15 chandelles

Cette semaine, Voir a 15 ans. Ne craignez rien, on ne vous fera pas le coup de la nostalgie, on ne demandera pas à une poignée de spécialistes de vous dire combien on est beau et combien on est fin, et on ne sortira pas les violons du placard. Après tout, les anniversaires, on célèbre ça en famille. Nous voulons seulement prendre quelques lignes pour vous dire à quel point nous sommes fiers du chemin que nous avons parcouru au cours des 15 dernières années. Car soyons francs: il était plein de vigueur, cet hebdo culturel, lorsqu’il est né en novembre 1986; mais on n’aurait jamais pensé qu’il franchirait le cap de l’an 2000. D’abord, il n’était pas joli, joli (on découvrait Photoshop comme tout le monde). Il avait une constitution plutôt frêle (quelques pages maigrichonnes rédigées par des journalistes boutonneux et éditées par un ex-portier du Café Campus). Et il résidait dans un trois et demi situé juste au-dessus d’un bar. Comme on dit: c’est tout petit et ça veut vivre. Pourtant, ce petit journal qui ne payait pas de mine et qui tachait les doigts a quand même réussi à faire sa place, et à devenir, semaine après semaine, incontournable. Ce succès, nous vous le devons entièrement. C’est grâce à votre fidélité et à votre confiance que nous avons pu grandir. Ce sont vos critiques qui nous ont gardés en éveil, et vos encouragements qui nous ont donné le goût de continuer et de nous lancer dans toutes sortes de projets. Au nom de tous ceux qui travaillent et qui ont travaillé à Voir au fil des 15 dernières années, et qui ont contribué à faire de ce journal ce qu’il est maintenant, nous vous disons humblement et sincèrement merci. Notre anniversaire, c’est aussi un peu le vôtre. Bon, assez de flattage de bedaine. On fait un voeu, et on souffle les chandelles.

Cette semaine, Voir a 15 ans.

Ne craignez rien, on ne vous fera pas le coup de la nostalgie, on ne demandera pas à une poignée de spécialistes de vous dire combien on est beau et combien on est fin, et on ne sortira pas les violons du placard.

Après tout, les anniversaires, on célèbre ça en famille.

Nous voulons seulement prendre quelques lignes pour vous dire à quel point nous sommes fiers du chemin que nous avons parcouru au cours des 15 dernières années.

Car soyons francs: il était plein de vigueur, cet hebdo culturel, lorsqu’il est né en novembre 1986; mais on n’aurait jamais pensé qu’il franchirait le cap de l’an 2000. D’abord, il n’était pas joli, joli (on découvrait Photoshop comme tout le monde). Il avait une constitution plutôt frêle (quelques pages maigrichonnes rédigées par des journalistes boutonneux et éditées par un ex-portier du Café Campus). Et il résidait dans un trois et demi situé juste au-dessus d’un bar.

Comme on dit: c’est tout petit et ça veut vivre.

Pourtant, ce petit journal qui ne payait pas de mine et qui tachait les doigts a quand même réussi à faire sa place, et à devenir, semaine après semaine, incontournable.

Ce succès, nous vous le devons entièrement. C’est grâce à votre fidélité et à votre confiance que nous avons pu grandir. Ce sont vos critiques qui nous ont gardés en éveil, et vos encouragements qui nous ont donné le goût de continuer et de nous lancer dans toutes sortes de projets.

Au nom de tous ceux qui travaillent et qui ont travaillé à Voir au fil des 15 dernières années, et qui ont contribué à faire de ce journal ce qu’il est maintenant, nous vous disons humblement et sincèrement merci.

Notre anniversaire, c’est aussi un peu le vôtre.

Bon, assez de flattage de bedaine. On fait un voeu, et on souffle les chandelles…

Richard Martineau