Chez Céragrès, dans le Vieux-Port, on connaît ça, la céramique. Avec deux commerces (l’autre est situé à Montréal) et un centre de distribution qui fait venir sa céramique d’un peu partout dans le monde, Céragrès est décidément un chef de file dans le domaine de la céramique au Québec.
Il est facile de se perdre dans la contemplation des différents échantillons qui sont étalés sur les murs du local aux grandes fenêtres donnant sur la rue Saint-Paul. Alors que voilà à peine quelque temps, les carreaux de céramique étaient offerts dans des dimensions standards et des formes carrées, rendant l’innovation plus difficile, de nouveaux formats et formes apparaissent maintenant sur le marché: mosaïques préfabriquées, formes ovales, hexagonales, dessinées, avec motifs, simulant l’ardoise, la terre cuite, la pierre, le marbre… Il ne semble plus y avoir de limites.
La dernière venue: la tuile rectangulaire, qui est très populaire chez Céragrès. "Le format rectangulaire pour les planchers, on ne voyait pas cela avant. Maintenant, on peut voir des formats de 24 pouces de longueur, mais très étroits", explique Marie-Ève Bourque, conseillère pour l’entreprise. "Cela permet de travailler des planchers ou des murs avec des aspects imbriqués, où l’on peut intégrer des gros formats, par exemple, ou des mosaïques", continue Marie-Christine Hallé, également conseillère. Bref, il n’y a plus de règle qui vaille et plus de carré qui tienne.
La céramique est tout indiquée pour les sols de cuisine ou de salle de bain – où, bien apposée, elle protège efficacement contre l’humidité -, pour les surfaces de travail et les murs. Durable, elle est offerte dans plusieurs textures, couleurs et finis. Son prix varie énormément, selon la qualité du biscuit et de l’émail. Chez Céragrès, les prix vont de 3 $ à 15 $ le pied carré en général. Mais des morceaux plus exclusifs, comme la collection brésilienne Antigua, qui propose de délicates pièces peintes à la main, peuvent se vendre jusqu’à 15 $ l’unité.
Céragrès
265, rue Saint-Paul
692-1711