Depuis le début, je l’affirme : demander aux employés et aux retraités de payer le déficit actuariel passé ne tient pas la route de la logique financière. Malgré tout, le dialogue de sourds continue. Alors, je propose la réflexion suivante qui pourrait atteindre les instigateurs de l’idée.
Le problème du facteur d’équivalence et du coût de renonciation :
Un contribuable bénéficiant d’un fonds de pension à prestations déterminées ne peut pas cotiser à son REER à la même hauteur que d’autres contribuables. En effet, on lui attribue un facteur d’équivalence venant réduire sa cotisation possible et donc la déduction de son revenu. Ce facteur est issu d’un calcul actuariel simplifié tenant en compte que l’employeur assure un rendement futur, peu importe les résultats de la caisse du régime sur les marchés boursiers.
Quand on demande à l’employé de rembourser le déficit actuariel, on devrait indubitablement réduire le facteur d’équivalence de ses déclarations fiscales passées pour garder une certaine cohérence (en substance économique). Cette réflexion génère des questions sous-jacentes :
- Va-t-on demander aux employeurs de faire une nouvelle émission amendée des feuillets passés sur une période de 5, 10 ou 20 ans? Il le faudrait puisque l’employeur change le contrat ex post.
- Est-ce que l’on devrait indemniser les employés pour un rendement non fait sur des placements qu’on leur a empêché de faire depuis 5, 10 ou 20 ans? Si l’on transfère le risque à l’employé, on doit venir corriger le handicap fiscal équivalent attribué et la perte du revenu autonome de placement.
- Comment trouver les ressources pour faire le calcul actuariel individuel de tous les employés?
La réponse officielle du gouvernement a été :
« Je vous invite à consulter le paragraphe 10 du Projet de loi 3. Il n’y aura donc aucune correction rétroactive de facteur d’équivalence. »
Voici le paragraphe 10 :
« 10. La part des déficits imputables aux participants actifs le 1 er janvier 2014 doit être assumée par la réduction de prestations du régime, à l’égard de ces participants, à compter de cette date. La part des déficits imputables à l’organisme municipal doit être remboursée sur une période de 15 ans et ces déficits ne peuvent en aucun cas être consolidés. » (C’est une réponse basée sur la mécanique et non sur la substance économique).
Cette réponse est non seulement insatisfaisante, mais ne répond pas du tout à la question. Je ne demandais pas comment on voulait redresser la situation, mais plutôt comment allait-on justifier l’illogisme de la non prise en compte du coût de renonciation. Le projet de loi 3 représente en partie une saisie d’actifs et un bris de contrat pour une période gagnée. Cela ne fait aucun sens financièrement.
En somme, on a pénalisé le travailleur fiscalement tout au long de sa carrière pour lui attribuer la juste part de ce qui lui serait donné à la retraite. Si le gouvernement du Québec ajuste finalement l’avantage fiscal et demande un remboursement, il doit dédommager fiscalement l’employé de façon rétroactive. Ce que l’on ne fait pas avec le projet de Loi 3.
Qui plus est, une rémunération globale comporte plusieurs composantes :
- Salaire de base
- Vacances
- Assurances
- Possibilité ou non d’être payé pour le temps supplémentaire
- Fonds de pension et autres avantages de retraite
- Flexibilité d’horaire
- Cafétéria subventionnée
- Garderie subventionnée d’employeur
- Etc.
Ainsi, revoir unilatéralement la portion « fonds de pension » de tous les employés municipaux sans tenir compte des autres facteurs de rémunération est une grave erreur de logique financière.
Tout cela semble le prototype d’une législation provinciale visant l’ensemble des employés de l’État. Il n’y a rien de mal à vouloir renégocier certaines conditions de travail ou de s’adapter à une nouvelle réalité. Par contre, la saisie d’actif est une forme de vol légalisé. Ce projet de loi devrait être modifié.
_________________________________________________
Précisions ajoutées le 25 août :
Quand on s’exprime dans les médias, il faut souvent expliquer rapidement des concepts. Pour ne pas endormir le grand public, on fait une analyse sommaire des principes de l’argumentaire. Par contre, dans le domaine économique, il y a toujours un comptable, un actuaire, un responsable de la paye ou autre professionnel qui a besoin de parler de mécanique. Ainsi, voici quelques précisions pour ceux-ci.
1) Le calcul du facteur d’équivalence :
Le facteur d’équivalence est un calcul simplifié et mécanique. Par exemple, pour les régimes gouvernementaux québécois, il existe un guide de calcul et des tables en annexe détaillant ce facteur. Ainsi, il est vrai de dire que le facteur d’équivalence ne devrait pas être modifié dans les faits mécaniques, même en attribuant les remboursements de déficits actuariels aux employés. Par contre, il y a implicitement une distorsion de fait de calculer un montant en fonction d’une rente future, même si les conditions d’un régime changent en cours de route. La spécificité de chaque régime et individu devrait être prise en compte dans une logique économique parfaite.
Mon argumentaire se situe sur le principe de prééminence du principe économique sur la forme juridique (ou mécanique comptable). Si l’on préfère, j’insiste sur le préjudice économique implicite subi par l’employé lorsque l’on revient sur les conditions passées du contrat de travail.
Le facteur d’équivalence empêche l’employé (participant à un régime à prestations déterminées) de contribuer à la hauteur de 18% du revenu gagné. Par contre, l’employeur s’engage à combler la rente et assume la différence entre l’actif de la caisse et le passif généré par la portion de retraite gagnée par les employés (Obligation au titre des prestations constituées – OTPC). L’écart entre ces deux éléments (actif du régime et OTPC) génère un surplus ou un déficit actuariel. Au fur et à mesure que la carrière de l’employé avance, il gagne une partie de la rente. Le fait de demander à l’employé de rembourser une portion du risque devant être assumé par l’employeur vient remettre en cause la stratégie planifiée des flux de trésorerie passés.
Voilà pourquoi j’affirme que dans « le principe économique », on pénalise l’épargne passée de l’employé. Voilà pourquoi je fais le lien avec le facteur d’équivalence pour illustrer en quoi la mécanique fiscale vient tronquer la capacité d’épargne de l’employé bénéficiant d’un régime à prestations déterminées. Je comprends que cette injustice est implicite à la mécanique actuelle des régimes à prestations déterminées. En somme, il y a une différence entre ce que la mécanique fiscale fait et ce qu’elle devrait donner économiquement. Voilà la raison pour laquelle je précise que cette notion du projet de loi ne « tient pas la route de la logique financière ».
2) Le concept d’assurance :
Un fonds de pension à prestations déterminées est, en substance économique, une assurance salaire à la retraite. En effet, l’employé cotise à son régime durant toute sa carrière (prime d’assurance) et bénéficie d’une prestation déterminée à la retraite. Comme dans le cas d’une assurance, on échange un paiement actuel contre l’assurance de recevoir un montant futur. Les prestations étant imposables, il est logique que les primes (cotisations) payées par l’employé soient déductibles.
L’assureur (l’employeur) s’engage à verser une rente à l’employé. Si l’employé décède prématurément, une portion de la rente va au bénéficiaire désigné (ex. : 50 % de la rente au conjoint survivant).
La portion assumée par l’employeur représente une charge de salaire dont le paiement est différé. Contre du travail actuel effectué par l’employé, l’employeur s’engage à verser un salaire futur. Ainsi, le fonds de pension doit être pris en compte dans un principe de rémunération globale et non comme un bonbon individuel. Autant du côté syndical que de la partie patronale, on doit être en mesure de bien quantifier la valeur de ce transfert de risque lors des négociations.
Donc, cette assurance a un prix. L’employé échange des dollars actuels contre des dollars futurs. Ainsi, venir changer les conditions du contrat pour la période future est possible, mais il faut comprendre que cela générera une modification du prix de l’assurance et des autres facteurs de la rémunération globale.
Demander à l’employé de rembourser le déficit actuariel appartenant à l’employeur pourrait se traduire de la façon suivante :
« L’assuré rembourse l’assureur !»
Cette dernière phrase défie toute logique, mais c’est ce que le gouvernement demande lorsqu’il exige un remboursement de déficit actuariel passé.
En espérant que les intervenants suivants comprendront le message :
- les responsables du dossier au gouvernement;
- les firmes de relations publiques
- les actuaires au service de l’État;
- les responsables de la paye;
- les consultants du gouvernement;
- les firmes d’assurances payées par le gouvernement;
- etc.
En somme, j’espère que la deuxième partie de ce billet permettra à toutes autres personnes ou personnes morales en conflit d’intérêts ou non de comprendre l’essence de l’illogisme de la rétroactivité d’un remboursement de déficit actuariel passé. De plus, cela permettra à ces dernières de réfléchir aux problèmes soulevés et aux solutions possibles plutôt que de tenter de discréditer l’auteur de la réflexion.
Bravo !!!!
Oh oui!!! Il faut sortir des commentaires insipides et radoteux de nos ministres….Ils parlent toujours des contribuables qui doivent payer pour les autres afin de se rallier la population mais ils oublient de donner nombre de détails essentiels pour mieux comprendre!!! Merci de vos éclaircissements!!! J’espère que ce sera entendu et diffusé!!!
Le Ministre Moreau semble avoir reçu le message: http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201408/22/01-4793807-projet-de-loi-3-le-partage-des-deficits-passes-demeure-lenjeu-principal.php
» Le partage de la facture des déficits passés risque de mettre en péril toute possibilité d’entente avec les syndicats à propos du projet de loi 3 sur les régimes de retraite des employés municipaux.
Le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, a convenu vendredi, en point de presse, qu’il s’agissait là du point d’achoppement majeur entre le gouvernement et les leaders syndicaux. » (Source: LaPresse)
Voici un article plein de bon sens..
Excellent article. Vous avez su bien vulgariser pour le commun des mortels. Est-ce que c’est possible pour vous de donner des cours aux autres journalistes, tout médias confondus? Ils en auraient bien besoin et de cette façon ils pourraient faire leur travail de façon professionnelle, c’est-à-dire informer correctement…
Bravo pour cet article qui raffermit ma compréhension.
Pour ce qui est du sujet, j’ai bien peur que le gouvernement ne veut qu’attaquer de manière détournée le mouvement syndical qui a pourtant contribué à la santé de la provine sur bien des plans.
Ce ne serait pas la première fois.
Le facteur d’équivalence est une mesure très simplifiée. Il est calculé sur le crédit de rente gagné dans l’année et ignore l’âge de la retraite, les clauses d’indexation, les paiements qui se poursuivent au conjoint après le décès du rentier et autres prestations dites « accessoires ».
Comparons 2 individus. Les individus A et B ont tous deux un salaire de 50 000 $. La prestation de retraite gagnée pour le service de l’année est de 2% de la moyenne 3 ans des salaires juste avant la retraite pour A (donc la rente gagnée pour le service de l’année augmentera avec les augmentations salariales futures), alors qu’elle est de 2% du salaire de l’année courante pour B (ce montant ne changera jamais). A a droit à sa rente à partir de 55 ans alors que B y a droit à partir de 65 ans. Finalement, la rente de A est pleinement indexée à l’inflation alors que celle de B est fixe. Le régime de A est clairement beaucoup plus avantageux que celui de B. Pourtant, pour A et B, le facteur d’équivalence sera de 2%x50 000×9-600=8 400 $.
Le projet de loi 3 propose de réduire les prestations qui ne sont pas considérées das le calcul du facteur d’équivalence. C’est pourquoi il n’y aurait pas de recalcul. L’injustice dont vous parlez est inhérente à la méthode de calcul du FE et pénalise tous ceux qui ont un régime PD offrant peu ou pas de prestations « accessoires ».
Bonjour,
Je sais que le Facteur d’équivalence (FE) est un calcul approximatif et simplifié. Il est basé sur une logique actuarielle, mais son calcul est simplifié pour permettre à un département d’entreprise sans connaissance approfondie de l’appliquer facilement et ne réduire le temps et la production.
Par contre, la logique demeure. Si un déficit actuariel existe dans un régime, c’est qu’il y a un écart entre l’actif du régime (Caisse) et l’obligation au titre des prestations constituées (OTPC).
Par contrat, l’employé paye sa part selon ce qui est défini. En réalité économique, l’employé paye une sorte de « prime d’assurance » et l’employeur contribue de son côté pour s’assurer que l’actif du régime soit égal à la « prestation d’assurance » au moment du remboursement (versement des prestations de retraite). Le risque de l’employeur (l’assureur) est un choix qu’il a fait. Il aurait pu décider de rémunérer davantage l’employé à la base. Le fait de prendre un risque pour le futur fait en sorte qu’il doive prendre la précaution de capitaliser suffisamment le passif futur.
Comme le projet de loi 3 exige le remboursement des « services passés » en demandant à l’employé de rembourser une portion du déficit actuariel, il vient du même coup changer la portion « assumée » par l’employeur dans le passé.
Ainsi, prééminence de la substance économique sur la forme, on revient sur le revenu gagné par l’employé, mais non versé.
En d’autres termes, sachant qu’il aurait à prendre une partie supplémentaire du risque de l’employeur, on aurait techniquement dû permettre à l’employé de contribuer davantage dans le passé et lui permettre de faire du rendement supplémentaire.
Que la mécanique du FE le permette ou non, le remboursement vient annuler la logique de ne pas dédommager l’employé pour le passé.
Ainsi, voilà pourquoi je dis que l’on devrait revoir le FE du passé si l’on veut être cohérent.
Le choix du gouvernement de générer le remboursement du déficit à même les prestations accessoires est un choix de « mécanique ». Par contre, dans les faits économiques, on demande à l’employé de combler un déficit qui ne lui appartient pas. En somme, on demande à l’assuré de dédommager l’assureur (sic!). Cette conclusion devient alors une ineptie financière.
Ironiquement, Régis Labeaume, un acteur important de la réforme des régimes de retraites, a fait fortune grâce au surplus actuariels de ces derniers. Troublant non ? http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201201/09/01-4484276-les-prospecteurs.php
Ca parait que larticle a ete ecrit par un journaliste et non pas un fiscaliste/comptable. Lhypothese de base sur le facteur dequivalence est completement fausse changeant ainsi tout largument. Faites vos recherches avant de vous avancer de la sorte
Bonjour,
Comme vous êtes comptable, je vous ramène au principe de « prééminence de la forme économique sur la substance juridique ». Je suis près à en débattre n’importe quand avec vous. Parce que la substance économique du Facteur d’équivalence est une promesse de rente future venant réduire le droit de cotiser annuellement. En passant, malgré l’attaque personnelle que vous venez de me faire, je vous précise que je suis comptable et que je comprends très bien les nuances. Mes « recherches » sont déjà faites. Bonne réflexion.
Je vous invite d’ailleurs à lire la deuxième partie pour les précisions dédiées aux « experts » comptables/fiscalistes.
M. Huot, pour vous paraphraser:
Ça paraît que vous êtes fiscaliste/comptable et non journaliste. Vous adressez une attaque avec très peu de manières (et une orthographe plus que déficiente, si je peux me permettre) et en plus, vous êtes dans l’erreur dès votre prémisse, ce qui annule la valeur de l’argument. Faites vos recherches avant de vous avancer de la sorte; ça vous évitera l’embarras de vous tromper et de manquer de classe devant tout le monde.
Merci de ce texte, il me semble que ca amène la discussion vers le haut. C’est exactement à quoi ca doit servir d’avoir des blogueurs avec une expertise.
Merci d’un texte qui équilibre a lui seul les autres textes de blogues de la page d’accueil. Ben du monde sont peut etre ben contents qu’on parle de niaiseries comme « Festival de l’Internet à Alma: une culture Web? » Plutot que de regarder des détails comme le nouveau gouvernement avec le projet de loi 3.
(0)
Ceux qui veulent voir la mauvaise foi n’ont qu’a regarder le ministre intéragir en commission parlementaire. On le savait déja que Moreau c’est comme Fournier un volontaire capable de soutenir 4 positions contraires en meme temps s’il doit le faire. Mais quand des intervenants sont obligés d’argmenter que les regime ont été utiliser par
les employeurs dans le cadre de négociation de convention collective, c’est parce qu’on joue au con …
(1)
Mais remarque de meme …
Tout ce qui est dit ici par le blogueur dans le gouvernement on se l’est fait dire par du monde. Le ministre et sous ministre, sous ministre adjoint, haute fonction publique, les experts, et autres … on se rencontre discute, réunion, on a des présentation d’un tel pis de chose, des scénario … etc … ca part du bas et ca remonte … Puis en conseil des ministres on a pris position sur une stratégie. On le sait ce qu’on fait de pas correct et on le fait en toute connaissance de cause. Et on mise sur le fait que du monde haissent les syndicats plus que le gouvernement libéral et que les médias et certains blogueurs, sont des volontaires, et qu’on leur fassent une job de bras aux syndicats.
(2)
Question de meme …
(a)
Dans le fond pourquoi la commission parlementaire à lieu l’été et a ce moment ci …
http://www.assnat.qc.ca/en/video-audio/AudioVideo-53549.html
Et puis les intervenants, pourquoi on parle ici et la du groupe force jeunesse qui soi disant appuie le projet de loi et dont on se contrecrisse … on le voit bien la propagande des uns et des autres et que certains intervenants viennent faire du spin …
(b)
ou encore … quelqu’un sait pourquoi le barreau renonce a se présenter en commission parlementaire en disant que c’est un dossier politique … et que le barreau est divisé …
http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/201408/18/01-4792745-le-barreau-ne-se-prononcera-pas-sur-le-projet-de-loi-3.php
(c)
Juste pour la joke aller voir le domaine juridique du nouveau batonnier … qui dit que ce dossier relié au monde du travail est d’ordre politique …
http://www.droit-inc.com/article12921-Le-Barreau-du-Quebec-a-un-nouveau-batonnier-en-Me-Bernard-Synnott
http://www.fasken.com/fr/bernard-synnott/
« Avocat-plaideur en litige, droit du travail »
Quelqu’un qui a fait une carrier en « droit du travail » dit que c’est politique … le barreau qui voit tout et rien a travers l’oeil juridique vient dire que c’est politique …
(3)
Ceux qui sont pas capable de lire entre les lignes …
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/416788/projet-de-loi-3-le-gouvernement-couillard-veut-faire-adopter-le-projet-au-plus-vite
—-
(4)
Et puis les internautes qui débarquent on sait pas d’ou faire du spin.
(a)
@Joce
Ton message ressemble dans sa structure a certains commentaire d’intenautes que j’ai vu durant le conflit étudiant avec des cas types. Les militants liberaux ont spinné sur des blogues dans le conflit étudiant, aussi des messages au club des ex ( meme avec les cote d’écoute risible ). Et donc pourquoi pas viser un commentaire bien structuré d’un blogueur du voir.
Je suis peut etre pas finfin mais quand je lis un affaire comme
« Le projet de loi 3 propose de réduire les prestations qui ne sont pas considérées das le calcul du facteur d’équivalence. »
Je me dis tu pourrais tu nous dire d’ou te vient cette connaissance du projet de loi 3 @Joce …
Pourrais tu nous dire ou dans le projet de loi on soutient ce que tu dis …
voila pour @joce …
(b)
@Francois
Bon un autre qui fait dans les généralites …
« Lhypothese de base sur le facteur dequivalence est completement fausse changeant ainsi tout largument. Faites vos recherches avant de vous avancer de la sorte »
Je suis peut etre pas comptable ou fiscaliste … malgré que je pense que mes acquis en math dépassent ceux de pierrejeanjacques mais anyway …
Par contre moi ce que j’aimerais des internautes c’est pas juste du général. Bien beau dire qu’une hypothese est fausse, mais moi comme internaute je veux savoir a quelle affirmation précise vous faites référence, en quoi pour vous elle est fausse …
Et svp les appels a faire des recherches qu’on se les mettent ou je pense ce sophisme la …
C’est a l’internaute d’expliquer dans son commentaire son argumentation.
(c)
D’autres qui veulent jouer a finfin 101 …
M. Mcsween, je suis tout comme vous un CPA, CA mais je ne suis pas un fiscaliste. Je ne connais pas toutes les ramifications du calcul du facteur d’équivalence mais je comprends bien la mécanique du fond de pension à prestation déterminé.
Premièrement je suis en désaccord sur un point, le fait que les salariés devraient être dédommagé sur le niveau de rendement qu’ils auraient pu obtenir en cotisant plus sur dans leurs REER avec un facteur d’équivalence différents. Cela implique que le problème réside dans le montant que les salariés et que l’employeur ont contribué dans le fond de pension et non sur le fait que le manque à gagné est dû à de mauvaises évaluations actuarielles des besoins futurs en liquidités.
Aussi, autour de 5% des contribuables ont atteint le plafond de cotisation de leurs REER, et généralement se ne sont pas M. et Madame tout le monde mais plutôt des gens aisé qui l’utilise comme abris fiscale. Alors de prétendre que l’on doit remboursé un manque à gagné est un peu tiré par les cheveux.
Mettre la faute sur le dos du gouvernement est aussi injuste, la très vaste majorité des fond de pension à prestation déterminé ont été aboli au privé dû à l’insuffisance des caisses de retraites, les évaluations actuarielles ont été les mêmes pour tout le monde et je ne connais pas de caisses de retraite qui n’est pas déficitaire aujourd’hui.
La différence entre le privé et le publique est que le privé peut soit effectuer des cotisations supplémentaires, soit fermer. L’état (ou la ville) ne peux pas mettre la clef dans la porte et n’ont pas de liquidité excédentaire.
Alors la même question persiste; c’est qui qui paye et à quelle proportion?
Celui qui paye? Celui qui a pris l’engagement contractuel de payer. C’est un principe de droit fondamental. Je parle évidemment ici du passé…
Qu’on soit en accord ou en désaccord avec la rémunération (salaire direct et avantages tel le fond de pension) dans le passé ne change pas le fait que M. McSween a raison…. Un contrat a été fait dans le passé, et une partie tente de se modifier le contrat de manière rétroactive au détriment des salariés.
Je comprends très bien. Dans le privé l’employeur doit remboursé le déficit. Le problème au public est que l’employeur c’est nous les payeurs d’impôt qui devront assumer la facture. Que diraient les employés du secteur public si nous leur demandions de rembourser les déficits des régimes privés?
Un autre facteur qui me chicotte est le fait que les employés du secteur public parle de vol. Oui, c’est exacte jusqu’à un certain point. Je m’explique. Dans la plupart des régimes privés l’employeur et l’employé contribue à raison de 50-50% et parfois même jusqu’à 33% pour l’employeur et 66% pour l’employé. Alors que dans le public, dans la plupart des cas, l’employeur contribue plus que l’employé et cela pouvant atteindre une proportion de 25% par l’employé contre 75% par l’employeur. Donc avant de parler de vol, il faudrait faire la part des choses et se dire que les employés du secteur public ont bénéficié d’avantages que l’on ne retrouve pas au privé et , faut-il le rappeler, avantages payés par nous payeurs d’impôt et de taxes. Oui je comprends que d’une part vous soyez frustrés, mais d’une autre il vous suffirait de vous comparer pour comprendre notre frustration et cela sans compter que plusieurs travailleurs n’ont même pas de fond de pension. Peut-être qu’il vous faudrait tenir compte de ces facteurs dans vos négociations.
La frustration est tout à fait justifiée, mais que devrait-on faire. Réduire les bénéfices des uns, ou augmenter ceux des autres, dans un esprit d’équité?
Et avant qu’on me dise que nous n’en avons pas les moyens, quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi, année après année, le rendement des marchés boursiers est supérieur, et de loin, à la croissance réelle de l’économie? Ou bien les marchés boursiers fonctionnent au virtuel, ce qui est possible en partie, ou bien on se fait baiser royalement, ce qui me semble encore plus grave.
Je vous cite:
« Je comprends très bien. Dans le privé l’employeur doit remboursé le déficit. Le problème au public est que l’employeur c’est nous les payeurs d’impôt qui devront assumer la facture. Que diraient les employés du secteur public si nous leur demandions de rembourser les déficits des régimes privés? »
Comprenez d’abord une chose. Vous payez pas pour une fonds de pension, mais pour un service quelconque. L’employé exécute un travail. Ainsi, comme « consommateur » ou « client », vous décidez de ne pas payer immédiatement le prix du service, mais de reporter une partie du paiement à plus tard en investissant du capital dans un fonds. C’est le choix du client (la ville et ses contribuables).
Puis, un jour, votre choix s’avère déficitaire. À ce moment, vous dites que c’est inconcevable de payer votre dette. Que serait-il arrivé si vous aviez déboursé l’argent au fur et à mesure ?
Un vol, c’est lorsqu’on ne respecte pas le droit. Vous savez, la société de droit impose le respect d’un accord contractuel, surtout lorsque le service est rendu. N’oubliez pas que le déficit actuariel est basé seulement sur le travail déjà exécuté (la portion gagnée du fonds de pension) et non la portion à venir. Le remboursement du déficit actuariel passé par les salariés est une annulation de dette de la municipalité. Cela ne fait aucun sens financièrement parlant.
Je vous cite: « […]sans compter que plusieurs travailleurs n’ont même pas de fond de pension. »
Cet argument est un sophisme: une erreur de réflexion ou un argumentaire faible. Je vous invite d’ailleurs à revoir le document suivant pour vous aider à détecter lequel: http://www.cvm.qc.ca/jlaberge/103/Notes_de_cours/SOPHISMES.pdf
De plus, je vous rappelle que tous les travailleurs québécois ont un fonds de pension de base autant au fédéral qu’au provincial. Évidemment, peu de gens comprennent que les régimes de retraite sont un « complément » aux régimes gouvernementaux et non un tout.
Ce débat amène à constater plusieurs enjeux:
1) La société manque de connaissances financières en général et cela a un impact sur la consommation, l’endettement et le niveau de vie de tous les citoyens.
2) Le fait de sous-traiter la gestion des villes à des personnes populaires et non compétentes a des conséquences à long terme.
3) Le format actuel des médias ne permet pas d’avoir une analyse profonde et objective de l’ensemble de la situation
4) Les commentaires populistes sont monnaie courante…
Vous avez raison sur le fond, je vous l’accorde mais quelle est la solution? Ni les gouvernements ni les villes ont les liquidités nécessaires pour couvrir les passifs actuariels? Alors que faire?
Je dis faisons comme nous avons toujours fait, assurons nous de satisfaire les gens qui manifestent et vengeons nous sur les générations futures. Alors payons le déficit actuariel et coupons tout simplement le régime de retraite pour les nouveaux embauchés, donnons leur tout simplement un régime à cotisation.
Alors faute d’avoir réglé le problème et de permettre à la nouvelle génération (sous payé, endetté et surtaxé) de profiter de cet avantage incroyable, nous allons encore une fois pelleter le problème dans la cour des autres.
PS: Pardonnez moi les fautes d’orthographes dans mon commentaire précédent, écrire sur un téléphone n’est pas toujours évident.
Les problèmes de la société actuelle ne sont effectivement pas simples:
– Déficits actuariels
– Déficits d’infrastructures
– Déficits intellectuels
– Vieillissement de la population…
– etc.
Nous payons présentement pour un manque de provision. Surtout, nous n’avons jamais constitué un fonds de réserve pour les infrastructure. Nous avons développer et utilisé les fonds pour développer d’autre chose au lieu de payer l’entretien. Au bout du compte, notre dure réalité: nous avons mal géré notre avenir collectif.
La solution ? Corriger le tir en revoyant le futur. Pour le passé: il faut assumer nos choix collectifs.
Bravo Monsieur…..Merci pour cette expertise !
(0)
l’affaire du ti-travailleur avec ti-salaire … qui paye par ses gros impots pour les autres …
Le réel moins vous gagnez moins vous contribuez moins et moins vous avez plus vous etes bénéficiaire du fait que du monde paye par leur impot dont les employes du public.
Le réel c’est ca.
Si vous avez un ti-salaire … vous vous plaignez des impots vous etes des niochons ou un larbin … vous etes les premier a bénéficier du systeme …
Le réel c’est ca.
(1)
L’argument du moi je paye pour le public ….
» avantages payés par nous payeurs »
de @Michel ….
Autre la Remarque du blogueur qu’on paye pour le service et ici on parle de regime de retraite.
Moi je vais m’attaquer au fond de l’argument.
(a)
Rappel de meme du réel.
Avec leur impots les employés de la fonction publique québecoise ou fédérale et les employé municipaux et le monde des organisme para publique et autres payent aussi pour les services … c’est aussi des payeurs de taxe et votre sophisme payeurs de taxe vs … c’est de l’arnaque a 2$ ….
D’autant que leur salaire est élevé d’autant ils contribuent le réel c’est ca.
Et donc un ti travailleur du privé avec un ti salaire ne paye pratiquement rien des services des autres alors que l’employé de l’état avec un plus gros salaire contribuent advantage avec leur salaire.
(b)
Aussi avec leur salaire ils achetent des affaires et contribuent a payer le salaire de pierrejeanjacque du privé.
@Michel le salaire dans le privé vient pas du vide …
(c)
Et donc ….
@Michel
Admettons que tu travailles dans une usine de cure dent … qui sait … c’est peut etre une usine de tournevis ou de crayon, mais admettons que c’est des cure dent …
Quand je vais acheter des cure dent … ben je paye le calisse de salaire de la fille de la caisse, celui qui a gossé mon ostie de cure dent … jusqu’au salaire de la personne qui lave le calisse de plancher a coté de mes batard de cure dent.
Le réel les employeurs quand ils veulent se rembourser parce que le salaire du gars qui vend mon osti de cure dent augmente ben ils augmente le prix des cure dent … pis moi ca fait moins d’argent dans mes poches pour m’acheter je sais pas des crayons … ou plus de cure dent.
(d)
Mais un paquet de monde dans le privé se paye directement a meme ma poche calisse …
La gars qui fait mon relevé d’impot, ma coiffeuse … l’agent d’immeuble se prend une commission, le vendeur de meuble avec etc …
Tabarnak le monde du public paye aussi votre salaire ….
Quand la coiffeuse augmente ses prix ben ca fait moins d’argent dans les poches du monde qui doivent se faire couper les cheveux … pour se payer d’autre cure dent admettons …
(e)
Fake l’argument des trisomiques sur le privé qui paye le salaire du monde dans le public mangez de la crotte.
—-
(2)
Autre affaire ….
Pour les @Michel de ce monde ….
» mais d’une autre il vous suffirait de vous comparer pour comprendre notre frustration et cela sans compter que plusieurs travailleurs n’ont même pas de fond de pension. »
(a)
Ultimement on pourrait dire qu’ils changent donc de job s’ils sont pas content … ou retournent au études pour se réorienter … pis se trouver dekoi avec un fond de pension …
(b)
Aussi la joke de mettre gros salaire au public vs ti travailleurs du privé c’est une arnaque …
(c)
ben du monde dans le privé ont aussi de tres bonnes conditions …
Tu le sais peut etre pas @Michel …
Mais le prive c’est pas juste la vendeuse, la coiffeuse … et les conditions sont peut etre moins bonnes aussi pour ceux qui font des cure dents …. mais plusieurs compagnies ont des « gros salaires » ….
(d)
Personne connais du monde dans leur entourage dans un secteur du privé avec maison, chalet, 2 chars, voyage dans le sud et des bibelot de chat dans le salon ?
(e)
Le privé c’est aussi des firmes de génie, gros bureau d’avocat avec gros avocat gras que consulte d’autre gros clients qui ont un bureau avec une fenetre pis qui taille des crayons pour passer du temps ….
C’est aussi des lunch payé pis du monde envoyé ici et la …
C’est l’industrie militaire, pharmaceutique …. des boites de communications, agence de publicité … des places avec du pognon …
la on joue public vs ti travailleurs du privé …
Comme si le privé c’était juste des bineries … pis du monde au salaire minimum …
(3)
C’est a se demander si le monde qui commentent sont payé pour mettre des commentaires aussi insignifiant …
Ya tu du monde qui ont travaillé dans une organisation autre qu’une binerie et une fonctions autre que faire le ménage ….
Il y a eu plusieurs tentatives pour redresser la situation au Québec: Lucien Bouchard et le déficit zéro, Jean Charest et la réingénérie de l’état mais toutes les tentatives se sont dissoutes devant l’ampleur de la tâche et surtout devant les menaces des grosses centrales syndicales de « troubler » la quiétude sociale du Québec, ce qui n’a fait, au final, que de pelleter le problème encore plus en avant et d’augmenter la scandaleuse injustice intergénérationnelle à laquelle nous devons finalement nous attaquer aujourd’hui.
Encore récemment, les syndiqués ont eu recours au même stratagème: menaces, désobéissance civile, saccage, etc… Bref, nous avons eu droit encore une fois à toute leur panoplie d’arguments lors de leurs négociations « de bonne foi »!
Un contrat est un contrat? Oui et non. Les choses ont bien changé depuis que ces « contrats sociaux » ont été signés dont la longévité des pensionnaires et la situation des finances publiques. Les employés municipaux ne seront pas les premiers ni les derniers à devoir réajuster leurs dépenses en fonction des revenus que peut leur consentir leur employeur lorsque celui-ci fait face à des conditions dramatiques. Les exemples au privé sont légion: diminution des salaires et ajustement des conditions de travail, incluant les vacances, les congés de maladie (lorsqu’il y en a), ou même souvent, fermeture de l’entreprise.
Continuer dans la même direction dans laquelle nos ex-politiciens nous ont engagé serait, avouez-le, totalement irresponsable et surtout inéquitable, voire immoral face à la génération des 20-40 ans sur les épaules de laquelle le lourd déficit des généreuses pensions des fonctionnaires sera nécessairement transporté.
Quand devons-nous arrêter la saignée? Immédiatement. Ce n’est pas parce que des erreurs stupides faites par des politiciens innocents et irresponsables ont été faites dans le passé qu’elles doivent nécessairement être perpétuées ad vitam aeternam. Je me souviens très clairement que les actuaires qui conseillaient nos dirigeants étatiques dans les années ’80 les avaient avertis des graves difficultés auxquelles ils s’exposaient s’ils consentaient aux exigences chimériques des syndicats. Mais les politiciens de l’époque ont cédé (rappelez-vous Jean Doré et son troupeau technocrates à Montréal…).
Pour une fois que nous avons un gouvernement qui prend ses responsabilités, le moins que nous puissions faire est e l’appuyer totalement ne serait-ce que par compassion envers NOS jeunes.
Monsieur François,
Je suis d’accord sur la révision futures. Je parle simplement du salaire passé déjà gagné par l’employé. Ce n’est pas une promesse non tenue, mais bien un bris de contrat légal passé. C’est une dette que l’on refuse de payer. Je me limite à l’argumentaire sur le déficit actuariel passé. Pour le reste, j’appuie généralement votre point de vue.
Dans le même esprit que l’article sur la fortune de Régis Labeaume, http://www.journaldemontreal.com/2014/08/26/une-retraite-a-88-000–pour-denis-coderre
Mais pas question pour lui de ne pas cumuler une double pension…
Je pense que vous n’avez pas suivi les actualités des 32 dernières années, ou d’une manière distraite.
Parce que les « solutions » proposées par l’actuel gouvernement sont tirées du même livre de recettes néo-libérales avancé et martelé par les lobbys financiers. Et appliquées depuis 1982.
Lévesque (2e mandat), Bourassa (2e règne), Bouchard, Landry, Charest, Marois et maintenant Couillard, nous sortent systématiquement les mêmes recettes. On change un peu la sauce et la présentation, mais c’est le même plat: privatisations et sous-traitances (qui nous coûtent plus cher, en plus d’ouvrir la vanne à la corruption), coupures dans les services, coupures dans les salaires et conditions des travailleurs de l’État (qu’on remplace, en payant plus cher, par des sous-traitants), tarification accrue des services publics (qui pigent dans les poches de la classe moyenne et des moins nantis), etc.
Tout en multipliant les baisses d’impôts pour les très riches (suppression des 13 paliers d’impôt supérieurs (sur 16) en 30 ans) et des transnationales (le Conseil du patronat se vante qu’on a le plus bas taux d’impôt aux (grosses) entreprises de l’Amérique du nord),
les échappatoires fiscales (pas pour le 99%),
en gardant à des niveaux ridicules les redevances (Normandeau se vantait que le Québec était le 3e endroit au monde le plus « intéressant » pour les minières à ce titre, autrement dit, la vaste majorité des pays africains exigent plus que nous pour leurs ressources…non renouvelables),
les cadeaux aux entreprises (deux fois plus de subventions par habitant au Québec qu’en Ontario) et bien sûr aux transnationales étrangères, ce qui nuit à nos PME, etc.
Et bien sûr, on refuse de s’attaquer aux vaches sacrées, parce que les lobbys financiers ne l’accepteraient pas.
Vous savez quels sont les postes de dépenses les plus élevées en santé et ceux qui montent le plus vite (largement au-dessus de l’inflation) ?
1) Le prix des médicaments (on paie plus en médicaments qu’en salaire depuis plus de 12 ans, et l’écart s’accroît), qu’on achète sans discuter et sans utiliser notre pouvoir d’achat pour négocier (comme le fait toute entreprise sérieuse). Après qu’on ait payer pratiquement 100% des coûts de la recherche. A quand Pharma-Québec ?
2) Les privatisations et la sous-traitance qui coûtent très cher et exercent en plus une pression délétère sur nos services (aspirant les médecins et le personnel hors de ceux-ci).
3) Le coût de la « gestion », avec des primes, des bonus, des « compensations » et divers « encouragements » que se donnent les hauts gestionnaires, en imitation de leurs collègues du « privé » (les grosses boîtes) dont plusieurs proviennent et où plusieurs retourneront après un passage au public (les portes tournantes)
4) Le salaire des médecins spécialistes.
Et je ne parle pas des coûts provoquées par les mesures « d’économie » des années passées qui ont sabré dans la prévention et les soins rapides des petits « bobos » avant qu’ils prennent de l’ampleur, exigeant, temps, argent et ressources. Économie de bouts de chandelle qui coûtent cher à moyen et long terme.
@ Pierre Couture 27 août 2014 · 10h02:
Certains tentent de faire un parallèle entre les pensions des députés et autres serviteurs publics avec celles des retraités des municipalités et autres fonctionnaires à la retraite.
C’est un écran de fumée probablement conçu de toutes pièces par les retraités du public qui profitent des privilèges que leur ont accordé les contribuable québécois, du moins jusqu’à aujourd’hui, pour tenter de mettre en relief leurs « difficiles conditions » par rapport à l’Eldorado dont profiteraient les élus et en filigrane tenter de faire pencher l’opinion publique de leur côté en se posant en victimes.
Loin de moi l’idée de défendre nos politiciens bec et ongles MAIS ils sont très…très loin de jouir de la sécurité d’emploi dont profitent amplement les fonctionnaires au cours de leur carrière ET les politiciens sont en fonction 24/7, De plus, leur travail est scruté à la loupe par tout ce qui grouille de journaleux au Québec. Aucun fonctionnaire n’a à faire face à ces défis.
De plus, si l’on veut profiter de gens de talent, on doit les payer adéquatement. On n’aura pas la chance à tous les jours de mettre la main sur des gens de la qualité du trio économique des Libéraux qui gère nos finances actuellement et qui le font par pur altruisme. Tous les trois ont quitté un emploi drôlement plus rémunérateur et calme que celui qu’ils occupent présentement pour venir en aide à nos finances. C’est exceptionnel et ça ne se présente pas à tous les jours.
Lorsque l’on paie des « pinottes », on finit généralement avec des singes.
Il suffit de HUIT ans à titre de député pour toucher une PLEINE pension. Celle de député fédérale est particulièrement intéressante: Pour chaque dollar contribué par le député à son fonds de retraite, l’employeur, le gouvernement du Canada (ou si on suit la logique tordue utilisée pour les employés municipaux, c’est-à-dire les contribuables) contribue 23 dollars, soit 96 pour cent du fonds de pension du député. Et à titre de maire, monsieur Coderre touchera une rente annuelle à la retraite qui se chiffre à environ 14 000 $ pour chaque terme de quatre ans à titre de maire de Montréal. Dur à dire s’il pourra garder son poste aux prochaines élections, mais si on demandait à monsieur Coderre de réviser son fonds de pension de député de manière rétroactive, comment réagirait-il? Croyez-moi, il ne s’agit pas d’un écran de fumée, mais du principe de prêcher par l’exemple, chose à laquelle nos députés sont hélas, des cancres.
J’oubliais de mentionner que les deux pensions de monsieur Coderre seront cumulées, et ne souffriront jamais d’un gel de l’indexation…
@ Pierre Couture 27 août 2014 · 12h53:
D’accord si on veut VRAIMENT comparer des pommes avec des pommes, donnons pour commnencer un salaire décent à Monsieur Coderre.
On paiera bien un « pousseux de puck » très moyen disons…$1.5 Million par année. Ce dernier ne joue qu’environ 6 mois par année à raison d’environ 10 ou 15 minutes par partie mais avec les entraînements, disons pour être très…très généreux qu’il est « actif » 12 mois par année de quelques heures par semaine.
Monsieur Coderre, dont les décisions sont drôlement plus importantes et ont pas mal plus d’impact que celles du joueur loustic moyen, est en poste 24 heures par jour et 7 jours semaine.
Combien vaut-il? $3 Millions? $5 Millions? $10 Millions.
La plupart des hauts fonctionnaires qui jouissent de conditions de travail inimaginables, d’une sécurité d’emploi totale, de semaines de 35 heures max, de congés de toutes sortes, de fonds de pension pharaoniques et gèrent moins de responsabilités que notre maire gagnent beaucoup plus que Monsieur Coderre. N’est-il pas alors juste et équitable que celui-ci ait au moins des conditions qui traduisent la précarité de son emploi ainsi que les lourdes responsabilités auxquelles il doit faire face?
Et je ne l’ai pas comparé aux présidents de grandes sociétés dont les salaires et revenus sont drôlement plus élevés que celles de nos haut fonctionnaires.
La plupart des pompiers et des policiers ont tous 2 jobs empêchant ainsi des jeunes de travailler. De plus, ils n’ont aucune difficulté à se trouver une job aussitôt leur retraite assurée empêchant ici également un jeune de travailler.
S’ils sont capables de travailler ailleurs lors de leur retraire, pourquoi diable ne continuent-ils pas à servir leur employeur actuel?
J’attends vos commentaires à ce sujet avec…curiosité.
La plupart des hauts fonctionnaires municipaux gagnent plus que monsieur Coderre? D’où tirez-vous cette information?
Je n’ai pas dit que monsieur Coderre ne méritait pas son salaire. Je mentionne seulement qu’il a bénéficié de conditions de régime de retraite que ne connaîtront jamais les employés municipaux. Nommez-moi un seul employé municipal ayant droit à 70% de son salaire après HUIT années de travail, et dont le régime est financé à 96% par la contribution de l’employeur. Et en passant, demandez-lui donc s’il accepterait que son fonds de retraite de député soit corrigé comme il souhaite le faire avec les fonds de retraite des employés municipaux. Poser la question, c’est y répondre.
Et comme je le disais plutôt, il s’agit de prêcher par l’exemple, ce dont monsieur Coderre semble incapable puisqu’il affirme qu’il va cumuler ses deux retraites, celle de député et celle de maire. Que diriez-vous d’un autre employé municipal qui agirait ainsi?
J’attends vos commentaires, avec curiosité aussi.
En passant, monsieur Coderre a 50 ans et sera éligible à toucher sa pension de député fédéral à l’âge de 55 ans. S’il est encore maire de Montréal à ce moment, croyez-vous qu’il va s’en priver?
En un dernier ajout. Le fonds de retraite et le salaire des députés fait-il l’objet de négos avec le gouvernement? Non. Les députés se votent eux-mêmes des augmentations, ainsi que les conditions de leur fonds de retraite. Imaginez si les employés municipaux ou les fonctionnaires pouvaient faire de même…
Comment no géniaux gouvernements vont-ils calculer le facteur d’équivalence avec des patentes come les régimes de pension à cotisations déterminées? Bonne chance, aussi difficile que de prévoir quels seront et comment fluctueront les revenus de pension dans ce type de régime.
@Francois1
(0)
Occupe toi donc de répondre de tes nombreux sophismes ici
http://voir.ca/pierre-yves-mcsween/2014/08/08/salut-jeune-liberal/
Il me semble que tu t’étais fait démolir comme un %^&* de premiere.
—-
(1)
Mais
@Francois1
En attendant que tu me parles de tes sophismes du texte précédent, je vais noter les nouveaux …
Ca te dérange pas dis moi ?
(a)
Tout d’abord le coeur de l’affaire …
« Un contrat est un contrat? Oui et non. »
J’invite les internautes a regarder la rhétorique malhonnete. Un espece de sous entendu de avec un oui et non … qui se justifie par rien.
Juste un rappel de meme … les conventions collective et généralement négociation avec un employeur … on parle pas simplement de « contrat » mais d’élement au coeur de la liberte d’association et du processus de négociation collective. Ca touche directement la liberté d’association et la charte canadienne et quebécoise dans les droits fondamentaux.
Revirer de bord avec
« Un contrat est un contrat? Oui et non. »
sophisme a 2$.
(b)
Et ultimement, la question c’est si ces modifications sont même légale en regard de la charte canadienne et québecoise.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/416891/regimes-de-retraite-le-projet-de-loi-3-est-il-contraire-a-la-constitution
Il semble que non @Francois 1.
(c)
Je sais @Francois 1 que les libéraux la société de droit c’est quelque chose dont ils se contrecalissent et que le droit on l’instrumentalise quand ca fait notre affaire. Un peu comme le barreau du Québec qui se cache en ce moment plutot que de se prononcer sur le projet de loi 3 … un nouveau batonnier qui arrive au bon moment disons …
(d)
C’est pour ca que nos liberaux veulent agir avec precipitation car dans le fond ils le savent que ca respectent pas les chartes des droits.
—–
(2)
« Les choses ont bien changé depuis que ces « contrats sociaux » ont été signés dont la longévité »
(a)
Rappel de même un régime de retraite, fond de ceci et de cela par définition c’est un truc a long terme … dire que « les choses ont bien change »
c’est de l’ordre de la tautologie …
(b)
Et sur le fond en quoi l’argument s’applique pas a d’autre contrat comme un contrat d’assurance vie tant qu’a l’utiliser …
N’en deplaise au libéraux qui instrumentalise la société de droit quand ca leur chante l’argument de « bien des choses ont change » a aucun rapport.
(c)
Non seulement dans une société de droit un contrat a une valeur mais de plus ici on parle ultimement de droit fondamentaux dans la charte canadienne.
(3)
« D’accord si on veut VRAIMENT comparer des pommes avec des pommes, donnons pour commnencer un salaire décent à Monsieur Coderre.
On paiera bien un « pousseux de puck » très moyen disons…$1.5 Million »
(a)
C’est quoi le rapport entre le fait de payer dans le privé en passant 1.5 million un joueur de hockey et une personne qui veut une charge publique comme Coderre …
(b)
A part que Coderre aime parler de hockey en bon demagogue je comprends pas le lien … il joue tu au hockey pour une equipe profesionnel …
(c)
note: pour ceux qui veulent rire aller revoir sur you tube le projet d’expo science sur les ovni du jeune coderre on dirait qu’il a un probleme cognitif quelconque. Je dis pas que ca explique toute … mais ceci expliquant cela …
(4)
« Monsieur Coderre, dont les décisions sont drôlement plus importantes et ont pas mal plus d’impact que celles du joueur loustic moyen, est en poste 24 heures par jour et 7 jours semaine. »
(a)
voir la note de (4)(c) = inquietant …
(b)
Mais quelle blague … les politiciens sont justement souvent en vacance …
(c)
Juste dans les derniers problemes du bloc quebecois un tel pis un autre etait pas disponible car en vacance ou a l’etranger. Il arrive tres souvent que des journalistes mentionnent explicitement que tel ou tel politicien est pas disponible car en vacance.
L’affaire du 24h 7/7 c’est pour les larbins.
(d)
Je m’excuse mais nos deputes profite de la vie, des lieu de de spa et des auberges au Quebec … le golf … ils vont dans des resto ici ou la …
Ils ont meme le temps courir la galippote s’ils veulent …
(e)
Il y a des ascetes … mais ce que vous evoquez c’est du folklore.
(5)
« La plupart des pompiers et des policiers ont tous 2 jobs empêchant ainsi des jeunes de travailler. »
Commentaire dans le vide encore …
Donnez tes donnees …
Dire que « la plupart » demande d’etre justifie.
(6)
»
Certains tentent de faire un parallèle entre les pensions des députés et autres serviteurs publics avec celles des retraités des municipalités et autres fonctionnaires à la retraite.
C’est un écran de fumée probablement conçu de toutes pièces par les retraités du public qui profitent des privileges »
Je suis pas retraite de ceci ou cela pis j’ai la meme reflexion …
8 ans pour une pleine pension je comprends pas comment on peut justifier ca surtout qu’ils se votent entre eux autre …
Mais pour le larbins j’imagine c’est de l’ordre de l’evidence.
(7)
« Loin de moi l’idée de défendre nos politiciens bec et ongles MAIS »
C’est ce que tu fais dans tes commentaires … et c’est meme pas subtil …
Assume au moins … @Francois 1
(8)
« qualité du trio économique des Libéraux qui gère nos finances actuellement et qui le font par pur altruisme. Tous les trois ont quitté un emploi drôlement plus rémunérateur »
(a) « altruisme » …
comme s’il n’y avait pas de bénéfice a faire de la politique ou etre associé a une famille politique comme les libéraux. Eux ils savent placer leur monde mon @Francois 1.
(b)
Meme Jean Charest pensait que son passage comme premier ministre pouvait se monayer pour avoir un poste dans la francophonie …
ou meme Michaelle Jean fait campagne dans des organisme internationaux sur la base qu’on la choisit pour etre gouverneur generale.
(c) Le réel c’est qu’un passage en politique se monaye a l’international … mais aussi localement.
Par exemple Jean Charest qui peut penser que sans un passage en politique il aurait un bureau dans tel ou tel gros cabinet d’avocat a aiguiser des crayons et regarder par la fenetre.
(d)
Nathalie Normandeau et son certificat en etude africaine … dans une grosse boite de ceci ou de cela …
(e)
Tellement d’exemple de gens de la CAQ qui se sont fait placer par les liberaux dans des tribunaux administratifs … parce que transfuge …
(f)
Les liberaux ont probablement placé plus de monde que quiconque dans des emplois des gens qui avaient pas la competence juste pour des raisons politiques …. alors les sarifices …
(g)
Mais @Francois 1 toi tu le sais que les liberaux savent recompense son monde …
pourquoi tu nous contes des histoires ?
(h)
Et puis meme pour du monde qui gagnent bien leur vie et sont des experts comme notre trio economique … d’avoir été ministre des finances par exemple c’est un gros plus dans une carriere c’est pas vrai que ca se monaye pas … et c’est pas vrai qu’a l’international ca ouvre pas d’autres portes … ou que ca ouvre pas les portes de poste dans des cabinets, firmes ou des entreprises lié aux liberaux …
(9)
Moi j’invite les internautes a donner leur avis au bas du message ici a savoir si
@Francois 1
avec son discours correspond a la definition du larbin …
Moi il me semble que oui mais j’ai peut etre tort.
Je vais laisser aux autres internautes qui auront eu l’extravagance d’accepter votre invitation le soin de juger de la justesse et de la qualité de vos propos.
Pour ma part, j’ai d’autres choses à faire de mon temps que de répondre à vos inepties.
@ Pierre Couture 27 août 2014 · 19h44:
Trois (3) interventions?
Vous me voyez honoré…
Si les fonctionnaires abandonnaient leur sécurité d’emploi et devaient se présenter à tous les 4 ou 5 ans pour justifier leur emploi, chose qu’ils ne feront JAMAIS voue en conviendrez, alors là, oui, on pourrait questionner la double pension de Monsieur Coderre.
Mais il y a pire: la plupart des pompiers et des policiers, comme je l’ai déjà souligné mais ça vous a sans doute échappé, en plus de la sécurité d’emploi, de salaires hyper-généreux, de conditions de travail inimaginables et tutti quanti ont DÉJÀ une double rémunération du fait qu’ils occupent presque tous deux (2) emplois dont certains sont au noir. Ne me demandez surtout pas de vous donner des noms mais c’est de notoriété publique et quiconque a quelqu’un dans sa famille qui occupe l’une de ces fonction sait très exactement ce dont je parle ici.
Je ne vais pas partir un téléthon pour sauver nos politiciens mais qu’ils aient une double pension du fait qu’ils ont occupé deux emplois distincts ne m’émeut pas outre mesure et ils ne font que de suivre des règles parfaitement acceptables. Vous les enviez? Rien, absolument RIEN ne vous empêche de vous présenter à la mairie de Montréal (ou à tout autre poste d’élu québécois) et de vous servir à satiété.
Nous avons déjà des politiciens faiblards et à la limite de l’acceptable (dans certains cas, cette limite a déjà été ateinte!). Réduisez leurs conditions et leurs allocations et vous serez probablement le premier à venir vous plaindre que nous sommes dirigés par des ânes, les seuls qui seront intéressés à prendre la relève.
« Pour ma part, j’ai d’autres choses à faire de mon temps que de répondre à vos inepties. »
(a) la traque des sophismes c’est pas des inepties … c’est du serieux … Frank ….
(b) Anyway … je vais détruire ton nouvel argumentaire ( toussement … ) Frank …
(0)
« une double pension du fait qu’ils ont occupé deux emplois distincts ne m’émeut pas outre mesure et ils ne font que de suivre des règles parfaitement acceptables. Vous les enviez? Rien, absolument RIEN ne vous empêche de vous présenter à la mairie »
(a)
Reprends donc tes propres sophisme … Frank tu les envie les pompier et policier ?
car selon le propos ici on dirait que oui
« de salaires hyper-généreux, de conditions de travail inimaginables et tutti quanti ont »
(b)
Mais sur le fond @Frank …
Rien, absolument RIEN @Frank ne t’empêche de postuler pour un emploi de pompier ou policier … si tu veux beneficier de leur condition d’emploi.
(c)
Mais @Frank dès le depart ton affirmation avec les règles tout a fait acceptable que les politiciens suivent … sans meme evoquer quelles sont ces règles et en quoi elles sont acceptables c’est un sophisme.
A nouveau une phrase … pleine de vide …
—–
(1)
Dans la categorie quosse ca …
« Ne me demandez surtout pas de vous donner des noms »
Ben non, on s’en contrecalisse des noms et que ton beau frère ceci ou cela …
—–
(2)
Dans la categorie quosse ca …
« Si les fonctionnaires abandonnaient leur sécurité d’emploi et devaient se présenter à tous les 4 ou 5 ans pour justifier leur emploi, chose qu’ils ne feront JAMAIS »
(a)
C’est le sophisme de l’affirmation qui a aucun osti de rapport …
(b)
Et de plus tu parles de se presenter au 4-5 comme si c’etait une espèse de faveur de la part des politiciens ou du courage … je comprends Frank que c’est le syndrome du larbin qui parle, mais c’est le point du systeme democratique et ils ont po trop le choix …
(c)
Mais parlant de maire on a même de très recent exemples qui montrent que les elections c’est un peu malgre eux.
Quoi tu te souviens pas Frank de la corruption et des maire liberal et mairesse et des elections cle en main …
Si les maires que tu vantes tant les qualites aiment tant se presenter au 4-5 ans pourquoi les elections cles en main mon Frank.
Monsieur McSween,
Il y a plus encore. Le régime de retraite à prestations déterminées est un régime de progression et de fin de carrière ayant comme objectif de fidéliser à long terme des employés. Durant sa carrière, si un employé reçoit une offre d’emploi, cet employé va considérer dans sa décision le coût de renonciation (à son régime de retraite) et ainsi accepter ou refuser une offre externe, le plus souvent la refuser s’il s’agit d’un employé comptant de nombreuses années de service. Jacques Duchesneau, dans son rapport sur la collusion qui a mené à la Commission Charbonneau, dénonçait notamment l’externalisation des ressources (ingénieurs) du ministère des Transports. Imaginons les mêmes ingénieurs à l’emploi des villes. Avec le projet de loi 3, ils deviendront plus mobiles et donc plus attrayants pour les firmes d’ingénieurs… Il nous faut donc revenir au concept de la rémunération globale. Si l’on veut réduire les avantages futurs de la retraite, il faudra mieux rémunérer, afin de garder à son emploi les ressources stratégiques et le pouvoir d’attraction de nouvelles ressources.
Aussi, vous comparez la situation actuelle à la saisie des actifs. Cela me semble inexact. Encore faut-il une justification pour saisir un actif, ne serait-ce que cet actif serve de garantie, par exemple, une dette impayée. Je dirais plutôt de ce projet de loi qu’il s’apparente davantage à de l’ expropriation « sauvage » d’un droit par le gouvernement et ce, sans compensation…
Continuez d’écrire. J’aime vous lire.