Petit guide de la restauration japonaise à Montréal
Il existerait au Japon plus d’une trentaine de types de restaurants distincts, dont plusieurs se retrouvent désormais à Montréal. Entre izakaya et teppanyaki, la confusion plane parfois… mais plus pour longtemps! Suivez le guide.
Les restos avec un «ya»
Au Japon, la plupart des restaurants identifient leur spécialité (sushi, okonomiyaki, tempura, etc.) en y apposant la particule «ya». Un sushi-ya se concentre, par exemple, sur le service du sushi. Ainsi, le Ramen-ya à Montréal se spécialise… dans les ramens!
Un déferlement d’izakaya
La vague izakaya, l’équivalent des restaurants à tapas espagnols, a gagné en popularité au cours des dernières années en Occident. Il s’agit de brasseries où il fait bon déguster de petits plats. Imadake, Kazy, Big in Japan, Kyo et Flyjin ont tous réussi se faire un nom dans la métropole avec ce concept.
L’esprit washoku-ya
Élevée sans être hautement gastronomique, la cuisine washoku table sur la préparation minutieuse d’ingrédients locaux et saisonniers. À Montréal, le chef Shinji Nagai a donné ses lettres de noblesses à ce style délicat, bien que son offre se soit élargie depuis l’ouverture d’une vaste section bar se prêtant davantage au style izakaya. «Avec son menu découverte, le Shinji était déjà connu comme un resto de grandes sorties. Avec de nouvelles assiettes plus accessibles, abordables et généreuses, dont le bento midi, 100% des clients trouvent désormais ce qu’ils cherchent», résume David Schmidt, directeur de l’établissement.
Teppanyaki, un tour de magie
Dans ce style, les chefs préparent les plats sur de larges grilles chauffantes devant les convives attablés autour d’eux. Jeux de couteaux spectaculaires, flambés et autre gags culinaires ponctuent la dégustation. Curieux? Les restaurants Toyo en ont fait leur spécialité.
La gastronomie à la kaiseki ryori
Héritier d’une tradition de haute cuisine, le style kaiseki propose une expérience de dégustation en huit mini services ou plus. Travaillé avec finesse, chaque plat devient une œuvre d’art. À Montréal, Sakura propose justement cette expérience.
Teishoku-ya, pour un repas complet
Issu des temples zen, le teishoku-ya se distingue en offrant une sorte de trio à la japonaise: un plat principal accompagné d’une soupe miso, de riz et de légumes marinés. Avec cette formule, le Nozy de St-Henri est devenu une destination lunch appréciée des connaisseurs.
Shabu shabu
Impossible de compléter un tour d’horizon de la restauration japonaise sans parler du shabu shabu, fondue chinoise à la nippone». Essayez Shabu Shabu Kagayaki, dans le quartier chinois, et attendez-vous à tremper plus que de fines tranches de bœuf dans le bouillon aromatique: lotus, tofu et champignons enoki feront vite partie de vos habitudes!