Vie

île d’Orléans : Éloge de la lenteur

À l’île d’Orléans, une étrange magie opère: dès qu’on a quitté le pont, le temps suspend son vol. Le stress prend une pause, nous laissant parfaitement disposé à tomber sous le charme de ces "42 milles de choses tranquilles".

Déambuler tranquillement, cesser de courir pour un moment, flâner. Prendre le temps de s’arrêter au kiosque d’une ferme, dans une cidrerie ou une boutique d’artisan. Regarder voguer les voiliers. S’offrir une surdose de contemplation et de lenteur. Voilà une thérapie qui n’a pas de prix pour les agités que nous sommes. Et suffit d’aller à l’île d’Orléans, tout près, pour en bénéficier.

Les bienfaits peuvent provenir de diverses activités. Si on a la fibre agricole ou gourmande, on visitera quelques kiosques de fermes pour faire le plein des renommés fruits et légumes de l’île. L’autocueillette est aussi attrayante, surtout que les fruits récoltés se suivent mais ne se ressemblent pas: après les fraises viendront les framboises, les bleuets, puis les pommes. Pour poursuivre notre promenade agrotouristique, on pourra aussi faire halte dans quelques vignobles et cidreries, comme chez Cassis Monna et filles, qui abrite l’Économusée de la liquoristerie.

Le plus important arrondissement historique du Québec regorge également de boutiques d’artistes et d’artisans, sans oublier l’Espace Félix-Leclerc, qui commémore la vie et l’oeuvre de l’auteur de Bozo en plus de présenter divers spectacles. On peut aussi se laisser bercer par la série de concerts Musique de chambre à Sainte-Pétronille, qui accueillera cet été plusieurs jeunes artistes prometteurs.

Comment ne pas revenir zen de cette virée insulaire?