Rentrée théâtre 2015 à Québec : La guerre des tuques et six autres pièces à voir

Dans la République du bonheur

Ève Landry est libérée de Lietteville pour un mois, recrutée par le metteur en scène Christian Lapointe pour un rôle dans son adaptation de la pièce de Martin Crimp. Avec elle, sur les planches, une brochette d’acteurs de première classe: David Giguère (aussi connu comme auteur-compositeur-interprète), Noémie O’Farrell, Lise Castonguay, Normand Bissonnette, Roland Lepage, Denise Gagnon et Joanie Lehoux. Des visages familiers pour donner corps à un texte résolument contemporain, mis en musique par nul autre que Keith Kouna. À lire aussi: l’entrevue de notre collègue Philippe Couture avec les artisans du spectacle. 

 

Du 13 janvier au 7 février

Théâtre du Trident

 

St-Agapit 1920

D’abord étrenné aux Chantiers du Carrefour international de théâtre en 2013, le spectacle d’Olivier Normand prend racine dans la MRC de Lobtinière. L’histoire, c’est celle d’une grand-maman née à Saint-Agapit – pas Saint-Agapite, dis-tu Saint-Esprite? – et décédée à 90 ans. Une femme qui laisse derrière elle son lot de questions et qui inspire une production multidisciplinaire aux apparences poétiques alliant danse, théâtre et cirque. Intrigant.

Du 27 janvier au 7 février

Premier Acte

 

La guerre des tuques

L’amour a pris son temps, mais Fabien Cloutier ne l’a pas perdu avant de redonner vie à son adaptation théâtrale du film culte réalisé par André Melançon. Présenté pour la première fois en 2013, le «conte pas pour tous» de l’auteur de Cranbourne et Scotstown sera porté à bout de bras par des comédiens adultes, dont le décapant Lucien Ratio et la survoltée (mais terriblement attachante!) Sophie Thibeault.

 

Du 29 janvier au 8 février

Musée national des beaux-arts du Québec

 

Les écureuils aussi veulent être photographiés

Au moment d’écrire ces lignes, Le Cercle, Patenaude, Pelletier et Gagnon n’ont toujours pas annoncé le renouvellement de leur OFF Classique au sous-sol du fameux bar à spectacles de la rue Saint-Joseph Est. Quoi qu’il en soit, le théâtre nocturne, indie et hors circuit se porte bien cet hiver grâce à Valérie Boutin et Julie Lespérance. Leur compagnie présentera une création mettant notamment en vedette Jocelyn Paré et Monika Pilon. Une pièce sur la mi-vingtaine et ses tribulations.

Les 31 janvier et les 1er, 2, 8, 9 et 10 février

Bar Coop L’AgitéE

 

Moi, dans les ruines rouges du siècle

Un seul mot: enfin! Il aura fallu attendre plus de trois ans, un méga-succès montréalais et une tournée aux quatre coins de la province avant qu’un diffuseur de Québec présente cette pièce d’Olivier Kemeid. Sa muse? Le comédien québéco-ukrainien Sasha Samar – qui interprète son propre rôle – qui a grandi aux premières loges de l’effondrement de l’empire soviétique. C’est sa vie qu’on raconte, un récit hautement rocambolesque et presque surréaliste qui a bouleversé les critiques.

 

Du 7 au 18 avril

Théâtre Périscope

 

Le NoShow

Alexandre Fecteau aura commencé la saison avec une relecture (audacieuse!) des Fées ont soif et la terminera avec un de ses plus grands hits. Une pièce hautement interactive, sincèrement crampante et au propos d’actualité: les difficultés financières des hommes et femmes de théâtre. Des gens pour qui l’austérité ne rime pas seulement avec Couillard, mais qui sont capables d’en rire avec beaucoup d’adresse. À voir absolument si vous avez aimé Changing Room ou La Date.

Du 21 avril au 2 mai

Théâtre Périscope

 

La chatte sur un toit brûlant

Il a participé au processus d’écriture pour Le NoShow aux côtés de Fecteau, de Bernier et de Lemire, mais Maxime Robin y fera en quelque sorte compétition puisqu’il présentera quelque chose presque en même temps à La Bordée. Son premier contrat comme metteur en scène au théâtre de Jacques Leblanc? La chatte sur un toit brûlant, une pièce de Tennessee Williams créée à Broadway en 1955 puis reprise au cinéma en 1958. C’est Sophie Thibault (encore elle!) qui se glissera dans le rôle négligé et sexy de Maggie, qu’a popularisé l’icône Elizabeth Taylor avant elle.

 

Du 14 avril au 9 mai

Théâtre La Bordée