Vie

DEP en pâtisserie – 24-juin : L'art des desserts

Millefeuille, gâteau Forêt-Noire, charlotte aux fruits, mousse au chocolat… Place à l’art du dessert au Centre de formation professionnelle 24-Juin.

Qui n’a pas remarqué les délicieuses confections pâtissières dans l’une des vitrines de la rue Wellington Nord? Probablement personne qui vit à Sherbrooke. C’est qu’elles sont difficiles à ignorer.

Oeuvres des étudiants au DEP en pâtisserie du Centre de formation professionnelle 24-Juin de Sherbrooke, elles marient art culinaire et art tout court. D’ailleurs, Éric Marceaux, professeur au Département de pâtisserie, qualifie bel et bien son métier d’artistique, même si des talents dans le domaine ne sont pas absolument requis. "Ça prend quand même un certain minimum d’artiste en soi, mais ce n’est pas l’essentiel. Il y a des gens, surtout dans les grandes entreprises, qui sont assignés uniquement à la préparation des mélanges. Dans ce cas-là, c’est plutôt l’art de la précision qui importe. La décoration, elle, revient à quelqu’un d’autre", explique-t-il.

Il avertit cependant que des talents artistiques peuvent se révéler en cours de formation. "C’est quelque chose qui se travaille. Certaines personnes arrivent déjà avec, mais d’autres se les découvrent en cours de route."

POUR VOYAGER

En plus d’éveiller l’appétit et de laisser libre cours à son imagination, la pâtisserie, comme tous les "métiers de la bouche", permet une certaine liberté et un petit côté bohème que bien des métiers traditionnels n’offrent pas. "Ces professions permettent de voyager beaucoup, de voir du pays. C’est d’ailleurs une des raisons évoquées par les jeunes qui s’inscrivent à notre programme", note M. Marceaux.

Nombre de bateaux de croisière, de club vacances et de restaurants partout à travers le monde recherchent des gens qualifiés pour faire valoir les arts culinaires, de plus en plus populaires chez les fins palais.

Mais même au Québec, la demande se fait sans cesse grandissante. "Les entreprises appellent souvent à l’école parce qu’elles cherchent du personnel. On a aussi remarqué que plusieurs pâtisseries se sont ouvertes dans la région au cours des dernières années. La demande est là. Les gens sont de plus en plus conscients de ce qu’ils portent à leur bouche. Ils cherchent une qualité qu’on ne retrouve pas toujours dans les produits de supermarché", soutient le professeur.