Qui sont les influenceurs? : Le web québécois en trois déclinaisons selon Joseph Elfassi
Qui sont les influenceurs web? Peut-on tous les catégoriser selon les mêmes critères? Joseph Elfassi nous propose sa classification en trois étapes.
La guérilla
Elle regroupe des personnages comme Jay St-Louis et Mathieu St-Onge, des gens qui ont une créativité immense, une grande imprévisibilité et une spontanéité folle. Ils interagissent de manière excessivement soutenue avec leur public et n’ont pas une image léchée comme les personnalités des médias établis. Certains tabous ne leur font pas peur et des controverses accompagnent parfois leurs contenus les plus libres.
Le webmedia
Il est constitué des gens qui connaissent le potentiel du web, qui s’informent sur les contenus web internationaux et qui, en quelque sorte, forment un groupe d’experts-animateurs-chroniqueurs qui communiquent principalement entre eux et qui, s’ils ne se soucient pas de s’adresser à un public nombreux, sont soucieux de la qualité des contenus web qu’ils produisent ou partagent. Ce ne sont pas des humoristes ou des gens qui cherchent le divertissement à tout prix, mais plutôt des touche-à-tout qui, par ailleurs, évoluent souvent en parallèle dans les médias établis et qui soignent leur image. Dans leurs rangs: Patrick Dion, Tamy Emma Pepin, Melissa Maya Falkenberg et Matthieu Dugal.
Le web corpo
On y trouve tous ceux qui voient les utilisateurs web comme de potentiels clients. Ce sont des vedettes web qui n’hésitent pas à défendre des marques, à faire sans cesse la promotion de différents produits ou d’eux-mêmes. On trouve dans cette catégorie Michelle Blanc et Camille DG (qui, elle, a été guérilla, puis webmedia et maintenant corpo).
À lire aussi dans notre dossier Geeks et web:
Les geeks sont les plus drôles