Rentrée danse : Danse

Nos choix

Bataille
de Danièle Desnoyers
En septembre, c’est le retour attendu d’une des meilleures chorégraphes de la génération post-Perreault-Lock-Laurin. Danièle Desnoyers et sa compagnie Le Carré des Lombes proposeront une nouvelle oeuvre pour six interprètes intitulée Bataille. La conceptrice Nancy Tobin travaille à nouveau avec Desnoyers en intégrant ses plages sonores à la musique du compositeur baroque italien Giuseppe Tartini. Celle-ci sera exécutée par le violoniste Malcom Goldstein. Les éclairages sont de Marc Parent. Du 25 au 28 septembre, à l’Usine C.

Courage, mon amour
d’Hélène Blackburn
Créée en juillet dernier à la prestigieuse Biennale de Venise, Courage, mon amour, le dernier ouvrage d’Hélène Blackburn, sera à l’affiche de l’Agora de la danse, dans le cadre de l’excellente série Danse Danse dirigée par Clothilde Cardinal et Pierre Des Marais. La chorégraphe fera aussi danser ses interprètes au son de deux violonistes. Du 9 au 19 octobre, à l’Agora de la danse.

au Studio de l’Agora…
L’Agora de la danse ouvrira sa saison avec Odyssia, la nouvelle pièce d’Irène Stamou, une traversée des apparences bercée par les lumières de Philippe Dupeyroux. Du 12 au 14, puis du 18 au 21 septembre.

La compagnie de Vancouver Lola Dance sera ensuite au même endroit, du 26 au 28 septembre, avec la première québécoise de Volio. Trois jeunes danseuses interpréteront la gestuelle obsessive et érotique de la Canadienne Lola MacLaughlin.

Suivra la seconde édition de Présences du Japon, l’événement conçu et organisé par la plus asiatique des chorégraphes québécois, Jocelyne Montpetit. Le chorégraphe et interprète nippon Min Tanaka offrira au public montréalais une rare prestation nord-américaine avec un solo improvisé (les 3, 4 et 5 octobre). Une conférence de Kuniichi Uno (autour de Tanaka, de Tatsumi Hijikata et d’Antonin Artaud) sera aussi donnée le 5 octobre à 17 h dans la salle de la rue Cherrier. Présences du Japon reviendra au printemps 2003 avec un duo de Montpetit et du maître buto Tomiko Takai.

Jean-Pierre Perreault sortira de chez lui pour présenter un nouveau spectacle à L’Agora de la danse. Le créateur de Joe revisitera son répertoire avec Les Petites Sociétés, un collage d’une douzaine de duos repiqués dans les deux dernières décennies. Du 23 octobre au 2 novembre.

Une reprise à ne pas manquer, La Femme des sables, de Jocelyne Montpetit (du 6 au 9 novembre). La compagnie de la rue Cherrier terminera sa saison d’automne avec un "Puzzle Danse-dialogues croisés en duos", un projet multidisciplinaire qui regroupe Hélène Blackburn, Harold Rhéaume et deux chorégraphes français. Du 20 au 23 novembre.

Les Grands Ballets Canadiens

Les Grands Ballets Canadiens ouvrent leur 45e saison au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts par un programme double pour choeur et orchestre avec la participation du Studio de musique ancienne de Montréal. Noces, une création d’un jeune chorégraphe belge, Stijn Velis, avec la musique de Stravinski; précédée de Gloria, une oeuvre créée en 1980 par le Royal Ballet de Londres sur la musique de Francis Poulenc. Du 26 septembre au 5 octobre.

La compagnie dirigée par Grandimir Pankov accueillera ensuite le Ballet British Columbia avec Songe d’une nuit d’été, à la salle Wilfrid-Pelletier, du 24 au 26 octobre. Suivra ensuite Multiplicité: Formes du silence et du vide, une création du talentueux Nacho Duato et sa compagnie espagnole. Ce nouveau spectacle fort attendu est inspiré de la vie et de la musique de Jean-Sébastien Bach. Les 29 et 30 novembre, à la salle Wilfrid-Pelletier. Puis, en décembre, toujours au même endroit, les Grands Ballets programment le traditionnel Casse-Noisette de Fernand Nault sur une musique de Tchaïkovski. D’ailleurs, les Grands Ballets Canadiens de Montréal tiendront des auditions ouvertes, les 5, 6 et 7 septembre, pour les rôles des Enfants de la fête, des Anges, des Rats, des Souris, des Rennes, des Moutons, des Matriochkas et des Orientales. Les auditions se dérouleront dans les studios de la compagnie, au 4816, rue Rivard (métro Laurier).

Vivement Danse Danse
Avant la création d’Hélène Blackburn, l’excellente série Danse Danse lancera sa cinquième édition avec Persephone’s lunch de Christopher House et du Toronto Dance Theatre. Au Centre Pierre-Péladeau, du 19 au 21 septembre.

Cette année, l’Amérique du Sud est à l’honneur de Danse Danse avec la compagnie brésilienne Grupo Corpo qui visitera Montréal pour la première fois. Du 14 au 16 novembre, à la Place des Arts. Puis, du 28 au 20 novembre, au Centre Pierre-Péladeau, le créateur d’origine vénézuélienne José Navas reprendra Navas/Haman Project, son acclamé duo avec le violoncelliste Walter Haman.

Et aussi…

Ginette Laurin offrira en reprise Luna, son spectacle créé en 2001 au Festival de nouvelle danse, et l’un des grands moments du FIND. Le public pourra voir ou revoir l’oeuvre interprétée par 11 danseurs de la compagnie O Vertigo, du 9 au 12 octobre, au Monument-National.

Danse Cité lancera sa 21e saison en novembre avec le Projet Harwood. Andrew de Lotbinière Harwood proposera une création au masculin pluriel, Ani*mâles. Le spectacle réunira neuf artistes de divers horizons (quatre danseurs, trois musiciens, un éclairagiste et un artiste visuel). Du 5 au 9 et du 12 au 16 novembre. Au Théâtre Du Maurier du Monument-National.

Elles, la nouvelle création de Louise Bédard, qu’elle interprétera en duo avec Sophie Corriveau, portera sur la photographe mexicaine Tina Modotti. Il s’agit d’un premier volet d’Itinéraires multiples, un projet sur plusieurs femmes créatrices du 20e siècle. À l’affiche du Théâtre La Chapelle, du 20 au 30 novembre.

Auparavant, Estelle Clareton sera en duo avec la comédienne Manon Brunelle au Musée d’art contemporain, du 6 au 9 novembre. Le titre de la collaboration annonce une soirée amusante: C’est à 30 ans que quoi déjà?
À la croisée de la danse et du théâtre, Omnibus présentera son événement de théâtre corporel, Les Voies du mime, à partir du 23 septembre. Au programme, deux solos signés Denise Boulanger et Francine Alepin; une production de la troupe du Mexique Linea de Sombra; un spectacle en provenance de France, Le Chant perdu des petits riens, du Théâtre du Mouvement; et finalement, du 15 au 19 octobre, une coproduction d’Omnibus avec les deux compagnies étrangères supervisées par madame Alepin.

Du côté de Tangente, on annonce en octobre une création résolument urbaine de Victor Quijada: Rubberbandance. La Québécoise Karine Deneault et la Belge Ann Van Den Broek feront partie de la série Danséchange également en octobre.

Le Studio 303 reprendra tout l’automne sa formule des Vernissages-danse, dès le 28 septembre; et aussi, les 23 et 24 novembre, son événement sonore interdisciplinaire Bruit du noir. Bonne rentrée en mouvements!