Myriam Laroche est une éco-styliste… ou une fana de mode verte. Cela dit, la Québécoise (qui s’est installée à Vancouver il y a peu) est une thrifter dans l’âme. Elle était à Montréal pour nous présenter Myriam’s Closet (une sélection de vêtements vintage), on en a profité pour lui poser ces questions qui nous brûlaient la langue…
Voir: Myriam’s Closet, c’est une friperie?
Myriam Laroche: "C’est une ligne vintage: je donne une seconde vie à des vêtements dans un but totalement éco-friendly. Je ne tiens pas une boutique officielle, je fais plutôt des ventes privées environ toutes les six semaines."
Pourquoi le vintage?
"Après 15 ans à travailler dans le domaine de la mode, j’ai eu une écoeurantite aiguë de la surconsommation. J’ai eu envie d’initier les gens aux vêtements usagés. Parce que si chacun achète environ 100 morceaux par année et qu’une partie est issue de la récupération, ça fait toute une différence. C’est très spécifique, le vintage, et ça reste nouveau. On est au début d’un mouvement qui ne fait que grandir."
Ça ressemble à quoi, ces ventes privées?
"On se donne rendez-vous, il y a des grignotines et des cocktails. On est une gang de filles et on essaie des vêtements. Ce sont des pièces uniques, dont une majorité provient des années 70 et 80. J’oblige les gens à essayer, mais pas à acheter… J’espère montrer aux gens que c’est beau, le vintage."
Une vente privée en sol montréalais se prépare pour septembre. Info: www.myriamlaroche.com.