Lancement des PME sur Internet : Pignon sur Toile

Comment lancer ma petite entreprise sur Internet? Comment créer mon site? Devrais-je me diriger vers le commerce électronique pur et dur? Autant de questions hantent les entrepreneurs. Voici quelques réponses pour atténuer les maux de tête.

Afin qu’une entreprise puisse prendre le virage de l’économie numérique, il faut d’abord qu’elle prépare le terrain. Les ressources d’aide sont nombreuses. Un tour d’écran s’impose.

Pour le gestionnaire souhaitant mettre son entreprise en ligne, un point de départ pourrait être le Guide du commerce et des affaires électroniques Québeclic développé par le CEFRIO www.cefrio.qc.ca, en collaboration avec le ministère de l’Industrie et du Commerce. Ce guide se veut un outil pour les gestionnaires des PME confrontées aux défis du cybercommerce et répond ainsi à des questions essentielles: Pourquoi devrais-je faire des affaires électroniques? Que peuvent-elles apporter à mon entreprise? Quel est le retour sur investissement? Comment dois-je m’y prendre et qui peut m’aider? "Le Guide est un outil de travail extraordinaire qui décrit, entre autres, les conditions menant au succès de même que les facteurs d’échec d’un projet sur Internet, les critères de sélection des fournisseurs de produits et services, ainsi que les différentes étapes à suivre pour se lancer en affaires électroniques", explique Liette D’Amours, coordonnatrice, communications et marketing au CEFRIO.

Mais il faut faire davantage pour réussir dans le lancement de son entreprise sur Internet. "Une formation solide des employés augmente les probabilités de réussite d’un projet sur Internet", affirme Danielle Lajeunesse, directrice au développement des affaires à l’Institut du commerce électronique www.institut.qc.ca En plus de l’Institut, l’École des hautes études commerciales www.hec.ca et le Centre de recherche informatique de Montréal CRIM – www.crim.ca offrent également des cours professionnels adaptés aux besoins des gestionnaires et des informaticiens dans l’entreprise. Ces établissements proposent une formation qui s’adresse tant aux néophytes qu’aux cyberconnaisseurs, et fait la lumière, entre autres, sur le commerce électronique, le marketing en ligne, Internet et la sécurité, la création de pages Web et la gestion des réseaux.

Show me the money
Qui pense nouveaux projets doit également penser à leur mode de financement. Pour ce faire, il existe des organismes venant en aide aux entreprises souhaitant prendre le virage numérique. Les PME pourront trouver à la Banque de développement du Canada (BDC – www.bdc.ca) le prêt à l’innovation et le programme Techno.net. "Le prêt à l’innovation ne sert qu’à financer les projets visant l’introduction ou le développement des technologies de l’information dans l’entreprise, c’est donc très important pour nous de bien cibler les entreprises avec lesquelles on fait affaire, explique Denis Therrien, directeur du Centre de l’entrepreneurship pour Montréal, à la BDC. Le programme Techno.net est plus généreux et complet, mais il ne sert qu’à financer les projets en lien direct avec le commerce électronique."

De son côté, le ministère de l’Industrie et du Commerce www.mic.gouv.qc.ca a conçu un programme de crédit d’impôt remboursable pour le développement de sites Web commerciaux ou de systèmes de transactions entre entreprises (échange de documents informatisés). Ce crédit d’impôt remboursable couvre 40 % des dépenses engagées par une PME pour créer un tel site ou un tel système. Investissement Québec www.invest-quebec.com, quant à lui, propose divers outils financiers pouvant soutenir les PME dans leurs efforts d’expansion et de création d’emplois de haut savoir. L’entrepreneur averti n’aura pas terminé sa tournée s’il ne se rend pas sur le site Développement économique Canada www.dec-ced.gc.ca/fr/e-com/e-com.html. On y trouve une liste de programmes de soutien financier, de services d’information et de services-conseils offerts aux PME voulant passer du mode traditionnel de faire des affaires au mode virtuel.

Pour lancer efficacement son entreprise sur Internet, il faut savoir à quelle porte frapper afin de connaître les outils spécialement conçus pour réussir son entrée sur l’arène virtuelle. C’est capital!