Vie

Plein air : L'hiver est votre ami

Pour survivre à l’hiver sans trop de dommages collatéraux, un seul moyen: faire de la saison froide la complice d’activités de plein air qui vous branchent. Toujours soucieux de préserver votre équilibre mental, Voir vous en propose trois.

ESCALADE DE GLACE

On commence en grand avec une activité qui ne s’adresse pas aux frileux, dans tous les sens du terme. À Québec, on est chanceux, puisqu’on n’a que quelques minutes de route à faire pour parvenir au pied d’une cascade de glace renommée mondialement: la chute Montmorency, dont les 15 parcours de tous les niveaux font entre 40 et 110 m. Bien sûr, on n’arrive pas là en amateur, croyant pouvoir manier le piolet et le crampon sans formation. L’idéal est de suivre un cours d’initiation de sept heures offert par L’Ascensation, équipement et boisson chaude compris. Bien qu’il ne soit pas nécessaire d’avoir déjà fait de l’escalade (intérieure ou de rocher) pour s’inscrire, le mur de glace vous semblera moins menaçant si vous savez déjà comment bouger, encorder, assurer, etc. Et si l’alpinisme vous tente, réjouissez-vous: l’environnement de la chute est similaire à celui d’un glacier, donc on peut aussi y pratiquer ce sport de progression en montagne. La formation dure deux jours, vénérable du sommet non inclus.

Info: www.rocgyms.com/glace_alpinisme

PÊCHE BLANCHE

Comme l’esprit d’aventure n’habite pas tout le monde, voici une activité qui plaira aux sportifs peinards qui aiment triper en groupe: le forfait "Blanc: truites et confort" du parc des Grands-Jardins, dans Charlevoix. Sur le lac Étang Malbaie, vous joindrez l’expérience anthropologique à l’agréable en renouant avec cette activité de subsistance ancestrale qu’est la pêche blanche. Habits chauds fortement suggérés – vous pêchez au grand air, pas dans une cabane -, permis de pêche requis et équipement non fourni. Le tout est agrémenté de deux nuits au chalet Jean-Pressé, qui accueille de quatre à huit personnes. Après avoir traqué l’omble de fontaine sous la couche glacée toute la journée, vous pourrez donc vous faire une bonne bouffe en gang dans ce chalet tout équipé, à l’ancienne mais confortable. L’activité vous fera quand même bouger un peu, puisqu’on ne peut se rendre au chalet qu’en raquettes ou en ski – 750 m, c’est vite fait. On réserve maintenant.

Info: www.sepaq.com/pq/grj/fr

RAQUETTE

La raquette intense vous tente? Eh bien sachez que le parc des Grands-Jardins refait actuellement le sentier d’accès au sommet du magnifique mont du Lac-des-Cygnes. La montée sera adoucie, mais ça va rester du sport…

Plus près de nous, le Camp Mercier offre huit sentiers pour pratiquer cette activité qui permet un contact privilégié avec la nature. En pleine forêt de conifères, on peut monter jusqu’à 1000 m d’altitude en empruntant la grande boucle de 12,5 km (le camp étant déjà à 703 m). Et ô joie! Les sentiers ne sont pas entretenus; on n’a donc pas la désagréable impression qu’on pourrait tout aussi bien marcher en bottes. Trois relais chauffés permettent de se dégeler les orteils, et des chalets pour deux à quatre personnes n’attendent que d’être loués, près des pistes qui longent le lac à Noël. N’oubliez pas vos skis, tant qu’à y être: l’endroit est un vrai paradis pour les fondeurs.

Info: www.sepaq.com/rf/lau/fr/camp_mercier.html