À quatre pattes en ville : Voir la ville

Il est toujours préférable, lorsqu’on prévoit acquérir un animal, de faire affaire avec un éleveur, ou même un particulier, en s’assurant au préalable que l’animal a bénéficié des meilleurs soins dès son plus jeune âge. Reste tout de même que la Société protectrice des animaux de Québec (SPA) est un endroit privilégié pour trouver un compagnon. De nombreuses races de chiens, de tous âges, des chats en veux-tu en voilà, des lapins, des chinchillas…

La SPA de Québec est un organisme sans but lucratif qui existe depuis plus de 125 ans. Ni gouvernementale ni subventionnée, elle ne survit que grâce à de généreux donateurs, à la vente d’accessoires à son refuge et aux contrats signés avec les municipalités qu’elle dessert. Le refuge accueille les animaux dans le besoin (animaux abandonnés, blessés ou que les propriétaires ne sont plus en mesure de garder) et tente de replacer le plus d’animaux possible dans des foyers sensibilisés aux responsabilités rattachées à la possession d’un animal.

Adoption chats sans abri (ACSA) est une association réservée, comme son nom l’indique, aux chats. Sa mission est, entre autres, d’offrir à l’ensemble de la population des services basés sur des valeurs de responsabilisation et de prévention, dans un souci de respect de l’environnement et des animaux. Les chats recueillis au centre reçoivent des soins vétérinaires et sont stérilisés, et la plupart sont placés en famille d’accueil en attendant leur nouvelle famille.

Il est également possible de rencontrer des éleveurs aux nombreux salons Info Canin, qui ont lieu plusieurs fois par année à Québec.

Hélène Beaupré, maître-chien et spécialiste en comportement canin, propose également des rencontres pré-achat qui permettent d’évaluer les besoins et les restrictions des acheteurs, afin de décider de la meilleure race de chien à adopter.

Une fois qu’on a adopté la boule de poils, reste à la nourrir, à l’amuser et à en prendre soin. Pour ça, le choix est vaste: de nombreuses animaleries poussent comme des champignons un peu partout, mais c’est encore à La Bouffe animale ou chez Alimentation animale Létourneau que le choix est le plus vaste. De nombreuses marques de qualité, de nombreux jouets et accessoires pour les amis à poils et à plumes.

Tous les maîtres de chiens devraient participer à au moins un cours d’obéissance afin d’apprendre des trucs pour mieux comprendre leur compagnon et apprendre à le connaître… Marche au pied, réponse aux commandes, notions en comportement canin, tous ces domaines peuvent paraître faciles ou dérisoires à un nouveau propriétaire, mais ils sont essentiels aux fondations d’une bonne relation de maître à chien. Là encore, de nombreuses possibilités sont offertes, mais attention, il est primordial de ne pas choisir n’importe qui. Selon Hélène Beaupré, l’utilisation d’un collier étrangleur n’est pas nécessaire, et s’avère inutile. Il ne faut pas utiliser la violence pour dresser un chien, et surtout pas de châtiments physiques. La méthode du renforcement positif offre de meilleurs résultats, plus durables et plus fiables.

Une fois le chien obéissant et doux comme un agneau, pourquoi ne pas passer le test du "bon voisin canin" (BVC)?

Ce programme du Club canin canadien (CCC) reconnaît et récompense les propriétaires de chien responsables et attentionnés ainsi que leur partenaire canin. L’objectif du programme est de faire en sorte que le chien, ce fidèle ami de l’homme, devienne un membre à part entière de nos communautés. On peut se fier aux "bons voisins canins" pour leurs bonnes manières à la maison, en public et en compagnie d’autres chiens.

Le programme s’adresse à tous les chiens, qu’ils soient de race pure ou issus d’un croisement de races. Il a été mis sur pied pour combattre le sentiment anti-chien souvent exprimé à l’égard des chiens en général. Il vise également à sensibiliser le public quant aux responsabilités qui incombent aux propriétaires et aux avantages de posséder un chien.