Vie

Nokia E71 : La troisième voie

Nokia, malgré la qualité indéniable de ses produits, n’a pas, de notre côté de l’Atlantique, la popularité des BlackBerry de RIM et iPhone d’Apple. C’est sans doute parce que ces deux machines répondent bien aux deux obsessions qui guident nos vies de Nord-Américains: le business en tout temps pour les utilisateurs du BlackBerry et le divertissement permanent pour ceux de l’iPhone. Nokia a une vision un peu plus scandinave, donc plus mesurée, de la place que devrait prendre un cellulaire dans la vie d’un être humain normalement constitué: celle d’un outil efficace qui simplifie la vie.

Le E71, l’un des derniers-nés du géant finlandais, est le parfait exemple de cette philosophie. Objet hybride qui a la fluidité des formes de l’iPhone mais le clavier qwerty d’un BlackBerry, il s’adresse à ceux d’entre nous qui ne sont pas des monomaniaques du travail ou du fun mobile. Première originalité en ce sens, le téléphone offre deux profils à activer selon le moment de la journée. Un mode travail pour le jour, qui met de l’avant les fonctions de productivité, et un mode divertissement pour le soir. Deuxième atout, de taille cette fois-ci (pardonnez le jeu de mots): la minceur du combiné. Le Nokia E71 a un minuscule tour de taille de 57 mm, ce qui en fait le smartphone à clavier qwerty le plus mince sur le marché. Il se laisse donc vite oublier dans une poche, ce qui est une très bonne chose. Appareil hyper-rapide et performant, le E71 capte toutes les ondes, des plus high-tech (3G, wi-fi, téléphonie Web) aux plus rétro (radio FM). Pas étonnant que le magazine Wired en ait fait son téléphone de l’année 2008. On n’est pas loin de la perfection. 99 $ chez Rogers avec un contrat de trois ans.