Vie

Plein air : J'aimais l'hiver

Après d’ankylosantes agapes, pourquoi pas le plein air? Voir vous fait quelques suggestions de cadeaux permettant de jouir de la saison blanche.

À la boutique Le Coureur de Sherbrooke (1682, rue King Ouest), la tombée de la première neige n’est pas vue d’un oeil funeste, bien au contraire. Son gérant, Jean-Sébastien Mailhot, se réjouit d’ailleurs d’une certaine recrudescence de la pratique d’activités d’hiver comme la marche en forêt, la raquette et le ski de fond. Les articles de plein air constituent ainsi des cadeaux des Fêtes originaux et utiles.

Oncle Bertrand ou tante Madeleine, marcheurs à qui la neige folle ne fait pas peur, seront enchantés de recevoir une paire de guêtres. Elles offrent une protection supplémentaire aux jambes contre le froid et empêchent l’eau de pénétrer les bottes.

Les tout nouveaux crampons pour la marche de grand-maman Henriette rassureront à coup sûr toute la famille. Elle les enfilera lors de son tour à pied quotidien, désormais en toute sécurité.

Le cousin sportif Jonathan jubilera en déballant son sac ventral-gourde. Isolée, son eau ne se changera plus en bloc de glace et lui sera facilement accessible. Il appréciera aussi son pulsomètre qui lui confirmera ce qu’il sait déjà: son coeur est d’une puissance redoutable.

Fête par excellence des enfants s’il en est, Noël leur permettra peut-être, par la bande, de vivre leur première aventure en plein air. Serrés contre le dos de papa raquetteur ou de maman raquetteuse dans un porte-bébé conçu spécifiquement pour les conditions hivernales (avec tout ce que ça implique de protection), les tout-petits emmitouflés pourront respirer l’air frais et contempler le tapis blanc.

Si papa est plutôt du genre à chausser les skis de fond, bébé pourrait avoir droit à un vrai tour de montagnes russes à bord d’un traîneau. Accroché à la taille du parent-skieur, il permet à ce dernier de passer autant de temps en nature que lorsqu’il était toujours un insouciant célibataire, pendant que le marmot fait un roupillon. Un cadeau dispendieux, mais idéal pour les jeunes parents qui adhèrent à cette nouvelle doctrine: la conciliation plein air-famille.

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APRÈS-SKI

L’Estrie n’a pas encore son hôtel de glace? Qu’à cela ne tienne, la région offre plusieurs occasions de troquer son logis chauffé pour un abri inusité. À la Base de plein air André Nadeau (www.basepleinair.ca), chemin Blanchette à Sherbrooke, des tipis accueillent au coucher ceux qui se sont amusés toute la journée sur une des pistes de ski de fond ou de raquette, qui ont glissé en crazy carpet ou qui ont exercé leur triple axel sur une des quatre patinoires. À Eastman, c’est dans un des "écogîtes" de Entre cimes et racines (www.entrecimesetracines.com) que l’on vit son après-ski (de fond) ou son après-raquette. Les bas de laine sur le poêle à combustion lente, on s’y réchauffe avec un chocolat chaud ou un grog. Le Camping du Grand Pic, sis au pied du mont Ham à Ham-Sud (www.montham.qc.ca/fr/camping.htm), accueille lui aussi les randonneurs toute l’année durant. On peut là également séjourner dans un tipi (chauffé) ou dormir au sommet, ce qui n’est permis qu’en hiver.