CHAPEAU BAS!
L’artiste chapelière Mireille Racine veut "que le mystère des chapeaux intrigue et qu’il porte vers des interprétations libres, créatives et variées" dans son exposition Le Silence des chapeaux, présentée par l’Arrondissement de Sainte-Foy-Sillery à la Maison Hamel-Bruneau, du 13 septembre au 17 décembre.
Grâce à ses oeuvres récentes, l’artiste chapelière amène le public dans un monde empreint de poésie. Elle fait revivre les chapeaux, leurs moules et leurs accessoires en les transformant et en leur donnant la parole. Elle présente ainsi le passé de ce métier devenu rare et invite le spectateur dans un voyage où elle se fait l’interprète et la messagère de sa profession. Son but? "Que le visiteur fasse un pas allongé dans l’imaginaire poétique de ces objets étranges. […] Que chaque visiteur redevienne un enfant dans un jardin de velours…"
Pour compléter ce "tour du chapeau", Mireille Racine convie les visiteurs, le mercredi 8 novembre à 20h, à une conférence intitulée La parole aux chapeaux, qui fera le survol de son métier de chapelière.
PLEIN LA VUE
Du 27 septembre au 17 décembre 2006 aura lieu une exposition à la Villa Bagatelle, un autre voyage dans le passé, cette fois sur le thème de la représentation de l’univers à travers le temps. L’exposition Observer l’univers, présentée en collaboration avec le club d’astronomie Cassiopée de Sillery, membre de la Fédération des astronomes amateurs du Québec, amène en plusieurs étapes le visiteur vers des horizons de plus en plus lointains.
On s’arrête d’abord dans un rayon de quelques minutes lumière, lorsqu’on observe les corps célestes du système solaire. Ensuite, on observe des images puisées dans les profondeurs du ciel; constellations visibles depuis la terre, cycle de vie des étoiles, galaxies lointaines, jusqu’à des images qu’on peut qualifier d’astro-archéologiques.
C’est grâce aux sondes lancées dans l’espace, appareils sophistiqués d’enregistrement d’images, observatoires terrestres et satellites spatiaux que sont livrées aux visiteurs ces images d’une beauté à couper le souffle.
Difficile, devant ces images, de ne pas se laisser transporter dans un monde de rêves ni d’essayer de répondre à la question des origines du monde visible, dont les frontières sont sans cesse repoussées.
Le spectateur est étrangement, face à ces images, amené au début de l’histoire de l’univers, puisque voir plus loin dans l’espace, c’est voir aussi dans le temps jusqu’à l’origine.
POUR LE PATRIMOINE
Afin de relever le défi de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine culturel de la province, le gouvernement du Québec a mis sur pied un nouveau fonds permettant d’accroître et de stabiliser les subventions destinées au patrimoine: le Fonds du patrimoine culturel québécois.
L’objectif de ce fonds est de donner les moyens de préserver les témoins d’une histoire riche et unique, au bénéfice des générations présentes et futures. Il agira comme un puissant levier, permettant de soutenir davantage de projets pour sauvegarder et promouvoir l’héritage collectif.
Constitué en partie des revenus de la taxe sur le tabac qui servait au remboursement du déficit olympique, ce fonds est doté d’une enveloppe annuelle de 10 millions de dollars (5 millions la première année). Avec la contribution de partenaires, le ministère de la Culture et des Communications prévoit que le fonds générera des investissements de l’ordre de 200 millions au cours des cinq prochaines années. Grâce à la disponibilité d’une enveloppe budgétaire pluriannuelle, les demandeurs d’aide financière pourront effectuer une meilleure planification de leurs travaux. Les objectifs du fonds: développer une culture de conservation auprès des citoyens, outiller les Municipalités quant aux meilleures pratiques de restauration, encourager les Municipalités à utiliser la Loi sur les biens culturels ou d’autres dispositions réglementaires pour protéger le patrimoine, intégrer l’art public aux enjeux de conservation et favoriser la diffusion des oeuvres des collections muséales.