Un vignoble sur le toit d'Ubisoft
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Un vignoble sur le toit d’Ubisoft

Le géant du jeu vidéo emboîte le pas à l’ITHQ, à la SAQ et au Palais des Congrès en aménageant un vignoble urbain sur son toit.

Les vignes investissent dès aujourd’hui la terrasse du studio d’Ubisoft dans le Mile-End. L’objectif: réduire son empreinte écologique tout en produisant un vin montréalais sans pesticides ni produits de synthèse.

«Ça va donner tout au plus 20 bouteilles donc ce n’est pas tant l’exploitation du vin urbain qui nous intéresse que l’expérience et de voir où peut mener une idée comme celle-là, dit Antoine Leduc-Labelle, conseiller en relations médias chez Ubisoft. Pour nous, c’est de l’embellissement en plus d’un projet de développement durable.»

Cette initiative est le fruit d’un partenariat avec le laboratoire d’agriculture urbaine AU/LAB, dont le projet Vignes en ville qui étudie le comportement et les avantages des vignes rustiques en milieu urbain. Le projet est d’ailleurs réalisé en partenariat avec la SAQ, qui en est devenue la promotrice en avril 2018.

De gauche à droite : Cédric Orvoine (Ubisoft Montréal), Véronique Lemieux (Vignes en ville), Marion Ancel (SAQ)

Véronique Lemieux, instigatrice du projet, a aperçu la terrasse ensoleillée d’Ubisoft lors d’un événement corporatif et l’a trouvée idéale pour l’exposition des vignes.

«L’implantation du projet a été assez rapide. On avait l’espace pour le faire et une équipe compétente pour s’en occuper donc on a sauté sur l’occasion quand Véronique nous a approchés. La vigne, c’est assez capricieux, donc on laisse l’équipe de Vignes en ville s’occuper de tout», indique Antoine. Selon lui, cette solution clé en main est idéale pour les entreprises qui souhaitent contribuer au verdissement de la métropole mais qui ne savent pas nécessairement comment s’y prendre.

Plusieurs cépages ont été plantés sur le toit d’Ubisoft Montréal, notamment du Frontenac blanc et noir, du Marquette et de la Petite perle, qui sont plus résistants aux écarts de températures que certains cépages non-hybrides. «On espère inspirer d’autres entreprises et même des particuliers à s’intéresser à la vigne en tant qu’alternative verte.»

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