Amours à l'italienne
Restos / Bars

Amours à l’italienne

C’est l’histoire d’un rêve de restauration qui a fini par se réaliser. Pour Yanick Parent, ce rêve a pris la forme du Bello, en plein cœur du Vieux-Québec.

D’abord gérant au Savini, Yanick a décidé de partir de ses propres ailes pour ouvrir le Bello Ristorante, sur la rue Saint-Louis, avec son associé Denis Dussault. Peu de temps après, le propriétaire du Savini à l’époque, le très connu James Monti, a rappelé Yanick en lui disant : « Je n’aurais peut-être pas dû te laisser partir. Serais-tu intéressé à racheter le Savini? » Le jeune restaurateur et son associé ont bondi sur l’occasion et ont pris la relève de James Monti. Aujourd’hui, le Bello a deux ans, le Savini cinq et, aux dires de Yanick, les deux restaurants ont le vent des voiles et ne ressentent pas le ralentissement qui affecte d’autres restaurants dans le même secteur.

Quand on demande à l’entrepreneur ce qui l’a poussé à ouvrir un resto italien même s’il ne l’est pas, il répond que c’était son rêve. « J’ai travaillé pendant plus de 15 ans avec des Italiens, dont au Portofino, c’était logique pour moi d’ouvrir ce genre de resto. » Avec son chef, Luc Ste-Croix, qu’il qualifie de « véritable artiste culinaire », Yanick a conçu une carte plutôt traditionnelle, qui laisse la place aux classiques de cette cuisine méditerranéenne très populaire ici. Parmi les grands vendeurs, il cite les risottos, qu’il affectionne particulièrement. Pas de chance de se lasser : au menu, il y en a près d’une douzaine, dont celui à l’agneau braisé, celui au canard et foie gras et celui, d’inspiration québécoise, aux ribs de bœuf à la sauce bière et érable.

Par opposition au Savini, l’autre restaurant de Yanick et Denis où l’esprit est plus à la fête, le Bello se veut un endroit plus intimiste et tranquille, où l’on va pour relaxer et manger en amoureux. Et, quand le temps le permet, l’atout certain du resto est sans contredit sa magnifique terrasse, « ouverte sur le ciel du Vieux-Québec », qui permet de prendre le pouls de la ville dans ce qu’elle a de plus animé et de plus touristique sans pour autant se sentir envahi. À vivre quand la neige aura fondu…