salaires ailleurs, les connaissances modernes, les réseaux informatiques, les mannequins pratiques pour les apprentis médecins, c’est ça.
Pour ce qui est de prévenir plutôt que de guérir – je pense que malheureusement, nous n’avons pas mis assez d’argent de prévention et donc on doit guérir (j’appelle ça la hausse…).
« il ne peut effectivement pas demander plus à quiconque »: effectivement, je maintiens cette parole. On garde le même prorata des coûts pour les contribuables et les étudiants qui doivent, vue la loi de l’inflation, doivent mettre un peu plus de sous dans leur propre éducation…J’aimerais que les étudiants protestent devant les bureaux de la SRC, ou devant la base de Valcartier, ou devant les retraités qui se font couper leurs pensions de 40% et j’aimerais qu’ils leurs en demandent un plus grand ratio pour leur éducation. Ces gens en ont fait assez. Au tour des étudiants de mettre un peu, un tantinet peu, en proportion symbolique, pour recevoir une éducation de qualité à la fine pointe dans des universités de classe mondiale.
C’est naïf de penser qu’un parti politique est plus « saint » qu’un autre vu leur alignement politique. Le PQ n’est pas plus à l’abri de corruption que les autres partis…si tu leur accordes une grâce parce qu’ils ont une plate-forme qui te plaît, tant mieux pour toi et pour eux. Mais la réalité c’est autre chose.
Finalement: si cette aversion à une éducation subventionnée à 80+% répugne les étudiants à un si haut point, ils ont la liberté totale d’aller ailleurs. En France, par exemple. Puisqu’on cite ce pays comme modèle de gratuité scolaire: qu’ils y aillent, qu’ils se fassent payer leurs études par les français, et qu’ils reviennent plus instruits que jamais! Liberté totale! Je suis contre toute barrière qui les empêche de faire cela!!
« Si 40% des garçons du secondaire lâchent (c’est peut-être plus ou moins…), changer les frais de scolarité universitaires ne changera rien… »
toujours par souci de cohérence avec le sujet du billet, pourquoi ne pas s’en tenir aux étudiants qui ne lâcheraient pas? après tout c’est eux qui sont dans la rue. loi de l’offre et de la demande: on augmente le prix, la demande diminue. ya quand même une limite à la torsion que peut endurer un argument, jonathan!
« On demande simplement que les étudiants vivent dans notre époque plutôt que de souhaiter un rêve utopique. »
il y a des pays ou c’est beaucoup plus cher qu’ici et d’autres ou c’est beaucoup moins cher. laisser les choses en l’état n’est pas utopique. je n’embarque pas dans ton délire.
« je pense que malheureusement, nous n’avons pas mis assez d’argent de prévention et donc on doit guérir (j’appelle ça la hausse…). »
plusieurs remèdes sont disponibles. on choisit le pire, le pansement au lieu d’une meilleure hygiène, pour continuer l’analogie médicale.
« les étudiants qui doivent, vue la loi de l’inflation, doivent mettre un peu plus de sous dans leur propre éducation… »
ok pour 2% par année. l’inflation, quoi. j’imagine qu’une telle augmentation n’aurait pas d’impact sur la fréquentation.
« …j’aimerais qu’ils leurs (aux ex-employés de radio-canada) en demandent un plus grand ratio pour leur éducation. »
les étudiants et moi ne demandons pas un « plus grand ratio ». nous demandons que le ratio ne change pas. formuler la demande des étudiants comme tu le fais est de la pure tromperie. dis pardon mononcle.
« un tantinet peu, en proportion symbolique, »
75% n’est ni un tantinet, ni une proportion symbolique.
« C’est naïf de penser qu’un parti politique est plus « saint » qu’un autre vu leur alignement politique. Le PQ n’est pas plus à l’abri de corruption que les autres partis… »
le pq, ainsi que les autres partis politiques indépendantistes ont, dans leur programme, des mesures pour limiter, voire abolir le financement privé des partis politiques, ce qui aurait un effet direct, et à la baisse, sur le niveau de corruption/collusion/copinage de l’administration publique.
de plus, je crois sincèrement que les lévesque, duceppe, curzi, parizeau, aussant, landry, khadir, falardeau, marois et autres figures de proue, ont milité ou militent présentement pour le bien de notre pays, ce qui est un superbe frein à la propagation de la corruption.
« …ils (les étudiants) ont la liberté totale d’aller ailleurs. »
probablement ton argument le plus faible. ces étudiants sont québécois. ils ont à cœur l’avenir de la société québécoise. celle de leurs parents et celle de leurs enfants. ils font leur possible pour empêcher leur gouvernement de mettre en place une hausse qui aura pour effet de réduire la qualité de leur société. leur proposer de crisser le camp? tu leur proposes la lâcheté? après la soumission et l’ignorance, on va aller loin, avec les valeurs que tu promeus.
ENFIN! Mon très cher Calinours!!!!
Un consensus!
« ok pour 2% par année. l’inflation, quoi. j’imagine qu’une telle augmentation n’aurait pas d’impact sur la fréquentation. »
Merci infiniment!!! Nous sommes maintenant sur la même longueur d’onde. Je pense qu’on peut donc, à ce stade ci, affirmer que la différence se situe en fait du point de départ auquel on considère qu’on doit commencer à appliquer cette inflation. De mon point de vue, considérant que ça fait plusieurs années que les frais ont été gelés, ça me semble relativement raisonnable d’avoir une hausse telle que proposée. De votre point de vue, c’est à partir de cette année/l’an prochain. Bon – entre nous deux, je ne pense pas qu’il y a grand chose qui ressortirait de faire de l’aller-retour car on ne s’entendra probablement pas et, de toute façon, c’est pas nous qui allons résoudre le dilemme. Tant que tu es d’accord que le ratio auxquels les étudiants participent ne change pas – et que tu es confortable avec l’idée de considérer l’inflation, nous n’avons plus de réelle discorde.
Pour ce qui est de ma position concrète, entre nous deux, je pense que le pourcentage symbolique de contribution devrait se situer autour de 10-15-20% – tant qu’on est dans ce « range », c’est OK avec moi.
Pour ce qui est du financement des parties politiques et du reste du tralala, c’est accessoire à ce stade et on bifurque de notre réussite commune.
@jonathan
le point de départ de l’ajustement pour l’inflation doit être aujourd’hui. si c’était hier, il y aura une baisse de fréquentation, ce qui hypothéquerait notre prospérité future:
http://www.guardian.co.uk/education/2011/sep/07/tuition-fees-rise-fewer-university-entrants-lse
http://www.iris-recherche.qc.ca/blogue/laide-financiere-aux-etudes-ne-compensera-pas-pour-la-hausse/
ceci écrit, je te répète que je suis pour une baisse des frais de scolarité, pour permettre à plus de québécois d’accéder aux études supérieures.
tu écris:
« …ça me semble relativement raisonnable d’avoir une hausse telle que proposée. »
puis:
« Tant que tu es d’accord que le ratio auxquels les étudiants participent ne change pas – et que tu es confortable avec l’idée de considérer l’inflation, nous n’avons plus de réelle discorde. »
oui, nous avons une réelle discorde. entre 75% et 10% d’augmentation, il y a une simonac de grosse différence. on est pas sur la même longueur d’onde pantoute.
Ouf – cher Calinours…
C’est désolant de voir que même lorsque nous sommes d’accord, tu cherches encore la chamaille. Pourtant – les branches d’olives se touchaient presque – on en était à discuter du % (t’as même suggéré 10%? J’aurais pu y songer…)!!! Ah bon, case départ.
Tu préfères compter l’inflation aujourd’hui, moi d’hier. Restons d’accord pour être en désaccord.
J’ai toujours prôné une certaine ouverture pour dire qu’on étends la hausse sur un plus long terme. J’ai toujours dit que je trouve ça raide – effectivement – et que j’aurai eu une sympathie pour les associations si la position prônée était d’étendre la hausse sur 10 ou 15 ans, ou n’importe quelle autre mesure pour adoucir la pente. J’aurais pu avoir une certaine sympathie si les dirigeants des associations étudiantes auraient restés sur les tables de discussion en 2010 (si j’ai bel et bien compris les nouvelles).
Mais ma sympathie pour les associations étudiantes s’est volatilisée et, de par l’action des associations (et non des étudiants individuels), je me trouve campée du côté des hausses. Les associations me forcent de rester campé là. Cela, jusqu’à ce que les associations ouvrent la porte à laisser les étudiants étudier sans les faire passer pour des moins que rien.
Pour ce qui est du changement de paradigme vers la gratuité scolaire, c’est très noble comme but – et en principe, j’ai rien contre l’idée d’en discuter, mais je vois la place de cet item dans une plate forme politique (peu importe le parti) et ne répondrai que mal si on « force » ce paradigme sur moi et mes concitoyens. En fait, toute discussion de modification du paradigme mérite un débat; et on peut en faire un dans les campagne électorales à venir; et je serai le premier à dire que c’est un sujet qui mérite une couverture médiatique dans les prochaines élections. J’irai même à le demander aux divers prétendants pour le siège de mon compté ce qu’ils approuvent. J’irai même à te suggérer de te présenter aux élections et je vais effectivement te considérer comme candidate potentiel si ça se trouve qu’on est au même endroit – t’as un esprit vif et critique (c’est bon).
Mais tout ça, c’est à un autre moment. Ce n’est pas là. Il y aura des moments beaucoup plus propices où tout le monde serait beaucoup plus ouvert à recevoir le message des représentants d’associations. Ce n’est pas le moment là là.
@jonathan
« les branches d’olives se touchaient presque – on en était à discuter du % (t’as même suggéré 10%? »
2% (inflation) x 5 ans = 10%
depuis le début ce n’est qu’une question de pourcentage. le gouvernement impose 75, les étudiants veulent 0. on ne peut pas dire que l’on a progressé alors qu’on en est toujours là.
« Mais ma sympathie pour les associations étudiantes s’est volatilisée »
voilà le point ou ta réflexion bifurque dans un cul-de-sac. le débat actuel n’est pas un concours de popularité. on est pour ou contre la hausse, pas pour ou contre les associations ou les policiers ou les béciks à gaz. focus, jonathan, focus.
« Pour ce qui est du changement de paradigme vers la gratuité scolaire, c’est très noble comme but »
en effet. et c’est aussi logique. si l’on est contre la hausse à cause de l’effet néfaste sur le niveau de scolarité général au québec, et bien on est aussi pour une baisse des frais pour les mêmes raisons, soit augmenter l’accessibilité aux études et le nombre de « pauvres » qui pourront améliorer leur sort en se greillant d’un bon diplôme. mais je suis d’accord pour reporter cette discussion aux prochaines élections.
Toute ma sympathie s’est volatilisée pour ta cause.
Et les quelques rapprochements qu’on aurait pu avoir ne sont rendus qu’en impolitesses d’un ennui lamentable.
@jonathan
ah. et bien quand tu auras compris que « ma cause » c’est aussi la tienne, on aura fait un pas.
Pour revenir à mon point initial – mon vrai point – c’est que je trouve hypocrite les associations étudiantes qui critiquent le gouvernement d’inflexibilité et d’intransigeance alors qu’ils n’ont aucune flexibilité et ouverture pour une quantité significative d’étudiants qui ne veulent que retourner aux classes et qui doivent faire pieds et mains pour trouver moyen de se faire écouter.
Le fait que je suis pour les hausses est un peu accessoire à ce discours, et partiellement dérivée de cette hypocrisie. Je ne peux pas avoir de sympathie pour des hypocrites…C’est ça que je dénonce.
Si les associations seraient honnêtes, de bonne foi, et ouvert à discussion, je pourrais prêter plus d’attention à leurs discours.
« Le fait que je suis pour les hausses est (…) partiellement dérivée de cette hypocrisie. »
ah! et bien. je te suggère, pour améliorer les fondements de ton opinion, de te poser les questions suivantes:
les université ont-elle besoin de plus d’argent, considérant les exemples de mauvaises gestion qui ont été rendus publics?
si oui, est-ce qu’une hausse des frais de scolarité est le meilleur moyen disponible pour augmenter le financement des universités?
quelles sont les conséquences de l’inévitable baisse de fréquentation qui découlera de l’augmentation des frais?
tu as plutôt choisi de répondre à la question « les associations étudiantes sont-elles flexibles ou pas? » pour forger tes convictions.
cette question est assez loin des enjeux principaux, jonathan…
Mon Cher Calinours!
Enfin, des arguments qui adressent mon point.
Effectivement – il y a eu des exemples de mauvaise gestion et donc, il y a une certaine hypocrisie dans le discours universitaire; je concède. Mais, à mon avis, c’est inférieur à celle des associations et donc mon capital de sympathie n’est pas dans leur camp. C’est au goût de tous et toutes – il y a pas réellement de débat à faire là dessus.
Est-ce que les hausses sont le meilleur moyen d’adresser cette situation? C’est une, parmi une panoplie – et je la trouve raisonnable dans les circonstances budgétaires.
Les conséquences de la hausse? Bien, si elle fait descendre drastiquement la fréquentation, je serai convaincu de faire un rajustement de tir. Mais si le taux d’inscription demeure le même, qu’est-ce que ça veut dire?
L’hypocrisie que je souligne est un peu l’enjeu de CE blogue, CETTE page web. On parle (voir même dénigre) une étudiante qui voulait retourner en classe. Les hausses, c’est pas cela que je voulais adresser initialement – on a effectivement bifurqué de sujet. Je veux souligner pourquoi je ne suis pas du côté des associations étudiantes et voulait souligner et apporter mon point de vue et mon support pour les étudiantes et les étudiants marginalisés qui eux n’ont pas réellement de recours autre que la drastique (légale).
« il y a eu des exemples de mauvaise gestion et donc, il y a une certaine hypocrisie dans le discours universitaire; je concède. Mais, à mon avis, c’est inférieur à celle des associations »
là mon gars tu dérapes. oser comparer l’ « hypocrisie » des associations étudiantes aux scandales qu’accumulent impunément les administration des universités, c’est peine perdue.
tu écris:
« Enfin, des arguments qui adressent mon point. »
puis
« il y a pas réellement de débat à faire là dessus. »
pourquoi être si content qu’on s’attarde à ton point alors que tu admets deux lignes plus tard que ce n’est pas pertinent au débat?
« C’est une, parmi une panoplie – et je la trouve raisonnable dans les circonstances budgétaires. »
ah oui? le pont champlain coûtera quatre milliards. on sait que trente pour cent de ce montant sera nécessaire au graissage de pattes. c’est combien de fois le montant de la hausse, ça, jonathan?
« Les conséquences de la hausse? Bien, si elle fait descendre drastiquement la fréquentation, »
t’es pas encore convaincu???? voyons, c’est quoi que ça te prend, jonathan?!? monte le prix, les gens achètent moins. allo?!?!
« On parle (voir même dénigre) une étudiante qui voulait retourner en classe. »
c’est qu’il existe deux types d’étudiants qui ne sont pas solidaires de la majorité et qui veulent absolument suivre leurs cours: ceux qui ne comprennent pas trop ou qui se posent les mauvaises questions, comme toi, et il y a les individualistes. les je me moi. ceux qui pourront payer la hausse facilement et qui voient même un avantage à la diminution de l’accessibilité. ceux qui se disent parfait, ça va faire moins de compétition, plus de gens « sous » moi, etc. ce genre de raisonnement tout à fait mesquin, quoi. alors dans les deux cas, ces gens méritent l’opprobre.
Hausse de 75% en 5 ans.
Bienvenue dans la vraie vie.
@jonathan
ah ok. ben… bienvenue dans un québec moins savant, mon big.
les banques, les martineau et les recteurs ont encore de beaux jours devant eux, grâce à toi!
OK Mr Bear…
Dernière chance pour une entente: on module les frais avec les moyennes académiques.
>25% de plus que les moyennes: Free. Gratos. Gratuit. 0$. Et on fournit le pepsi.
10-25% de plus que la moyenne: 2500$ par an.
+/- 10 % de la moyenne académique: 3500$ par an.
10-25% sous la moyenne: 4500$ par an.
Mois que 25% sous la moyenne: 7000$ par an.
Que les tits carrés rouges méritent leur gratuité en étudiant et non en bloquant le traffic.
Que les nuls académiques se mettent le nez dans les livres, payes, ou qu’ils laissent leurs place à ceux qui le feront.
Pas d’histoires de riches ou pauvres: ouvert à tous et toutes. T’es brillant, t’es un cerveau prometteur: on t’ouvre la porte. Mais t’es nul, ou tu fais la fête, je veux rien savoir de payer pour toi. C’est ce que tu veux (que les plus brillants puissent étudier peu importe leur revenus), c’est ce que je veux (pas de gratuité universelle).
Now put up, or shut up and get out of the way.
@jonathan
hum… non. ça pousserait les étudiants à ne pas coopérer les uns avec les autres. leur individualisme serait exacerbé. en compétition constante, ils développeraient des réflexes et un mode de vie qui ne me plaisent vraiment pas.
non, je reste avec mon idée de réduire la corruption dans les travaux publics et autres octrois gouvernementaux. ou, encore plus simple, ça:
http://tinyurl.com/7nn6szh.
Mr. Bear,
C’est ça la vraie vie. On prend pas un âne pour jouer les goals au hockey de la LNH. On prend pas un économiste de seconde classe pour gérer RBC. On prend pas un journaliste de dernier rang pour interviewer Barack Obama. On veut le best. La crème. Les meilleurs. Le top. Et les meilleurs méritent le meilleur.
Dans la vraie vie, on tient pas la main du voisin à tous les matins en disant que c’est notre ami. Dans la vraie vie, on dit pas au négociateur de la CSN qui revient bredouille de la table: « onh, t’as pas eu ce qu’on a demandé, mais c’est pas grave, on t’aime pareil, t’es notre frère! ». Dans la vraie vie, quand un président d’entreprise doit clairer du monde, penses-tu qu’il y vait au hasard? Non. Non. Non. Dans la vraie vie, c’est tough. Dans la vraie vie, c’est des coups durs. Et dans la vraie vie, la compétition vient de partout: d’ici et d’ailleurs. Penser qu’on va s’échapper du monde et avoir un cocon invisible de la planète ici, c’est loufoque.
C’est beau ton imagerie te tout le monde en équipe, tout le monde se parle, mais moi je veux le meilleur médecin, pas celui qui était pas pire. Veux-tu le meilleur ingénieur derrière le futur pont Champlain, ou un qui « faisait la job »? Aimerais-tu mieux le meilleur gestionnaire à Concordia, ou faire comme tu penses – « c’est pas grave, ton gaspillage, c’est un travail d’équipe! »? Je suis certain que tu veux clairer celui qui gaspille le plus et mettre un qui est sur la coche.
Les plus démunis ne pourront scander l’inaccessibilité aux études. Ils auront tout simplement à s’y mettre à fond de train – cadence qui leur servira le reste de leur vie – et je donnerai probablement plus de chances à un gestionnaire de portefeuille venant d’un milieu démuni qu’à un riche parce que, dans ce modèle, il va l’avoir mérité son titre.
Si t’aimes mieux avoir gratuité universelle parce que t’as bloqué l’autoroute, t’as pas démontré ton mérite. Si tu penses que je trouves ça normal qu’une fille qui veut suivre des cours se fasse taper sur le bottin parce qu’elle tient pas un petit cordon rouge devant la porte du CEGEP, tu vis pas dans le même monde que moi.
Pars toi un kibbutz avec Amir si tu veux pas vivre dans la vraie vie. Mais tasse toi de devant l’entrée du CEGEP.
@jonathan
« Veux-tu le meilleur ingénieur derrière le futur pont Champlain, ou un qui « faisait la job »? »
moi je veux la meilleure équipe d’ingénieurs, vois-tu, pour le pont champlain. le concept d’équipe, as-tu déjà entendu parler de ça?
« ou faire comme tu penses – « c’est pas grave, ton gaspillage, c’est un travail d’équipe! »? »
ayoye. citer quelqu’un, avec les guillemets pis tout, et lui faire dire de quoi de débile, c’est vraiment de la schnoute, comme technique, jonathan.
« Si t’aimes mieux avoir gratuité universelle parce que t’as bloqué l’autoroute,… »
hein? pas encore entendu personne réclamer la gratuité parce qu’ils ont bloqué l’autoroute. les gens réclament la gratuité parce qu’ils estiment que c’est bon investissement pour le gouvernement, tant sur le plan économique que social.
« Si tu penses que je trouves ça normal qu’une fille qui veut suivre des cours se fasse taper sur le bottin »
t’as raison là-dessus, c’est pas normal qu’un gouvernement corrompu hausse les frais de scolarité de la sorte.
pas normal que des étudiants fassent la grève; ils devraient être en train d’étudier. mais qu’est-ce tu veux, plusieurs d’entre eux ne pourront plus se permettre l’université, et les autres sont solidaires…. on peut quand même pas prétendre qu’ils sont responsables du chaos actuel!
« Pars toi un kibbutz avec Amir si tu veux pas vivre dans la vraie vie. »
conclusion idiote.
Mr. Teddy Bear.
C’est un let-down intellectuel de discuter avec toi – aucune nouvelle idée, suivi aveugle d’une ligne politique séparatiste-socialiste, aucune ouverture sur les idées des autres…même pas un modicum de respect pour un concept de mérite, ni même de compréhension pour d’autres que toi. Dans un modèle que je propose, ceux qui ne pourront plus l’afforder, les sessions universitaires, c’est parce qu’ils n’ont pas de bonnes notes. Que les chaudrons bossés retournent dans les shack de pourvoirie – t’es quand ben même d’accord avec ça?
Plus j’y pense, plus je l’aime mon idée: On y va avec le mérite. Ça, je suis certain, qu’il y aurait un appui monstre de la population. Je vois déjà Richard Martineau sur son blogue: « J’ai la chance d’être assis à côté des plus brillants étudiants: ils boivent tous de la Sangria!!! Je leur ai demandé des autographes. »
Heille: c’est pas un club de mini-putt, c’est pas là pour le fun. C’est une UNIVERSITÉ CANADIENNE et on s’attend, correctement, à attirer et graduer les plus intelligents. C’est là pour attirer et stimuler les plus brillants – dit moi pas que tu ne vois pas ça !! Si les étudiants sérieux réalisaient leur chance dans mon modèle, ils perdraient rapidement leur réputation de grands buveurs. Et s’il y a un riche fils de papa qui veut loafer ses cours de bac de philo (c’est pour l’exemple…), ben, j’ai pas de problème avec ça non plus…il paie !
Maintenant, si t’es CONTRE l’idée de donner les meilleures chances pour ceux qui le MÉRITENT le plus selon leur intellect et leur capacité d’apprendre, c’est fantastique. On vient d’établir qu’il n’y aura effectivement aucun dialogue significatif qui aura lieu entre nous. Le mérite – c’est la base. Donner à ceux qui ne le méritent pas, c’est une aversion au bon sens et j’ose espérer que tu vois cela au moins.
J’espère que tu réalises qu’il vaut mieux être riche et brillant que pauvre et stupide.
J’ai la sincère impression que la différence entre nous deux, c’est que moi je ne fais pas passer ma vision comme celle de l’âme la plus noble ; toi aussi t’es centré sur toi-même mais tu ne l’avoues pas. On DOIT être de ton bord – pour les raisons que TOI tu dictes – parce que TOI t’as raison, et tu veilles sur TOUT le monde…sinon tu barre les chemins et tu traites tes opposants de corrompus. Moi je ne fait qu’offrir un autre point de vue – take it or leave it. Ton idée que parce que quelque a rempli un petit papier d’inscription à l’université qu’il mérite 100% de subvention, I’ll leave that one.
Rassure moi un peu: dit moi pas que tu t’enlignes en diplomatie internationale?! Si oui, il va falloir que je me range derrière le programme de F-35 pour nous défendre.
Mr Teddy Bear,
Je te donne une autre chance de prouver que j’ai tord:
Sors moi des chiffres: dit moi combien couterai en vrai chiffres la gratuité et combien en chiffres, ça rapporterait…Dollars makes sense.
C’est a dire: on attirerait X étudiants de plus par an, et chaque gradué rapporterait Y dollars en impôts et comme ça, je serai convaincable.
Parce qu’avec la hausse, je pari qu’il y aura pas de réelle baisse d’achalandage – peut-être quelques % tout au plus.
@jonathan
« C’est un let-down intellectuel de discuter avec toi – aucune nouvelle idée… »
ah. c’est quoi un let down? c’est quand tu réponds dix fois au même personnage sur le même billet de blogue, c’est ça? c’est drôle, let down ça sonne négatif, pourtant t’es quand même pas maso, j’espère?
« aucune ouverture sur les idées des autres… »
ça ça dépend, je suis ouvert aux bonnes idées. fermé comme une huitre pour les mauvaises, par contre…
« même pas un modicum de respect pour un concept de mérite »
hein? peux-tu me citer stp? je ne me souviens pas avoir dénigré le mérite.
« ni même de compréhension pour d’autres que toi. »
faut mieux m’expliquer, jonathan. je fais mon possible.
« ceux qui ne pourront plus l’afforder, les sessions universitaires, c’est parce qu’ils n’ont pas de bonnes notes. »
afforder????? sacrament le jeune! t’es acadien ou quoi?
« Que les chaudrons bossés retournent dans les shack de pourvoirie – t’es quand ben même d’accord avec ça? »
pas vraiment, non. je crois aussi que l’on devrait laisser une deuxième chance aux gens. regarde une ligne tirée de l’article wikipedia sur einstein:
« Il entre à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) en 1896 après y avoir cependant raté son premier examen d’entrée. »
tu crois qu’ils auraient dû le renvoyer à la pourvoirie?
« On y va avec le mérite. Ça, je suis certain, qu’il y aurait un appui monstre de la population. »
ya des bonnes chances en effet; c’est vachement populiste. t’aurais martineau de ton bord, c’est clair. est-ce vraiment le genre d’appui que tu cherches?!?
« et on s’attend, correctement, à attirer et graduer les plus intelligents. »
eh non, moi j’aimerais que tous les québécois soient attirés par les études, étudient fort et graduent.
« …ils (les étudiants) perdraient rapidement leur réputation de grands buveurs. »
haha! non mais t’es vraiment perméable aux pires racontars, jonathan. tu vois, moi, je ne pense pas que les étudiants ont cette réputation, tout simplement.
« Donner à ceux qui ne le méritent pas, c’est une aversion au bon sens et j’ose espérer que tu vois cela au moins. »
ce que je vois c’est qu’on est taxés en sacrament. les parents de ceux qui ne « méritent pas » d’aller à l’école, comme tu dis, ont déjà payé pour ce système. le gouvernement ne leur « donne » rien, en subventionnant les études. l’argent du gouvernement, c’est ton argent. ya rien de gratuit. si tu veux augmenter les frais de scolarité pour ceux qui « performent » moins, faut que tu diminuent leurs taxes, sinon c’est pas juste.
« J’espère que tu réalises qu’il vaut mieux être riche et brillant que pauvre et stupide. »
c’est clair. ça prouve rien, mais au moins c’est limpide.
« je ne fais pas passer ma vision comme celle de l’âme la plus noble… »
un chance!
« On DOIT être de ton bord – pour les raisons que TOI tu dictes – parce que TOI t’as raison, et tu veilles sur TOUT le monde… »
non non, tu peux rester du bord de ceux qui pensent que diminuer l’accessibilité aux études supérieures est une bonne idée. on est dans un pays libre, jonathan!
« Moi je ne fait qu’offrir un autre point de vue – take it or leave it. »
ok je vais y aller avec le deuxième choix, merci!
« Ton idée que parce que quelque a rempli un petit papier d’inscription à l’université qu’il mérite 100% de subvention, I’ll leave that one. »
non, c’est pas ça mon idée. mon idée c’est que plus les gens vont à l’école, plus je serai heureux, et plus mes enfants seront heureux. et plus le québec sera riche. de connaissances, de culture et d’argent.
mon idée c’est que le gars qui « a rempli un petit papier d’inscription » va envoyer pas loin de la moitié de son salaire aux gouvernements pour le prochain quarante ans. alors oui, il « mérite » sa subvention.
et mon idée, c’est que le gouvernent a assez d’argent comme ça. il le dépense mal. ben, il le dépense bien pour lui. c’est clair que renvoyer l’ascenseur aux donateurs c’est bon pour nos élus personnellement, mais c’est pas bon pour toi. impossible pour moi de croire qu’il n’y a pas d’autres choix que d’en demander plus aux étudiants.
@jonathan
« Je te donne une autre chance de prouver que j’ai tord: »
une autre?! wow t’es généreuse! merci! t’es peut-être un peu maso, finalement.
« dit moi combien couterai en vrai chiffres la gratuité et combien en chiffres, ça rapporterait… »
je vais laisser michel girard te répondre. il a plus de crédibilité qu’un humble commentateux anonyme:
http://tinyurl.com/bp9carc
« Parce qu’avec la hausse, je pari qu’il y aura pas de réelle baisse d’achalandage – peut-être quelques % tout au plus. »
pour ma part, c’est un risque que je ne suis pas prêt à prendre. et ça reste un mouvement dans la mauvaise direction.
Mr Teddy Bear,
Oups. T’as pas répondu. Même ton petit article ne réponds pas à la question.
S’il y a 400 000 étudiants présentement, et qu’en mettant les frais de scolarité à 0$ on augmente à 400 k + x têtes, et sachant que chaque gradué supplémentaire fait Y de plus que la moyenne, et qu’environ 30% de ce supplément arrive en impôts. Quelle sera la valeur de X, l’impôt qui rentre avec 30% de Y fois ce X…et est-ce que ça couvre la différence des 400 k qui payerait autrement 3500 par tête par an?
Si ta solution est de simplement dire: « bah, il y a du gaspillage qu’on trouverait à éliminer »…J’ai pas compris exactement comment tu pensais faire. Surtout que ce sera les mêmes fonctionnaires, les mêmes personnes aux mêmes postes…C’est les mêmes administrateurs universitaires, les mêmes travailleurs dans le Ministère de l’Éducation… Tu sabres brièvement dans cet argument dans un autre post, but you miss the point: on ne ré-engageras pas le C centaines de milliers d’employés de fonction publique. On ne fait que remplacer les +/- 100 qui donne un ton dans l’assemblée provinciale basé sur une plate-forme politique. Et s’il y avait corruption avant dans les rangs de ces C centaines de milliers, il y en aura après un changement de gouvernement. Il n’y a pas de fée magique. Mais ça, t’as déjà parlé de ça… »Le PQ c’est des magiciens…le fonctionnaire du MTQ qui donne les permis de construction qui se faisait graisser par la CSN…non, ça stop quand Pauline est en tête!!! Elle est clean. » Moi je dit « c’est ça, rêve… »…mais entre nous, on ne fait que revenir en rond.
Ou est-ce que tu reviens à un argument du type « le savoir est une richesse non-évaluable fiscalement »? Celui-là aussi tu l’as fait, il me semble bien. Là encore, je ne pense pas qu’on adresse la question: oui, le savoir s’évalue sur une feuille de papier en termes de $$$, d’après moi. C’est bien beau les « Jean-Paul Sartre qui passait de peine et de misère ses cours », et « où serait-on sans lui?? » Einstein, je suis désolé, s’il existait pas, il y en aurait un autre qui se serait penché sur les mêmes problématiques. We would have come up with the same solution. Il faut que tu vois ça plutôt comme la course au savoir: le premier rendu gagne célébrité et notoriété. Those who can do, those who can’t teach. C’est pas en dandinant qu’on avance. Dans la vraie vie, on a besoin d’architectes, d’ingénieurs, et de docteurs. Et tout ça a un coût, et ça vaut un prix. Mais encore là, on tourne en rond, je suis certain que jamais tu vas acquiescer aux bases du mérite et la course au savoir.
So the impasse is here, and you were an interesting insect, for a while. But now you bore me, little Teddy Bear. Peut-être que tu réussiras à faire quelque chose de toi même un jour, mais entre temps, si ça peut te consoler, tu diras aux étudiants de mettre mon nom sur le mémo de leur chèque quand ils payent leurs frais de scolarité. Ça fera passer ta hargne contre moi, mi amigo Jean Charest, et le drapeau canadien de façon constructive. Et moi, au moins, ça me consolera de penser à ça.
Yes, je suis Acadien, et chez nous, nous avons un beau petit dicton:
In the real world, money talks and Bull Sh!t walks.
So continue ta petite marche, Mr Teddy Bear.
« les banques … ont de beaux jours devant nous »… Excellent, Now you get it. La vraie chose qui compte: $how me the Money.
@jonathan
« et est-ce que ça couvre la différence des 400 k qui payerait autrement 3500 par tête par an? »
fouille-moi mon homme, je suis pas comptable, mais je crois les comptables qui pensent que oui.
« Surtout que ce sera les mêmes fonctionnaires, les mêmes personnes aux mêmes postes…C’est les mêmes administrateurs universitaires,… »
t’es dur de comprenure. la grosse fraude vient d’en haut, jonathan. anticosti, caisse de dépot, accurso, tomassi, redevances minières, sagard, etc. des milliards, jonathan, des milliards de dollars. oui, le pq, qs ou on, porteurs d’un projet incompatible avec ces détournements, enrayeraient la machine à magouilles.
« « le savoir est une richesse non-évaluable fiscalement »? Celui-là aussi tu l’as fait, il me semble bien. Là encore, je ne pense pas qu’on adresse la question,… »
c’est la deuxième fois que tu me fais ce coup-là. tu inventes quelques chose que j’aurais supposément écrit, tu le mets entre guillemets comme si c’était une citation, et tu attaques par la suite ton invention. ça s’appelle monter un homme de paille, et ça vaut rien dans une discussion. zéro.
« C’est bien beau les « Jean-Paul Sartre qui passait de peine et de misère ses cours », et « où serait-on sans lui?? » Einstein, je suis désolé, s’il existait pas, il y en aurait un autre qui se serait penché sur les mêmes problématiques. We would have come up with the same solution. »
intéressant. selon toi on aurait dû les recaler, ces deux-là. tu nies que leur contribution au patrimoine de l’humanité soit unique et essentielle. bon. je note.
« Dans la vraie vie, on a besoin d’architectes, d’ingénieurs, et de docteurs. Et tout ça a un coût, et ça vaut un prix. »
ou veux-tu en venir? qui a dit le contraire? auquel de mes arguments réponds-tu? tu t’écartes.
« Mais encore là, on tourne en rond, »
euh non. tu tournes en rond, je dirais.
« je suis certain que jamais tu vas acquiescer aux bases du mérite et la course au savoir. »
bon, rectifions ça une fois pour toutes: j’aime le mérite et j’aime la course au savoir. est-ce clair?
« La vraie chose qui compte: $how me the Money. »
ah ok, t’aurais dû avouer ça en partant. on aurait perdu moins de temps en palabres. tu manques de maturité. as-tu voyagé pas mal, dans ta vie? as-tu lu?
p.s. félicitations pour ta maitrise du français. dans l’absolu c’est pas fameux, mais pour un acadien j’admets que c’est impressionnant.