C’est en 2007 que Tilly Doro est née, à Montréal. Ayant toujours ses racines dans la métropole, cette marque de petits bijoux et d’accessoires compte aussi un quartier général à New York. L’automne passé, une pièce Tilly Doro a été conçue spécialement pour le Vogue Japon et, aujourd’hui, c’est le Vogue Espagne qui convoite le petit label montréalais. En compagnie d’un des fondateurs, gros plan sur la griffe qui promet de faire un malheur…
Voir: Que signifie Tilly Doro?
Alejandro Escamilla: "Tilly, c’est le prénom de la designer principale de la marque. Elle est la grand-mère de Nogah, mon partenaire dans l’entreprise. Survivante de l’Holocauste, Tilly a appris à son petit-fils à tout recycler. Il a commencé à l’âge de 14 ans à faire de nouveaux bijoux à partir d’anciens. Bien que mon vrai métier dans la vie soit photographe, elle m’a aussi appris la technique. Donc, on travaille en équipe tous les trois. Et Doro, c’est pour doré."
Et vous recyclez quoi?
"Nous créons à partir de vieux bijoux et nous recyclons tout, nous ne jetons rien. Nous récupérons des pièces de partout dans le monde: d’Israël, du Mexique, de Roumanie. C’est pour ça que nos créations sont uniques, éclectiques et amusantes. Et les gens aiment ça! Depuis les six derniers mois, la demande s’accroît. En plus des boutiques à Montréal, nous sommes présents à New York, Seattle, Los Angeles, Londres, Barcelone et en Afrique du Sud."
Quelle vision portez-vous du monde du design montréalais?
"Les gens pensent à la scène musicale de la ville quand ils apprennent que la marque Tilly Doro est montréalaise, surtout à Londres – nos musiciens sont reconnus à l’international. Et ça tombe bien, j’en suis un grand fan. En fait, chaque pièce de la collection est créée en fonction d’une inspiration, et souvent d’une chanson."