L'École nationale de cirque de Montréal : Saltimbanques demandés

L’École nationale de cirque de Montréal : Saltimbanques demandés

L’École nationale de cirque de Montréal est en pleine période de recrutement jusqu’au 15 janvier. Rencontre avec son directeur général, Marc Lalonde, qui nous parle des nombreuses possibilités qu’offre le milieu du cirque contemporain.

Voir: Quels sont les programmes offerts par l’École nationale de cirque et à qui s’adressent-t-ils?

Marc Lalonde: "Deux programmes sont offerts afin de former des artistes de cirque: le diplôme d’études secondaires et le diplôme d’études collégiales. Lorsqu’un jeune entre à l’école à 12 ans, on évalue son potentiel plutôt que ses acquis, tandis que lorsqu’un étudiant s’inscrit au DEC, il doit déjà posséder de fortes habiletés qui lui proviennent d’autres disciplines, comme la gymnastique ou la danse.

Une nouveauté: grâce à nos nouvelles résidences surveillées et adjacentes à l’École, on peut maintenant accueillir des mineurs provenant de tous les coins de la province."

En quoi consiste la formation?

"C’est une formation très solide qui explore les cinq grandes familles des arts du cirque: l’équilibre et les aériens, la manipulation, l’acrobatie, la danse et le jeu d’acteur de cirque. Le but est de former des artistes qui maîtrisent un numéro en particulier à la perfection mais qui sont également polyvalents."

Quelles sont les nouvelles tendances en matière de cirque, quels numéros ont la cote?

"Il n’y a pas réellement de numéros qui ont plus la cote que d’autres. Ce qui ressort toutefois, c’est que le cirque contemporain, comme on le connaît aujourd’hui, recherche des artistes qui sont d’excellents interprètes. Il doit y avoir une signification derrière le geste technique pour dépasser la simple performance sportive."

Le taux de placement des étudiants de votre école dépasse les 95 %. Comment expliquez-vous un tel engouement pour vos finissants?

"Partout à travers le monde, les compagnies de cirque désirent augmenter le niveau de qualité de leurs productions et sont à la recherche de bons artistes, bien formés. Il n’y a pas encore beaucoup d’écoles spécialisées en la matière. Nos compagnies québécoises ont repoussé les limites et ont littéralement transformé l’art du cirque. Aujourd’hui, le public ne se contente plus d’artistes qui maîtrisent plus ou moins leur discipline, on est plus exigeant."

À qui s’adresse la profession d’artiste de cirque?

"Au-delà des habiletés physiques, il faut quelqu’un de créatif et d’innovateur. Il faut être prêt à voyager et à vivre en constant changement. Je crois également que la personne doit s’aimer elle-même et accepter les limites de son corps. Ce qui est fascinant avec le cirque, c’est que des personnes aux gabarits complètement différents peuvent toutes faire partie d’un même spectacle. Il faut simplement accepter le rôle qui sert le mieux sa silhouette."

Information sur les inscriptions au www.ecolenationaledecirque.ca ou au 8181, 2e Avenue, Montréal, 514 982-6025.