Vie

Trouvailles de comptoirs familiaux : Pour une histoire d'un soir

Elle écume les comptoirs familiaux à la recherche du morceau à 2 $ qui s’agencera le mieux avec ses chaussures à 200 $. Escapade mode avec Marie-Josée Gauvin.

Dernière recrue de l’équipe de Y’a d’ces matins à Énergie, la fashionista n’entretient aucune gêne quant à l’idée de magasiner dans des comptoirs familiaux. Notre spécialiste invitée prévient cependant tous ceux qui voudraient lui emboîter le pas. "Quand tu magasines dans un comptoir familial, faut que tu aies des ciseaux et des épingles à couche."

L’oeil du dénicheur d’aubaines devra être en mesure de voir ce que pourraient devenir les fringues une fois passées à la moulinette – découpées, déchirées, altérées -, l’idée n’étant pas de faire la rencontre de son nouveau chandail préféré, mais de repérer un partenaire de one-night stand. À 2 $/pièce, il est moins tracassant de ne porter une robe qu’une seule fois, à l’instar des stars d’Hollywood. L’idéal pour susciter les questions de ses camarades de fête: "Faut pas que tu laisses voir que tu t’habilles dans un comptoir familial. Tu n’en parles pas et quand on te dit: "Elle est donc bien belle ta robe, combien elle a coûté?" Tu réponds fièrement: "Deux piastres!""

Foulards, pashminas, ceintures, chapeaux, gants sont au nombre des compléments de look que vous obtiendrez au comptoir familial contre votre petit change. Au rayon des chaussures, souvent bien garni, pallier le léger inconfort d’un escarpin trop grand devient parfois nécessaire. "Tu mets des kleenex dans les bouts", tranche Mlle Gauvin. Toujours selon notre Jean Airoldi maison, le comptoir familial serait l’endroit idéal pour se procurer l’accessoire jadis essentiel à la tenue de votre grand-mère qu’il est, semble-t-il, toujours juste de porter: le jupon. "Faut que t’aies un jupon. Un jupon, c’est comme un meilleur ami gai, tu peux le traîner partout", lâche, rieuse, celle que l’on confondrait avec Carrie Bradshaw.

LES ADRESSES

Bien que l’éclairage ne soit pas aussi feutré au comptoir familial que dans une grande surface de la mode bon chic bon genre, notre experte apprécie la propreté et l’ordre de l’Armée du Salut. En plus des vêtements, elle y achète à l’occasion des meubles. Chez Estrie Aide, le fatras qui règne ne la décourage pas; les découvertes ne sont que plus réjouissantes. Elle accorde d’ailleurs à la "boutique" une mention spéciale pour son choix de valises. Et pendant qu’on y est, pourquoi ne pas en remplir une?

Armée du Salut, magasin d’économie
100, rue Wellington Sud

Estrie Aide
345, rue Wellington Sud

Comptoir familial de Sherbrooke
151, rue Bowen Nord