Décrivez en quelques mots votre entreprise, sa philosophie, les produits et services que vous offrez.
J’ai décidé d’ouvrir une auberge de jeunesse car, ayant voyagé dans une soixantaine de pays, je savais ce que les jeunes backpackers désiraient: une auberge propre, à bon marché, avec beaucoup d’informations et de conseils pratiques sur le pays; autrement dit un endroit où ils se sentiraient comme à la maison. Nous offrons des expéditions intéressantes d’une journée, à des prix très abordables (entre 15 et 20 $): Otavalo et ses environs, randonnée aux imposants glaciers de Cayambe, découverte de la forêt de Mindo et de la ligne de l’Équateur…
En tant qu’entrepreneur, quelle est votre plus grande qualité?
Sans aucun doute la créativité et l’innovation.
Que préférez-vous de votre travail?
Ce que j’adore de mon travail est le contact avec les gens et partager mes connaissances du pays avec eux. J’essaie d’avoir un accueil personnalisé. Ce que j’aime aussi est d’accompagner les touristes aux excursions que je propose.
Qu’est-ce qui vous préoccupe, quelles sont vos craintes?
Lorsque j’ai ouvert l’auberge en 1995, nous n’étions que quelques auberges. Maintenant, il en existe une centaine. La concurrence déloyale est devenue féroce. Il y a beaucoup plus de rivalités qu’auparavant. De plus, depuis que le pays s’est "dollarisé" en 2000, cela a fait augmenter les coûts et diminuer les profits.
Est-ce difficile pour une entreprise comme la vôtre de tirer son épingle du jeu? Pourquoi?
Quito est l’endroit parfait pour avoir un business, car un touriste passera en moyenne trois fois par la capitale lors d’un séjour en Équateur. De plus, cette ville historique est digne de mention; elle a été la première ville intégrée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Mon auberge se distingue pour plusieurs raisons: l’atmosphère incomparable, le personnel sympathique et les informations exclusives.
Quelle est votre devise?
Avoir confiance en soi et ne jamais se décourager devant les obstacles que la vie nous réserve.
Si vous n’étiez pas en affaires, vous seriez?
Je travaillerais probablement en tourisme. Je serais peut-être guide touristique dans un pays hispanophone.
À quoi occupez-vous votre temps en dehors du travail?
J’aime bien aller me promener dans les parcs de Quito, aller camper en forêt et recevoir des touristes québécois à manger chez moi.