Vie

En vie : À deux c'est mieux

Avec la rentrée reviennent souvent les bonnes intentions, partiellement oblitérées par le farniente estival. Si la motivation nécessaire à notre remise en forme est encore en vacances, un entraîneur privé peut être d’un précieux secours.

Avouons-le, se rendre assidûment au gym exige une volonté qui fait souvent défaut. L’attrait pernicieux du sofa ou, pire, du snooze mine les résolutions les plus déterminées. Mais si un entraîneur – qu’on paie – nous y attend de pied ferme, avec en main un programme établi spécialement pour nous, il y a de bonnes chances pour qu’on retrouve notre bel élan.

La première rencontre se veut préparatoire. Le but: identifier nos objectifs. Veut-on perdre du poids, augmenter notre énergie, évacuer le stress, gagner en tonus musculaire, en force? Comme chaque visée commande des exercices différents, l’entraîneur privé sera à même de nous concocter un programme sur mesure, en tenant également compte de la fréquence à laquelle on veut s’entraîner. "C’est important de se donner des objectifs à court terme, précise Éric Thibault, kinésiologue et entraîneur privé au Club Avantage Multi-Sports. Comme on les atteint rapidement, ça nous motive à continuer."

Ensuite, on enfourche le vélo stationnaire, on grimpe sur le tapis roulant, on s’installe sur les appareils de musculation, et on se défonce sous le regard constant et les encouragements de notre entraîneur. Envie de lâcher avant la fin de la séquence à répéter? Notre bonne conscience est là, juste à côté, à nous abreuver de "come on, lets’s go, on lâche pas!" Oui, coach. N’empêche, ça motive et ça permet d’obtenir des résultats surprenants. Sans compter que sa présence continue est garante de mouvements bien exécutés, donc d’un risque de blessures moindre.

L’entraîneur modifiera notre programme environ tous les deux mois, étant donné que chaque muscle finit par "s’habituer" à un mouvement. Il faut donc le stimuler autrement pour qu’il se raffermisse efficacement.

L’entraînement privé convient autant aux néophytes qu’aux pros du conditionnement physique. À preuve, Éric Thibault entraîne des clients aux objectifs et au passé sportif variés. Certains débutants le consultent pour commencer avec de bonnes bases puis continuent seuls, alors que d’autres sont des habitués du gym qui veulent pousser un peu plus. La fréquence des rencontres fluctue elle aussi. "Certains clients viennent en entraînement privé trois fois par semaine. Mais les gens ne sont pas obligés d’être tout le temps avec leur entraîneur. Ils peuvent le rencontrer une fois par semaine et venir s’entraîner seuls deux autres fois. Ça dépend de chacun. Et nous, on s’adapte aux types de clients. Certains sont là pour se défoncer, d’autres juste pour bouger en faisant du social. On s’ajuste."

À 32 $ l’heure (au Club Avantage, du moins), ce n’est pas si cher payer pour se remettre vraiment en forme. Une façon comme une autre de se gâter, quitte à sauter une sortie hebdomadaire au resto…