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À Montréal, l’immobilier a le vent en poupe : Quand l'immobilier va, tout va.

Malgré la crise américaine, le soleil brille sur l’immobilier à Montréal. L’année 2007 est marquée par la constance, et le marché de l’habitation continue à séduire tous types d’acheteurs.

"Une confiance élevée des consommateurs ainsi qu’une économie florissante continueront à favoriser la demande et à garder le marché dynamique", explique Gino Romanese, des Services immobiliers Royal LePage. Des prix qui ne cessent d’augmenter et une forte demande ont permis au marché de la revente domiciliaire d’enregistrer de solides résultats au printemps. Une tendance plus marquée que l’année dernière où le marché a connu une croissance modérée et des ventes d’unités relativement stables.

D’après les résultats d’un rapport des Services Royal LePage paru au mois de juillet, tous les types immobiliers ont connu une hausse. Le prix moyen des bungalows a augmenté de 6 %, celui des maisons de 4,5 %, et les appartements en copropriété ont vu leur prix accuser une hausse de 5,4 %. Ainsi, par exemple, l’an dernier, le prix moyen d’un bungalow était de 211 160 $, alors que cette année, il est de 223 864 $. Suivant la tendance à la hausse, le prix d’une maison à Montréal s’établira à 228 500 $ d’ici la fin 2007. Pour ce qui est des unités, leurs ventes devraient augmenter de 8,8 %, soit 54 500 unités vendues en 2007.

D’après Gaven Dumont, responsable des communications pour Royal LePage, ces chiffres sont toujours d’actualité, malgré les remous chez nos voisins du sud. Il assure qu’il n’y a pas de crise immobilière au Canada et encore moins au Québec. Selon la firme immobilière, cette tendance à la hausse devrait donc se maintenir jusqu’à la fin de l’année.

Un marché dynamique et abordable

La forte demande des acheteurs et un nombre de propriétés plus élevé qu’à la même période l’année dernière n’ont pas avantagé les vendeurs. Mais la croissance de la population et la hausse continue des prix devraient jouer en leur faveur dans les prochaines années. Le rapport rappelle tout de même que le marché immobilier montréalais est l’un des plus abordables au Canada.

Pour ce qui est des quartiers les plus populaires, Westmount, avec son cachet et son caractère luxueux, est celui qui charme le plus les acheteurs. Il séduit en majorité les jeunes professionnels et les baby-boomers qui ne reculent pas devant les prix. Dans le quartier, le prix moyen d’une maison atteint 665 040 $ et celui d’un appartement en copropriété, 276 930 $.

Viennent ensuite Montréal-Ouest où le prix d’une maison à deux étages a grimpé à 355 000 $ et Notre-Dame-de-Grâce où l’on peut acheter une maison standard à 360 000 $ et une maison en copropriété à 225 000 $.

À LaSalle et Verdun, les hausses se situent entre 7,1 % et 9,6 %, soit 150 000 $ pour un appartement et 195 000 $ pour un bungalow. Le marché montréalais devrait donc continuer à rouler à plein régime et demeurer dynamique jusqu’à la fin 2007.

A l’échelle nationale, le prix moyen des propriétés a augmenté de 9,5 %, soit 303 300 $, dépassant pour la première fois le seuil des 300 000 $. Les augmentations de prix les plus importantes sont enregistrées dans certaines régions de l’Ouest.